RUPT SUR MOSELLE - LE MONT DE FOURCHE

Outre les militaires inhumés à RUPT SUR MOSELLE suite aux apres combats des 19, 20 et 21 JUIN 1940, et dont les données sont présentes dans la rubrique "CIMETIERE ET CARRE MILITAIRE", une plaque, apposée sur le mur de soutènement de la colonie de la Haute Fourche, au niveau du col du Mont de Fourche, direction du THILLOT, retient l'attention du passant.

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Bonjour à tous, bonjour Yves,

J'avais réalisé un devoir de mémoire pour la famille du sergent-chef Hauprich et j'avais remis un cd et un petit livret à son neveu.
Chose étonnante, pour me remercier, il m'avait envoyé un livre qu'il avait écrit sur l'équipage d'un B17, le Ginger.

Cordialement
Florian

Bonjour,

La plaque ainsi que le document du souvenir français sont erronés.

C'est le 19 juin que ces hommes furent tués, du moins en ce qui concerne Hauprich, Affler et Roeder qui appartenaient au 3e bataillon du 168e R.I.F.
Pour ce qui est de Delot, Il appartient au 2e R.A.L. dont je n'ai aucune trace ces jours là au col du Mont de Fourche.

Voici ce qui s'est passé au col du Mont de Fourche.

Mercredi 19 juin 1940

Le col du MOnt de Fourche est tenu par des éléments légers du IIIe bataillon du 168e R.I.F.

Outre les mitrailleuses, un canon de 25 antichar.

En fin d'après-midi, des chars allemands de la IIe Panzer divizion sont annoncés en provenance de Corravillers.

La route qui monte au col a été minée par le génie de la VIIIe armée.

A la vue des premiers blindés, les mitrailleuses ouvrent le feu à balles perforantes.

Le sergent-chef Hauprich fait ouvrir le feu avec son canon de 25.

La pièce arrive à détruire les premiers blindés.

Un panze IV qui suivait, repère la pièce de 25 et ouvre le feu avec son canon de 75.

La pièce de 25 est touchée.

Le sergent-chef Hauprich est touché mortellement, ainsi que Roeder et Affler. les autrres hommes sont blessés, seul, le soldat Sibilia s'éloignera en titubant, en état de choc.

A 17h45, le fourneau de mine de 800 kg de Cheddite du col du Mont Fourche explose, alors que les chars allemands ne sont qu'à 150 mètres du col.
(Rapport du colonel Duluc, commandant le groupement de la Saône.)

Les Français tiennent fermement le col, les Allemands repoussent l'attaque au lendemain.

Cordialement
Florian