1940, morts à Remiremont, St Nabord, St Etienne les Rt et Haute Moselle
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1940, morts à Remiremont, St Nabord, St Etienne les Rt et Haute Moselle
Régiments d’Infanterie de Forteresse
Affler Jean – 79ème R.I.F. – né le 27 octobre 1907 à Maring (Allemagne) – mort le 19 juin au col du Mont de Fourche (70) – tué à sa pièce.
(Voir récit Hauprich). Là encore, la fiche de décès est erronée, puisqu’il est décédé avec Hauprich et Roeder le 19 juin.
Barre Emile – 168ème R.I.F. – né le 21 mai 1910 à Hayange (57) – mort le 20 juin 1940 à Rupt sur Moselle (88).
Orthographié sur le J.M.O. Emile Barret Waldemar du Moulin. Les hommes du 168ème R.I.F. ont préparés la défense de Rupt sur Moselle, avec des barricades, camouflés derrière les fenêtres avec des grenades et bouteilles d’essence, dans les caves, dont les soupiraux donnent dans la rue principale. L’attaque a lieu à 18h00 et se calme vers 20h00.
C’est durant cette période que Barre sera touché mortellement. Son corps passera la nuit dans la rue à l’endroit où il est tombé.
Baudelle Julien Henri – 168ème R.I.F. – né le 23 février 1912 à Divion (62) – mort le 27 juin 1940 à Dommartin les Remiremont (88) – combat.
Bichat Jacques Albert – 153ème R.I.F. – né le 9 février 1908 à Dijon (21) – mort le 20 juillet 1940 à Remiremont – 3 faubourg d’Hérival.
Bischoff Albert – 168ème R.I.F. – né le 12 septembre 1914 à Hettange Grande (57) – mort le 20 juin 1940 au col du Mont de Fourche (70).
Il n’est pas mort au col du Mont de Fourche, mas à Rupt. Les hommes du 168ème R.I.F. ont préparés la défense de Rupt sur Moselle, avec des barricades, camouflés derrière les fenêtres avec des grenades et bouteilles d’essence, dans les caves, dont les soupiraux donnent dans la rue principale. L’attaque a lieu à 18h00 et se calme vers 20h00.
C’est durant cette période qu’Oliger sera touché mortellement. Son corps passera la nuit dans la rue à l’endroit où il est tombé.
Chenoy Georges Edouard Louis – 168ème R.I.F. – né le 9 mars 1910 à Paris (75) – mort le 20 juin 1940 à La Rosière (70).
Voir le récit de Le Ralle Joseph. Orthographié « Chenon » dans les documents du 168ème R.I.F. Il sera inhumé dans le jardin de l’école de La Rosière.
Danner René – 79ème R.I.F. – né le 8 novembre 1916 à St Hyppolyte (68) – mort le 20 juin 1940 à Remiremont – combat.
De Bovis Marie Paul Raymond – 168ème R.I.F. – né le 21 mai 1909 à Reims (51) – mort le 18 juin 1940 à Remiremont (88).
Descamps Georges – 168ème R.I.F. – né le 23 août 1901 à Wervicq Sud (59) – mort le 20 juin 1940 à Rupt sur Moselle.
Les hommes du 168ème R.I.F. ont préparés la défense de Rupt sur Moselle, avec des barricades, camouflés derrière les fenêtres avec des grenades et bouteilles d’essence, dans les caves, dont les soupiraux donnent dans la rue principale. L’attaque a lieu à 18h00 et se calme vers 20h00.
C’est durant cette période que Descamps sera touché mortellement. Son corps passera la nuit dans la rue à l’endroit où il est tombé.
Dumoulin Waldemar – 168ème R.I.F. – né le 1er août 1901 à Roubaix (59) – mort en juin 1940 à Rupt sur Moselle (88).
Dupouy René – 168ème R.I.F. – né le 11 juillet 1915 à Cauna (40) – mort le 22 juin 1940 à Remiremont (88).
Il sera grièvement blessé lors des combats de La Rosière du 20 juin. Il décédera dans un hôpital de Remiremont.
Gasquet Albert Pierre – 79ème R.I.F. - né le 16 février 1904 en Corrèze – mort le 21 juin 1940 à St Etienne les Rt (88) – combat.
Décédé le 20 juin et non pas le 21. Son corps sera retrouvé aux Grands Moulins.
Geeraert Daniel Constant Germain – 168ème R.I.F. – 2ème bataillon - né le 17 décembre 1920 dans le Nord – mort le 20 juin 1940 à St Amé – suite de ses blessures.
Il n’est pas mort le 20, mais le 21 juin. Quelques éléments du 2ème bataillon se trouvent à St Amé pour la défense de la commune. Posté aux barricades, c’est après 7h30 du matin, que le contact est pris avec une colonne allemande.
Les hommes du 168ème ouvrent le feu, accompagnés en cela par les deux chars F.T. qui forment barricade sur la route. Un Panzer II, puis un Panzer III attaquent la barricade. C’est lors de cet assaut, que Geeraert trouvera la mort.
Hauprich Jean Pierre André – 168ème R.I.F. – sergent-chef - né le 29 décembre 1911 à Kuntzig (55) – mort le 19 juin 1940 au col du Mont de Fourche (70) – combat – tué à sa pièce.
Le chef Hauprich appartient au troisième bataillon. Il est positionné avec son canon de 25, au col du Mont de Fourche, et depuis le sommet bat la route qui descend vers Corravillers. L’engagement a lieu en fin d’après-midi, vers 17h30.
Hauprich et ses hommes ouvrent le feu sur une colonne de chars. La pièce de 25 est efficace et immobilise plusieurs chars en tête de colonne. Malheureusement, ils sont repérés par un panzer IV. Le char ouvre le feu avec son canon de 75.
Hauprich, Affler et Roeder sont tués, les autres sont blessés, à l’exception d’un servant, le soldat Sibilia qui réussira à s’éloigner.
Hermann Auguste – 79ème R.I.F. – né le 27 septembre 1912 à Hoenheim (68) – mort le 18 juin 1940 à Remiremont (88).
Kallenbrum Paul Edouard André – 79ème R.I.F. – né le 5 juillet 1918 à Vendôme (41) – mort le 22 juin 1940 à Remiremont (88) – combat.
Orthographié également « Hallenbrun ». Il n’est pas décédé au combat, mais à l’hôpital Charlet des suites de ses blessures.
Kraemer Albert – 168ème R.I.F. – caporal-chef - lieu de naissance inconnu – mort le 20 juin 1940 au Col d Mont de Fourche (70) – combat.
Orthographié sur les documents d’époque « Krémer ». Il n’est pas mort au col du Mont de Fourche, mais à Rupt. Les hommes du 168ème R.I.F. ont préparés la défense de Rupt sur Moselle, avec des barricades, camouflés derrière les fenêtres avec des grenades et bouteilles d’essence, dans les caves, dont les soupiraux donnent dans la rue principale. L’attaque a lieu à 18h00 et se calme vers 20h00.
C’est durant cette période qu’Oliger sera touché mortellement. Son corps passera la nuit dans la rue à l’endroit où il est tombé.
L’honoré Michel André – 168ème R.I.F. – né le 3 juin 1918 à La Ferté Sur Jouare (77) – mort le 21 juin 1940 à Remiremont (88) – combat.
Il n’a pas été tué au combat, mais à l’hôpital militaire de Remiremont.
Lancelot André Serge Jean – 79ème R.I.F. – caporal - né le 30 juin 1914 – mort le 19 juin 1940 à Remiremont (88).
Le caporal Lancelot sera grièvement blessé à sa mitrailleuse. Lancelot faisait partie de la section de l’aspirant Grosbuis, de la C.M. 9 du lieutenant Georges. La section se positionne près d’un enclos du service des eaux en bordure de la route du Val d’Ajol.
Deux mitrailleuses sont à droite de la route, les deux autres à gauche dans le ravin. L’aspirant a même fait édifier avec l’aide des habitants une barricade à 50 mètres de ses pièces. C’est à 7h00 du matin que le contact est pris.
C’est lors de ce combat que le caporal sera touché. Il sera transporté à l’hôpital Charlet où il décédera dans la soirée. Il avait 26 ans.
Larrère Roger Jean – 37ème R.I.F. – adjudant-chef – né le 31 décembre 1911 à Prèchacq (40) – mort le 21 juin 1940 à Le Syndicat (88) – combat.
La fiche de décès mentionne « Prèchacq », alors qu’il s’agit de « Préhacq-les-Bains ». Il a été tué dans la
Lecocq-Vallon Georges – 168ème R.I.F. – C.M. 6 – lieutenant – né le 12 avril 1902 à Paris 8ème (75) – mort le 6 juillet 1940 à Montbéliard – suite de blessures.
J’ai indiqué ce nom, car le lieutenant a été grièvement blesser à la tête de sa compagnie, pour la défense de Maxonchamp. Récupéré après la bataille de Maxonchamp, mais trop tardivement au vu de ses sérieuses blessures, il succombera dans une formation sanitaire allemande à Montbéliard.
Le Ralle Joseph – 168ème R.I.F. – C.M. 10 – lieutenant - né le 15 février 1900 à St Cornec (22) – mort le 20 juin 1940 à La Rosière (70) – combat.
Le lieutenant Le Ralle, commande une section de la 10ème compagnie de mitrailleuses du 3ème bataillon du 168ème R.I.F. il est posté à 30 mètres de l’école de la Rosière.
Il a en face de lui, le Kampfgruppe von Priwittz de la 2ème Panzerdivision. C’est lors du combat, d’une très grande violence, que le lieutenant est tué près de sa dernière mitrailleuse. Il sera inhumé dans le jardin de l’école avec trois autres hommes, Gaston Pezé, Georges Chenon et le sergent Valentin.
Linck Richard Stéphane – 168ème R.I.F. – né le 10 septembre 1905 à Lingolsheim (67) – mort le 20 juin 1940 à Rupt sur Moselle (88) – combat.
Les hommes du 168ème R.I.F. ont préparés la défense de Rupt sur Moselle, avec des barricades, camouflés derrière les fenêtres avec des grenades et bouteilles d’essence, dans les caves, dont les soupiraux donnent dans la rue principale. L’attaque a lieu à 18h00 et se calme vers 20h00.
C’est durant cette période que Linck sera touché mortellement. Son corps passera la nuit dans la rue à l’endroit où il est tombé.
Lion Marcel – 168ème R.I.F. – né le 10 septembre 1907 à Brotdorf (Allemagne) – mort le 20 juin 1940 à Rupt sur Moselle (88).
Les hommes du 168ème R.I.F. ont préparés la défense de Rupt sur Moselle, avec des barricades, camouflés derrière les fenêtres avec des grenades et bouteilles d’essence, dans les caves, dont les soupiraux donnent dans la rue principale. L’attaque a lieu à 18h00 et se calme vers 20h00.
C’est durant cette période que Lion sera touché mortellement. Son corps passera la nuit dans la rue à l’endroit où il est tombé.
Martin Henri Denis Marcel – 168ème R.I.F. – né le 15 mai 1915 à Huley St Leu (62) – mort le 20 juin 1940 à Maxonchamp (88). Bombardement.
Il appartient à la section Borre qui se trouve à Maxonchamp. Occupé avec elle, à abattre des platanes sur la route, sur ordre du lieutenant Lecoq-Vallon, il est touché mortellement avec le sergent Poulin, los du bombardement qui vient de reprendre.
Mattel Joseph – 79ème R.I.F. – né le 6 mars 1915 à Leitersweiller (67) – mort le 19 juin 1940 à Remiremont (88).
Oliger Henri André Georges – 168ème R.I.F. – né le 2 mai 1919 à Troyes (10) – mort le 20 juin 1940 à Rupt sur Moselle (88) – combat.
Les hommes du 168ème R.I.F. ont préparés la défense de Rupt sur Moselle, avec des barricades, camouflés derrière les fenêtres avec des grenades et bouteilles d’essence, dans les caves, dont les soupiraux donnent dans la rue principale. L’attaque a lieu à 18h00 et se calme vers 20h00.
C’est durant cette période qu’Oliger sera touché mortellement. Son corps passera la nuit dans la rue à l’endroit où il est tombé.
Peze Firmin Léon Gaston – 168ème R.I.F. – né le 29 mars 1916 à Eu (76) – mort le 20 juin 1940 à La Rosière (70).
Voir le récit de Le Ralle Joseph. Orthographié « Pezé » dans les documents du 168ème R.I.F. Pezé sera inhumé dans le jardin de l’école de La Rosière.
Poulin Gustave Mary Julien Auguste – 168ème R.I.F. – sergent - né le 14 avril 1916 à Cosne (58) – mort le 20 juin 1940 à Rupt Sur Moselle (88) – bombardement.
Il n’a pas été tué à Rupt, mais à côté de Maxonchamp. Il appartient à la section Borre qui se trouve à Maxonchamp. Occupé avec elle, à abattre des platanes sur la route, sur ordre du lieutenant Lecoq-Vallon, il est touché mortellement avec son camarade Henri Martin, los du bombardement qui vient de reprendre.
Roeder Jean Pierre – 168ème R.I.F. – né le 14 août 1907 à Thionville (57) – mort le 20 juin 1940 au col du Mont de Fourche (70) – combat – tué à sa pièce.
(Voir récit Hauprich). A noter que la fiche de décès mentionne le 20 juin, ce qui est faux. Il est décédé le 19 juin avec Hauprich et Affler.
Roux Michel Marie Elie Louis – 168ème R.I.F. – 2ème bataillon - sergent-chef – né le 2 février 1908 à Etaples (62) – mort le 21 juin 1940 à Vecoux (88) – combat.
Les hommes du 168ème R.I.F. se sont calfeutrés dans les caves, dont les soupiraux donnent sur la place. Ils sont prêts à en découdre. A 4h15, les chars allemands arrivent sur la place et ouvrent le feu sur les habitations et les soupiraux des caves.
Des Schützen suivent les blindés ; un camion allemand abandonné lors d’une première tentative d’attaque est récupéré et se retire avec les blindés. C’est durant cette attaque que le sergent-chef Roux est tué.
Serville Louis Charles – 168ème R.I.F. – né le 9 février 1912 à Rouvray (62) – mort le 20 juin 1940 à Rupt sur Moselle (88).
Starke louis – 79ème R.I.F. – né le 15 décembre 1905 à Strasbourg (67) – mort le 15 juin 1940 à Remiremont (88) – combat.
Sa fiche de décès mentionne « le 15 juin », alors que c’est le 19 qu’il est décédé.
Sueur Alfred – 168ème R.I.F. – né le né le 19 février 1908 à Campagne les Boulonnais (62) – mort le 20 juin 1940 à Vecoux.
Il n’est pas décédé le 20 juin, mais le 21. Les hommes du 168ème R.I.F. se sont calfeutrés dans les caves, dont les soupiraux donnent sur la place. Ils sont prêts à en découdre. A 4h15, les chars allemands arrivent sur la place et ouvrent le feu sur les habitations et les soupiraux des caves.
Des Schützen suivent les blindés ; un camion allemand abandonné lors d’une première tentative d’attaque est récupéré et se retire avec les blindés. C’est durant cette attaque que le sergent-chef Roux est tué.
Valentin Jean Félix – 168ème R.I.F. – sergent – né le 10 février 1899 à La Bresse (88) – mort le 20 juin à La Rosière (70) – combat.
Voir le récit de Le Ralle Joseph. Le sergent Valentin sera inhumé dans le jardin de l’école de La Rosière.
Régiments d’Infanterie
Barrier Henri Alexandre – 317ème R.I. – né le 8 février 1908 à Aubigne – mort le 20 juin 1940 à St Maurice sur Moselle (88) – combat.
Cheval Raymond Louis – 329ème R.I. – né le 28 février 1909 à St Martin du Vivier (76) – mort le 15 juin 1940 à St Nabord (88).
Dangreau Evrard – 162ème R.I. – caporal - né le 4 janvier 1912 à Liévin (62) – mort le 21 juin 1940 à St Etienne les Rt (88) – combat.
Son corps fut retrouvé près de l’usine des Grands Moulins.
Gallois Georges Emile – 26ème R.I. – né le 4 février 1916 à Mailly le Camp (10) – mort le 20 juin 1940 à Remiremont (88) – suite de ses blessures.
Krust Eugène Léon Alfred – 26ème R.I. – sergent - né le 18 avril 1904 à Saverne (67) – mort le 21 juin 1940 à St Etienne les Rt (88).
Son corps fut retrouvé près de l’usine des Grands Moulins.
Morit Dominique Albert Maurice Léon – 317ème R.I. – né le 27 décembre 1910 à Bretignolle sur Mer (85) – mort le 20 juin 1940 à St Maurice sur Moselle (88)
Muller Bruder Maurice Louis – 317ème R.I. – né le 18 juin 1913 à Paris (75) – mort le 20 juin 1940 à St Maurice sur Moselle (88).
Multin Albert – 26ème R.I. – né le 19 février 1915 à St Martin du Mont (01) – mort le 20 juin 1940 à Remiremont (88).
Le bombardement par le Kampfgruppe Von Aerts, sous le commandement de l’Oberst du même nom, commence à 6h00 du matin. Le quartier Gobert est touché et commence à brûler vers 6h45. C’est durant cette période que Multin sera tué.
Palanque Bernard Louis – 314ème R.I. – né le 6 mai 1909 à Chartres (28) – mort le 20 juin 1940 à St Maurice sur Moselle (88) – combat.
Rioult de Neuville Ernest louis Marie Joseph – 329ème R.I. – né le 23 novembre 1897 à Courtonne la Meudrac (14) – mort le 15 juin 1940 à St Nabord (88) – combat.
Robillard Léon Paul Joseph – 106ème R.I. – né le 31 décembre 1915 à St Siméon – mort le 15 juin 1940 à St Nabord (88).
Thiebaut Charles René – 208ème R.I. – sergent - né le 26 janvier 1902 à Serécourt (88) – mort le 3 juillet 1940 à Remiremont (88).
Bataillons d’Ouvriers d’Artillerie
Lalouette Raymond – 22ème B.O.A. P.M.A. – né le 31 décembre 1899 à Levignen (60) – mort le 18 juin 1940 à St Etienne les Rt (88) – combat.
Pecheu Lucien Marcel – 6ème B.O.A. – né le 12 mars 1894 à Vitry le François (51) – mort le 20 juin 1940 à Remiremont (88).
Groupes de Reconnaissance de Division d’infanterie
Bouzigues Ismaël Marius Anthonin – 39ème G.R.D.I. – né le 22 septembre 1918 à Estampures (65) – mort le 22 juin 1940 à Remiremont (88).
Descours Lucien – 51ème G.R.D.I. – né le 11 février 1913 à Auxerre (89) – mort le 24 juin 1940 à Remiremont (88).
Dalloz Jean Léon Auguste Victor – 39ème G.R.D.I. – peloton 25 - brigadier-chef - né le 13 avril 1915 à St Claude 539) – décédé le 20 juin 1940 à Gérardmer (88) _ combat.
La fiche de décès mentionne « Gérardmer » ce qui est totalement faux. Voici ce que dit le lieutenant de Salettes qui se trouve en compagnie du brigadier-chef, à proximité du pont Le Prieur.
« A 9h30, le pont saute. Le brigadier-chef Dalloz est tué à côté de moi. J’aperçois de l’autre côté une colonne de chars arrêtés. Impossible de les compter, mais ils sont nombreux, on ne voit que des tourelles ! ».
Reste à savoir si le brigadier-chef a été tué par la déflagration de l’explosion du pont ou par des tirs allemands. Ceci étant, je pencherais pour la deuxième solution, puisque le lieutenant ne semble pas mentionner de gênes ou blessures occasionnées par l’explosion.
Forbault Alexandre Jean – 51ème G.R.D.I. – né le 11 août 1913 à Mareuil sur Arnon (18) – mort le 21 juin 1940 à St Etienne les Rt (88).
Décédé le 20 juin et non pas le 21.
Laumonier Robert Cyrille – 51ème G.R.D.I. – né le 9 mai 1911 à Carrières sur Seine (78) – mort le 21 juin 1940 à St Etienne les Rt (88).
Legallet Désiré François – 51ème G.R.D.I. – né le 17 mai 1911 à Mesnil Rognes – mort le 28 juin 1940 à Remiremont (88) – suite de Blessures.
Moreau René Marie – 51ème G.R.D.I. – né le 8 août 1912 à Neuil (37) – mort à Remiremont (88) – suite de blessures.
Roulland Marcel Auguste René – 51ème G.R.D.I. – lieutenant - né le 8 août 1912 à Rouen (76) – mort le 20 juin 1940 à Remiremont (88).
Le lieutenant Roulland sera tué à la tête de sa patrouille, lors d’un engagement avec l’ennemi, sur la route de Plombières. La patrouille fut la troisième envoyée par le chef d’escadron Gigandet, vers Plombières, le 19 juin, et non pas le 20. Donc la fiche de décès est erronée.
Régiments d’Artillerie
Bougel Henri Léon – 69ème R.A. – né le 15 juillet 1916 à Uzemain (88) – mort le 20 juin 1940 à Rupt sur Moselle (88) – combat.
Là encore, la fiche de décès mentionne 69ème R.A., alors qu’il s’agit du 69ème R.A.M.F. le 3ème groupe est en position dans la vallée, et attend de pied ferme, avec ses six pièces de 155, les troupes allemandes qui attaquent le Mont de Fourche.
Lorsque les premiers chars apparaissent sur la route qui descend du col, les pièces tirent à vue. La n° 8 est mise hors de combat par plusieurs salves. C’est à ce moment là, que Bougel est tué.
Delot Lucien François – 2ème R.A.L. – né le 1er août 1910 à Agnières (80) – mort le 20 juin 1940 à Corravillers (70).
La fiche de décès est erronée. Le canonnier Delot appartient au 26ème R.A. et non pas au 2ème R.A.L. Il est décédé le 19 juin et non pas le 20, et encore moins à Corravillers, puisqu’il est tué dans la montée du col du Mont de Fourche.
Appartenant à la 8ème batterie, il venait de quitter avec elle, Faucogney après l’ordre de repli qui avait été donné à 15h00. La batterie après avoir attelée sous le bombardement, remonte lentement (traction hippomobile), la route sinueuse qui mène au Mont de Fourche. Repérée par un avion allemand, elle est l’objet d’un tir d’artillerie de 10,5 cm, assez violent.
Lorsqu’elle arrive à environ 150 mètres du col, le fourneau de mine que les sapeurs français du génie de la 3ème armée, avaient préparée le matin même, saute. Il est 17h45. Prise au piège, et avec les chars à ses trousses, elle ne peut se retourner, les hommes et chevaux affolés et aveuglés par les poussières de l’explosion.
Les chars arrivent sur eux et ouvrent le feu au canon et à la mitrailleuse, balayant, écrasant tout se qui se trouve sur leur passage. C’est à ce moment là, que le canonnier Delot est tué.
Depierre François Marie Edouard Paul Louis – 69ème R.A. – né le 24 novembre 1911 à Grandvilliers (88) – mort le 19 juin 1940 à Château-Lambert (70).
La fiche de décès mentionne « 69ème R.A. » alors qu’il s’agit du « 69ème R.A.M.F. ». De plus, il n’est pas décédé à Château-Lambert, mais au fort du même nom. Le lieutenant Depierre est officier de tir à la 3ème batterie. La batterie se positionne sur une plateforme devant le fort de Château-Lambert.
Elle n’a pas le temps de s’organiser qu’elle fait l’objet d’un bombardement violent, certainement repérée par le Henschel qui rode constamment à basse altitude.
C’est à ce moment là, que le lieutenant Depierre est tué par le même obus qui blessera son supérieur, le lieutenant Philippon.
Gaudry André Henri – 69ème R.A. – 3ème groupe - né le 26 février 1914 à Avesnes le sec (59) – mort le 15 juillet 1940 à Remiremont (88) – suite de blessures.
Là encore, la fiche de décès mentionne 69ème R.A., alors qu’il s’agit du 69ème R.A.M.F. le 3ème groupe est en position dans la vallée, et attend de pied ferme, avec ses six pièces de 155, les troupes allemandes qui attaquent le Mont de Fourche.
Lorsque les premiers chars apparaissent sur la route qui descend du col, les pièces tirent à vue. La n° 8 est mise hors de combat par plusieurs salves. C’est à ce moment là, que Gaudry est blessé grièvement. Il sera évacué à l’hôpital Charlet où il décédera le 15 juillet.
Julhes Jean – 53ème R.A. – né le 16 novembre 1902 à St Evêques de Mallert (15) – mort le 21 juin 1940 à St Maurice sur Moselle (88).
Mercier Maurice Marie Joseph – 69ème R.A.M.F. – 2ème batterie - maréchal des logis - né le 11 avril 1904 à Paris (75) – mort le 19 juin 1940 à Croix sur Wosges.
La fiche de décès mentionne « Croix sur Wosges » ce qui est faux. Il appartient à la 2ème batterie qui est positionnée avec la 3ème batterie devant le fort de Château-Lambert. C’est lors du bombardement que le maréchal des logis sera tué.
Moutaux Louis Nicolas – 26ème R.A. – né le 8 janvier 1908 à Chauvoncourt (55) – mort le 21 juin 1940 à St Etienne les Rt (88).
Il n’est pas mort le 21 juin, mais le 20 juin.
Pérard Benoit – 53ème R.A.D. – 14ème batterie - né le 22 mai 1908 à St Forgeux l’Espinasse (42) – mort le 19 juin 1940 à Lepuy-Gy (90) – combat.
Le canonnier Pérard n’est pas tué à Lepuy-Gy, mais au ballon d’Alsace. Les 155 mm de la 14ème batterie se trouvent au ballon d’Alsace, entre le carrefour routier et le Grand Hôtel du ballon. La batterie qui est sous les ordres du capitaine Amouretti, ouvrent le feu à 9h45, sur une batterie allemande.
La batterie ennemie se replie. Un avion allemand repère la batterie du 53ème R.A.D., les allemands ripostent vigoureusement par un tir de plus de cinquante coups. C’est à ce moment là que le canonnier Pérard est tué.
Philippon Antoine Auguste – 69ème R.A. – 3ème batterie – lieutenant - né à Déols (36) – mort le 19 juin 1940 à Le Thillot (88) – combat.
La fiche de décès mentionne « 69ème R.A. » alors qu’il s’agit du « 69ème R.A.M.F. ». De plus, il n’est pas décédé au combat, mais à l’hôpital. La 3ème batterie se positionne sur une plateforme devant le fort de Château-Lambert. Elle n’a pas le temps de s’organiser qu’elle fait l’objet d’un bombardement violent, certainement repérée par le Henschel qui rode constamment à basse altitude.
C’est à ce moment là, que le lieutenant Philippon est touché. Il sera immédiatement transféré à l’hôpital du Thillot, où il décédera dans la soirée de ses graves blessures.
Roussel André Ernest Fernand – 53ème R.A. – né le 30 mars 1903 à Grandry (63) – mort le 20 juin 1940 à St Maurice sur Moselle – bombardement.
La fiche de décès mentionne « 53ème R.A. », il s’agit en fait du « 53ème R.A.D. ».
Vauthier Henri Georges – 69ème R.A. - né le 4 mars 1906 à Sanchey (88) – mort le 20 juin 1940 à Rupt sur Moselle (88) – combat.
Là encore, la fiche de décès mentionne 69ème R.A., alors qu’il s’agit du 69ème R.A.M.F. le 3ème groupe est en position dans la vallée, et attend de pied ferme, avec ses six pièces de 155, les troupes allemandes qui attaquent le Mont de Fourche.
Lorsque les premiers chars apparaissent sur la route qui descend du col, les pièces tirent à vue. La n° 8 est mise hors de combat par plusieurs salves. C’est à ce moment là, que Vauthier est tué.
Régiments et Bataillons du Génie
Barba André René – 222ème B.G. – né le 18 août 1913 à Soissons (02) – mort le 20 juin 1940 à Remiremont (88) – quartier Gobert – bombardement.
Le bombardement par le Kampfgruppe Von Aerts, sous le commandement de l’Oberst du même nom, commence à 6h00 du matin. Le quartier Gobert est touché et commence à brûler vers 6h45. C’est durant cette période que Barba sera tué.
Courreaux Gaston Henri – 10ème R.G. – sous-lieutenant - né le 10 août 1912 à Chalon sur Saône (71) – mort le 20 juin 1940 à Le Thillot (88).
Le sous-lieutenant Courreaux, le lieutenant Panier, les sapeurs Toufflet (conducteur) et Krait se trouve à bord d’un véhicule du génie du 13ème corps. Leur voiture stoppe à 2h00 du matin devant la mairie du Thillot, alors que la ville est à 80% occupée par les allemands.
On ne comprend pas ce qu’ils font là, ils ne donnaient plus signe de vie depuis deux jours, alors qu’ils avaient reçu l’ordre de leur supérieur, le capitaine Panerat, de préparer les dispositifs de destructions des ponts de la Moselle. Le pont de la Moselle a sauté à 22h00, ce qui leur laissait le temps de fuir vers Gérardmer.
Toujours est il, qu’ils se trouvent devant la mairie, c’est à ce moment là, qu’ils reçoivent une sommation de se rendre. Le conducteur, le sapeur Toufflet, enclenche la marche arrière ce qui déclenche un feu nourri de la part des Schützen. La voiture est criblée de balles ; Toufflet est grièvement blessé, Krait est blessé lui aussi, et mourra dans l’heure.
Le sous-lieutenant Courreaux est tué sur le coup. Seul le lieutenant Panier, légèrement touché et en état de choc, sera fait prisonnier.
Krait François Albin – 10ème R.G. - compagnie Hors Rang – né le 15 août 1915 à Trieste (Italie) – mort le 20 juin 1940 à Le Thillot (88) – combat – par balle.
Voir Récit Courreaux Gaston Henri.
Régiments de Pionniers
Blouin Armand Henri Jean – 422ème R.P. – né le 18 août 1916 à La Romagne (49) – mort le 10 juin 1940 près de Remiremont (88).
Brechard Roger Antoine – 613ème R.P. – né le 31 janvier 1900 à Billon (63) – mort le 20 juin 1940 à Le Ménil (88) – bombardement – par éclats d’obus.
Bregheon Fernand – 613ème R.P. – né le 28 mars 1912 à Luzillot (63) – mort le 20 juin 1940 à Le Ménil (88) – bombardement – par éclats d’obus.
Fombonne André Auguste – 613ème R.P. – né le 19 septembre 1909 à St Moreil (23) – mort le 20 juin 1940 à Le Thillot (88) – combat.
Pratoucy Joseph Marcel – 624ème R.P. – né le 22 décembre 1907 à Pers (15) – mort le 6 février 1940 à Remiremont (88) – accident.
Servais Lucien Alexandre – 624ème R.P. – né le 9 juin 1906 à Paris (75) – mort le 30 janvier 1940 à Remiremont (88) – maladie.
Bataillons de Dragons Portés
Lesecq Fernand – 3ème B.D.P. – né le 27 avril 1918 à Tours (37) – mort le 21 juin 1940 à St Etienne les Rt (88).
Bataillons Autonomes Régionaux
Balandier Paul Edouard – B.A.R. n° 200 – centre secondaire de mobilisation n° 205 – né le 19 juillet 1896 au Val d’Ajol (88) – mort le 15 septembre 1939 à Remiremont (88) – hôpital mixte de Remiremont – fracture ouverte de la cuisse droite.
Marchal Henri André – 200ème B.A.R. – né le 4 décembre 1903 à St Maurice sur Moselle (88) – mort le 23 juin 1940 à Le Thillot (88) – combat.
Régiments Régionaux de protection
Canivet Robert – 64ème R.R.P. – né le 25 avril 1907 à Somme Bionne (51) – mort le 22 juin 1940 à Remiremont (88).
Mort le 20 juin et non pas le 22 juin.
Didierlaurent Nicolas Emile – 2ème R.R.P. – brigadier - né le 22 juillet 1903 à Rochesson (88) – mort le 21 juin 1940 à St Amé –(88) – combat.
Le brigadier Didierlaurent se trouve à l’intérieur de son char, à l’entrée de St Amé. Deux chars F.T. ont été placés en travers de la route, formant barrage.
A 7h30 du matin, une colonne allemande d’une centaine de véhicules, se présentent à l’entrée de St Amé. Elle est stoppée par une barricade en feu. Une autre colonne venant du Nord, attaque la position. Tout d’abord, c’est un Panzer II qui attaque au canon de 2 cm, mais sans résultats. C’est un Panzer III qui prend la suite avec son 3,7 Pak de tourelle.
Un des chars F.T. est touché et brûle ; son équipage arrive à s’échapper. Le brigadier Didierlaurent qui se trouve dans le second, ouvre le feu sur le Panzer III. Indifférent au fait que son char est touché et commence à brûler, il continue à ouvrir le feu avec son canon de 37 mm, jusqu’au moment où il sera touché mortellement. Son corps sera retrouvé carbonisé dans l’épave.
Bataillons de Chasseurs
Belhomme Louis Adolphe Claude – 1er B.C.Pyr – lieutenant - né le 26 avril 1908 à Brest (29) – mort le 20 juin 1940 à Le Thillot (88) – combat.
La compagnie du lieutenant Belhomme est positionnée sur la rive gauche de la Moselle. Au levé du jour, la compagnie ouvre le feu sur les allemands qui commencent à pénétrer dans le Thillot. Après une riposte violente des allemands, la compagnie se replie vers les extérieurs de la ville.
Selon certains témoignages, certain que sa compagnie ne résisterait pas longtemps, il aurait dit « Puisqu’il faut y rester, autant finir en chasseur ». C’est alors qu’il retira sa capote kaki, qui laissa apparaître son uniforme bleu de chasseur. Un F.M. à la hanche, il s’engagea au combat avec ses hommes. Il fut fauché par une rafale de mitrailleuse ou d’arme automatique.
Eyrieux Paul Henri Augustin – 2ème B.C.P. – capitaine - né le 16 juin 1902 à Berroughia (Algérie) – mort le 19 juin 1940 au ballon de Servance (88).
La fiche de décès mentionne « 2ème B.C.P. », il s’agit en fait du « 2ème B.C.Pyr. ». Le capitaine Eyrieux a établi son P.C. au refuge du ballon de Servance. Lorsque les chasseurs ouvrent le feu sur une colonne allemande qui monte vers le ballon, c’est la riposte allemande, aussi violente que rapide.
Les combats font rage et en fin d’après-midi, des tirs d’artillerie s’abattent sur le P.C. du 2ème B.C.Pyr. Le capitaine Eyrieux est mortellement touché, à l’âge de 38 ans. Notez par rapport à la fiche de décès, qu’il venant de fêter son anniversaire, le 16 juin.
Dépôts d’Infanterie
Bonnaire Bernard André Marie – DI 205 – né le 29 janvier 1909 à Lérouville (55) – mort le 6 juin 1940 à Remiremont (88)- 3, faubourg d’Hérival – Accident automobile.
Bouche Charles – D.I. 204 – né le 17 mai 1896 à Thorigny sur Marne (77) – mort le 19 juin 1940 à Remiremont (88).
Carrey Maurice Henri Marcel – D.I. 203 – né le 22 mai 1915 à Clichy (75) – mort le 20 juin 1940 à Remiremont (88).
Le bombardement par le Kampfgruppe Von Aerts, sous le commandement de l’Oberst du même nom, commence à 6h00 du matin. Le quartier Gobert est touché et commence à brûler vers 6h45. C’est durant cette période que Carrey sera tué.
Jacob André – 1ère C.P. – né le 25 novembre 1902 à Pfulgariesheim (67) – mort le 20 juin 1940 à Remiremont – combat.
La fiche mentionne la 1ère compagnie de passage, alors qu’il appartient au dépôt 204.
Jung Pierre Michel – D.I. 204 – né le 3 août 1908 à Tilstroff (57) – décédé le 20 juin 1940 à Remiremont.
Magron Joseph Louis Julien – né le 25 novembre 1901 à Laneveuville aux Bois (54) – mort le 20 juin 1940 à Remiremont (88) – combat.
Le bombardement par le Kampfgruppe Von Aerts, sous le commandement de l’Oberst du même nom, commence à 6h00 du matin. Le quartier Gobert est touché et commence à brûler vers 6h45. C’est durant cette période que Magron sera tué.
Reif Jean – D.I. 204 – né le 15 avril 1905 à Epping (57) – mort le 1er juillet 1940 à Remiremont (88) – suite de blessures.
Le bombardement par le Kampfgruppe Von Aerts, sous le commandement de l’Oberst du même nom, commence à 6h00 du matin. Le quartier Gobert est touché et commence à brûler vers 6h45. C’est durant cette période que Reif sera mortellement blessé.
Scheur Henri – né le 1er décembre 1900 à Schoppersten (67) – mort le 20 juin 1940 à Remiremont (88) – bombardement.
La fiche de décès mentionne Scheur, il s’agit en fait de « Scheuer ». Le bombardement par le Kampfgruppe Von Aerts, sous le commandement de l’Oberst du même nom, commence à 6h00 du matin. Le quartier Gobert est touché et commence à brûler vers 6h45. C’est durant cette période que Scheuer sera tué.
Vincent Jean Raymond Léon – D.I. 204 – né le 24 juillet 1917 à Lyon (69) – mort le 20 juin 1940 à Remiremont (88) – combat.
Régiments d’Artillerie de Défense Contre Avions
Desroches Elie Jean – 403ème R.A.D.C.A. – 14ème batterie d’autocanon – capitaine – né le 30 avril 1911 à St Romain -41) – mort le 25 juin 1940 à Bussang (88) – décédé des suites de ses blessures à l’hôpital.
Le capitaine Desroches commande la 14ème batterie du 5ème bataillon du 403ème R.A.D.C.A. Positionnée près du col des Croix, la batterie subit un tir violent de l’artillerie allemande.
L’autocanon de 75 du capitaine, est touchée par un des obus de 10,5 cm, le capitaine est grièvement blessé. Il est transporté à l’Hôpital Ordinaire d’Evacuation n° 9 à Bussang où il décédera le 25 juin.
Wolff Cyrille Sylvestre François – 403ème R.A.D.C.A. – né le 23 décembre 1911 à Schiltigheim (67) – mort le 17 juin 1940 à Remiremont.
Défense Aérienne du Territoire
Riedinger Charles – D.A.T. – né le 8 décembre 1901 à Hördt – mort le 22 juin 1940 à Remiremont (88) – combat.
Il n’est pas décédé le 22, mais le 20 juin.
Dépôts de Cavalerie
Plancon Henri – Dépôt de Cavalerie – né le 3 avril 1913 à Harbouey (54) – mort le 21 juin 1940 à Dommartin les Remiremont (88) – combat.
Centre de Fabrication du Pain
Aubin André François Bernard – C.F.P. – né le 1er juin 1907 à Criquetot – mort le 20 juin 1940 à Remiremont (88).
Commis et Ouvriers d’Administration
Balloux Gaston Paul – 23ème S.C.O.A. – né le né le 18 novembre 1917 à Villeparisis (77) – mort le 24 juin 1940 à Remiremont (88) – suite de ses blessures.
Kremer Albert André – 23ème S.C.O.A. – né le 27 mars 1897 à Reichshoffen (67) – mort le 20 juin 1940 à Rupt sur Moselle (88) – combat.
Escadrons du Train des Equipages Militaires
Géhin Georges Marcel – 20ème E.T.E.M. – né le 3 décembre 1898 dans les Vosges (88) – mort le 22 juin 1940 à Remiremont (88).
Mort le 20 juin et non pas le 22 juin.
Régiments et bataillons de Chars de Combat
Alexandre Roger Maurice Henri – 16ème B.C.C. – char 50591 – sergent - chef de char – né le 24 avril 1920 à Dijon (21) – mort le 19 juin 1940 à Faucogney (70) – combat.
Son char est aux prises avec les Panzers IV de la 2ème Panzer et des canons de 8,8 cm. Le blindé est touché par trois obus de 8,8 cm, le char prends feu, alors que le sergent Alexandre et le pilote, Marcel Chevallot sont tués. On retrouvera les deux corps carbonisés au fond de l’épave et l’identification sera très difficile.
Chevallot Clément Marcel – 16ème B.C.C. – char 50591 – pilote - né le 31 janvier 1919 à Rouelles (52) – décédé le 19 juin 1940 à Faucogney (70) – combat.
Son char est aux prises avec les Panzers IV de la 2ème Panzer et des canons de 8,8 cm. Le blindé est touché par trois obus de 8,8 cm, le char prends feu, alors que le sergent Alexandre et le pilote, Marcel Chevallot sont tués. On retrouvera les deux corps carbonisés au fond de l’épave et l’identification sera très difficile.
Cholley René Marcel – 16ème B.C.C. – char 50240 – caporal - né le 6 novembre 1916 à Grandoillars – mort le 19 juin 1940 à Faucogney (70) – combat.
La fiche de décès mentionne « Grandoillars », je pense qu’il s’agit plus précisément de « Grandvillars ». Son char est aux prises avec les Panzers IV de la 2ème Panzer et des canons de 8,8 cm. Le blindé est touché par les canons de 8,8 cm Flak. Le pilote est tué et le char commence à brûler. Le caporal réussit à sortir de la tourelle, mais à quelques mètres du blindé, il est fauché par une rafale de mitrailleuse.
Lachaud François Louis – 16ème B.C.C. – char 50240 – pilote - né le 14 février 1918 à Tulle (19) – décédé le 19 juin 1940 à Faucogney (70) – combat.
Son char est aux prises avec les Panzers IV de la 2ème Panzer et des canons de 8,8 cm. Le blindé est touché par les canons de 8,8 cm Flak. Le pilote est tué et le char commence à brûler. On retrouvera le corps carbonisé de François Lachaud dans l’épave.
Philippe Michel Jean Marie – 506ème R.C.C. – pilote - né le 6 novembre 1918 à Remiremont – mort le 19 juin 1940 à Le Thillot (88) – combat.
La fiche de décès mentionne « Le Thillot » comme commune de décès, ce qui est faux. Les chars R35 du 506ème se trouvent à 200 mètres du col des Croix, sur la route stratégique. Le lieutenant Nathan qui commande le groupe de trois R35, reçoit l’autorisation de mettre ses chars à l’abri.
C’est au moment du départ que le char du sergent Bernard est touché de plein fouet par un 21 cm. le sergent arrive à sortir du blindé en feu, mais son pilote, Michel Philippe meurt à son poste.
Tiphine François Edouard Pierre – 16ème B.C.C. – caporal-chef - né le 26 mai 1919 à Manzat (63) – mort le 19 juin 1940 à Faucogney - Combat.
Le caporal Chef a trouvé la mort à bord de son char R35. Il était alors aux prises avec les Panzers IV de la 2ème Panzer, de plus ils doivent éviter les tirs destructeurs de canons de 8,8 cm Flak. Son char manœuvre dans un pré pour se mettre en position face à un objectif qu’il a repéré.
Le char stoppe, la tourelle tourne en direction de son but, c’est à ce moment là que deux obus de 8,8 cm frappe la tourelle. Pierre Tiphine est tué sur le coup.
Forces Françaises de l’Intérieur
Bosselmayer André - F.F.I. maquis du Haut-Bois – né le 29 septembre 1923 à Eloyes (88) – mort le 25 septembre 1944 à St Etienne les Rt (88) – combat.
Cipollini Robert Jules – F.F.I. maquis d’Eloyes (88) – né le 4 janvier 1910 à Ferdrupt (88) – mort le 25 septembre 1944 à St Etienne les Rt (88).
Nurdin Maurice Paul – F.F.I. – né le 29 juin 1920 à St Maurice sur Moselle (88) – mort le 25 septembre 1944 à St Etienne les Rt (88) – combat.
Trinquart Louis – F.F.I. – né le 60 octobre 1901 à Eloyes (88) – mort le 15 septembre 1944 à St Etienne les Rt (88) – combat.
Unités inconnues
Diemunsh Edouard – lieu de naissance inconnu – mort en septembre 1939 à Dommartin les Remiremont (88).
Guyot Paul – né le 11 janvier 1902 à Ottigneville (88) – mort le 14 mars 1940 à Remiremont – suite de blessures.
Nodari Gaëtan Jean – né le 7 juillet 1906 à Cornimont (88) – mort le 15 juin 1940 à Remiremont (88).
Pardoens Emile Henri Georges – né le 21 septembre 1901 à Le Syndicat (88) – mort le 18 juin 1940 à St Maurice sur Moselle – accident.
Roussel Albert – né le 27 août 1900 à Rupt sur Moselle (88) – mort le 29 février 1940 à Pouxeux (88).
Affler Jean – 79ème R.I.F. – né le 27 octobre 1907 à Maring (Allemagne) – mort le 19 juin au col du Mont de Fourche (70) – tué à sa pièce.
(Voir récit Hauprich). Là encore, la fiche de décès est erronée, puisqu’il est décédé avec Hauprich et Roeder le 19 juin.
Barre Emile – 168ème R.I.F. – né le 21 mai 1910 à Hayange (57) – mort le 20 juin 1940 à Rupt sur Moselle (88).
Orthographié sur le J.M.O. Emile Barret Waldemar du Moulin. Les hommes du 168ème R.I.F. ont préparés la défense de Rupt sur Moselle, avec des barricades, camouflés derrière les fenêtres avec des grenades et bouteilles d’essence, dans les caves, dont les soupiraux donnent dans la rue principale. L’attaque a lieu à 18h00 et se calme vers 20h00.
C’est durant cette période que Barre sera touché mortellement. Son corps passera la nuit dans la rue à l’endroit où il est tombé.
Baudelle Julien Henri – 168ème R.I.F. – né le 23 février 1912 à Divion (62) – mort le 27 juin 1940 à Dommartin les Remiremont (88) – combat.
Bichat Jacques Albert – 153ème R.I.F. – né le 9 février 1908 à Dijon (21) – mort le 20 juillet 1940 à Remiremont – 3 faubourg d’Hérival.
Bischoff Albert – 168ème R.I.F. – né le 12 septembre 1914 à Hettange Grande (57) – mort le 20 juin 1940 au col du Mont de Fourche (70).
Il n’est pas mort au col du Mont de Fourche, mas à Rupt. Les hommes du 168ème R.I.F. ont préparés la défense de Rupt sur Moselle, avec des barricades, camouflés derrière les fenêtres avec des grenades et bouteilles d’essence, dans les caves, dont les soupiraux donnent dans la rue principale. L’attaque a lieu à 18h00 et se calme vers 20h00.
C’est durant cette période qu’Oliger sera touché mortellement. Son corps passera la nuit dans la rue à l’endroit où il est tombé.
Chenoy Georges Edouard Louis – 168ème R.I.F. – né le 9 mars 1910 à Paris (75) – mort le 20 juin 1940 à La Rosière (70).
Voir le récit de Le Ralle Joseph. Orthographié « Chenon » dans les documents du 168ème R.I.F. Il sera inhumé dans le jardin de l’école de La Rosière.
Danner René – 79ème R.I.F. – né le 8 novembre 1916 à St Hyppolyte (68) – mort le 20 juin 1940 à Remiremont – combat.
De Bovis Marie Paul Raymond – 168ème R.I.F. – né le 21 mai 1909 à Reims (51) – mort le 18 juin 1940 à Remiremont (88).
Descamps Georges – 168ème R.I.F. – né le 23 août 1901 à Wervicq Sud (59) – mort le 20 juin 1940 à Rupt sur Moselle.
Les hommes du 168ème R.I.F. ont préparés la défense de Rupt sur Moselle, avec des barricades, camouflés derrière les fenêtres avec des grenades et bouteilles d’essence, dans les caves, dont les soupiraux donnent dans la rue principale. L’attaque a lieu à 18h00 et se calme vers 20h00.
C’est durant cette période que Descamps sera touché mortellement. Son corps passera la nuit dans la rue à l’endroit où il est tombé.
Dumoulin Waldemar – 168ème R.I.F. – né le 1er août 1901 à Roubaix (59) – mort en juin 1940 à Rupt sur Moselle (88).
Dupouy René – 168ème R.I.F. – né le 11 juillet 1915 à Cauna (40) – mort le 22 juin 1940 à Remiremont (88).
Il sera grièvement blessé lors des combats de La Rosière du 20 juin. Il décédera dans un hôpital de Remiremont.
Gasquet Albert Pierre – 79ème R.I.F. - né le 16 février 1904 en Corrèze – mort le 21 juin 1940 à St Etienne les Rt (88) – combat.
Décédé le 20 juin et non pas le 21. Son corps sera retrouvé aux Grands Moulins.
Geeraert Daniel Constant Germain – 168ème R.I.F. – 2ème bataillon - né le 17 décembre 1920 dans le Nord – mort le 20 juin 1940 à St Amé – suite de ses blessures.
Il n’est pas mort le 20, mais le 21 juin. Quelques éléments du 2ème bataillon se trouvent à St Amé pour la défense de la commune. Posté aux barricades, c’est après 7h30 du matin, que le contact est pris avec une colonne allemande.
Les hommes du 168ème ouvrent le feu, accompagnés en cela par les deux chars F.T. qui forment barricade sur la route. Un Panzer II, puis un Panzer III attaquent la barricade. C’est lors de cet assaut, que Geeraert trouvera la mort.
Hauprich Jean Pierre André – 168ème R.I.F. – sergent-chef - né le 29 décembre 1911 à Kuntzig (55) – mort le 19 juin 1940 au col du Mont de Fourche (70) – combat – tué à sa pièce.
Le chef Hauprich appartient au troisième bataillon. Il est positionné avec son canon de 25, au col du Mont de Fourche, et depuis le sommet bat la route qui descend vers Corravillers. L’engagement a lieu en fin d’après-midi, vers 17h30.
Hauprich et ses hommes ouvrent le feu sur une colonne de chars. La pièce de 25 est efficace et immobilise plusieurs chars en tête de colonne. Malheureusement, ils sont repérés par un panzer IV. Le char ouvre le feu avec son canon de 75.
Hauprich, Affler et Roeder sont tués, les autres sont blessés, à l’exception d’un servant, le soldat Sibilia qui réussira à s’éloigner.
Hermann Auguste – 79ème R.I.F. – né le 27 septembre 1912 à Hoenheim (68) – mort le 18 juin 1940 à Remiremont (88).
Kallenbrum Paul Edouard André – 79ème R.I.F. – né le 5 juillet 1918 à Vendôme (41) – mort le 22 juin 1940 à Remiremont (88) – combat.
Orthographié également « Hallenbrun ». Il n’est pas décédé au combat, mais à l’hôpital Charlet des suites de ses blessures.
Kraemer Albert – 168ème R.I.F. – caporal-chef - lieu de naissance inconnu – mort le 20 juin 1940 au Col d Mont de Fourche (70) – combat.
Orthographié sur les documents d’époque « Krémer ». Il n’est pas mort au col du Mont de Fourche, mais à Rupt. Les hommes du 168ème R.I.F. ont préparés la défense de Rupt sur Moselle, avec des barricades, camouflés derrière les fenêtres avec des grenades et bouteilles d’essence, dans les caves, dont les soupiraux donnent dans la rue principale. L’attaque a lieu à 18h00 et se calme vers 20h00.
C’est durant cette période qu’Oliger sera touché mortellement. Son corps passera la nuit dans la rue à l’endroit où il est tombé.
L’honoré Michel André – 168ème R.I.F. – né le 3 juin 1918 à La Ferté Sur Jouare (77) – mort le 21 juin 1940 à Remiremont (88) – combat.
Il n’a pas été tué au combat, mais à l’hôpital militaire de Remiremont.
Lancelot André Serge Jean – 79ème R.I.F. – caporal - né le 30 juin 1914 – mort le 19 juin 1940 à Remiremont (88).
Le caporal Lancelot sera grièvement blessé à sa mitrailleuse. Lancelot faisait partie de la section de l’aspirant Grosbuis, de la C.M. 9 du lieutenant Georges. La section se positionne près d’un enclos du service des eaux en bordure de la route du Val d’Ajol.
Deux mitrailleuses sont à droite de la route, les deux autres à gauche dans le ravin. L’aspirant a même fait édifier avec l’aide des habitants une barricade à 50 mètres de ses pièces. C’est à 7h00 du matin que le contact est pris.
C’est lors de ce combat que le caporal sera touché. Il sera transporté à l’hôpital Charlet où il décédera dans la soirée. Il avait 26 ans.
Larrère Roger Jean – 37ème R.I.F. – adjudant-chef – né le 31 décembre 1911 à Prèchacq (40) – mort le 21 juin 1940 à Le Syndicat (88) – combat.
La fiche de décès mentionne « Prèchacq », alors qu’il s’agit de « Préhacq-les-Bains ». Il a été tué dans la
Lecocq-Vallon Georges – 168ème R.I.F. – C.M. 6 – lieutenant – né le 12 avril 1902 à Paris 8ème (75) – mort le 6 juillet 1940 à Montbéliard – suite de blessures.
J’ai indiqué ce nom, car le lieutenant a été grièvement blesser à la tête de sa compagnie, pour la défense de Maxonchamp. Récupéré après la bataille de Maxonchamp, mais trop tardivement au vu de ses sérieuses blessures, il succombera dans une formation sanitaire allemande à Montbéliard.
Le Ralle Joseph – 168ème R.I.F. – C.M. 10 – lieutenant - né le 15 février 1900 à St Cornec (22) – mort le 20 juin 1940 à La Rosière (70) – combat.
Le lieutenant Le Ralle, commande une section de la 10ème compagnie de mitrailleuses du 3ème bataillon du 168ème R.I.F. il est posté à 30 mètres de l’école de la Rosière.
Il a en face de lui, le Kampfgruppe von Priwittz de la 2ème Panzerdivision. C’est lors du combat, d’une très grande violence, que le lieutenant est tué près de sa dernière mitrailleuse. Il sera inhumé dans le jardin de l’école avec trois autres hommes, Gaston Pezé, Georges Chenon et le sergent Valentin.
Linck Richard Stéphane – 168ème R.I.F. – né le 10 septembre 1905 à Lingolsheim (67) – mort le 20 juin 1940 à Rupt sur Moselle (88) – combat.
Les hommes du 168ème R.I.F. ont préparés la défense de Rupt sur Moselle, avec des barricades, camouflés derrière les fenêtres avec des grenades et bouteilles d’essence, dans les caves, dont les soupiraux donnent dans la rue principale. L’attaque a lieu à 18h00 et se calme vers 20h00.
C’est durant cette période que Linck sera touché mortellement. Son corps passera la nuit dans la rue à l’endroit où il est tombé.
Lion Marcel – 168ème R.I.F. – né le 10 septembre 1907 à Brotdorf (Allemagne) – mort le 20 juin 1940 à Rupt sur Moselle (88).
Les hommes du 168ème R.I.F. ont préparés la défense de Rupt sur Moselle, avec des barricades, camouflés derrière les fenêtres avec des grenades et bouteilles d’essence, dans les caves, dont les soupiraux donnent dans la rue principale. L’attaque a lieu à 18h00 et se calme vers 20h00.
C’est durant cette période que Lion sera touché mortellement. Son corps passera la nuit dans la rue à l’endroit où il est tombé.
Martin Henri Denis Marcel – 168ème R.I.F. – né le 15 mai 1915 à Huley St Leu (62) – mort le 20 juin 1940 à Maxonchamp (88). Bombardement.
Il appartient à la section Borre qui se trouve à Maxonchamp. Occupé avec elle, à abattre des platanes sur la route, sur ordre du lieutenant Lecoq-Vallon, il est touché mortellement avec le sergent Poulin, los du bombardement qui vient de reprendre.
Mattel Joseph – 79ème R.I.F. – né le 6 mars 1915 à Leitersweiller (67) – mort le 19 juin 1940 à Remiremont (88).
Oliger Henri André Georges – 168ème R.I.F. – né le 2 mai 1919 à Troyes (10) – mort le 20 juin 1940 à Rupt sur Moselle (88) – combat.
Les hommes du 168ème R.I.F. ont préparés la défense de Rupt sur Moselle, avec des barricades, camouflés derrière les fenêtres avec des grenades et bouteilles d’essence, dans les caves, dont les soupiraux donnent dans la rue principale. L’attaque a lieu à 18h00 et se calme vers 20h00.
C’est durant cette période qu’Oliger sera touché mortellement. Son corps passera la nuit dans la rue à l’endroit où il est tombé.
Peze Firmin Léon Gaston – 168ème R.I.F. – né le 29 mars 1916 à Eu (76) – mort le 20 juin 1940 à La Rosière (70).
Voir le récit de Le Ralle Joseph. Orthographié « Pezé » dans les documents du 168ème R.I.F. Pezé sera inhumé dans le jardin de l’école de La Rosière.
Poulin Gustave Mary Julien Auguste – 168ème R.I.F. – sergent - né le 14 avril 1916 à Cosne (58) – mort le 20 juin 1940 à Rupt Sur Moselle (88) – bombardement.
Il n’a pas été tué à Rupt, mais à côté de Maxonchamp. Il appartient à la section Borre qui se trouve à Maxonchamp. Occupé avec elle, à abattre des platanes sur la route, sur ordre du lieutenant Lecoq-Vallon, il est touché mortellement avec son camarade Henri Martin, los du bombardement qui vient de reprendre.
Roeder Jean Pierre – 168ème R.I.F. – né le 14 août 1907 à Thionville (57) – mort le 20 juin 1940 au col du Mont de Fourche (70) – combat – tué à sa pièce.
(Voir récit Hauprich). A noter que la fiche de décès mentionne le 20 juin, ce qui est faux. Il est décédé le 19 juin avec Hauprich et Affler.
Roux Michel Marie Elie Louis – 168ème R.I.F. – 2ème bataillon - sergent-chef – né le 2 février 1908 à Etaples (62) – mort le 21 juin 1940 à Vecoux (88) – combat.
Les hommes du 168ème R.I.F. se sont calfeutrés dans les caves, dont les soupiraux donnent sur la place. Ils sont prêts à en découdre. A 4h15, les chars allemands arrivent sur la place et ouvrent le feu sur les habitations et les soupiraux des caves.
Des Schützen suivent les blindés ; un camion allemand abandonné lors d’une première tentative d’attaque est récupéré et se retire avec les blindés. C’est durant cette attaque que le sergent-chef Roux est tué.
Serville Louis Charles – 168ème R.I.F. – né le 9 février 1912 à Rouvray (62) – mort le 20 juin 1940 à Rupt sur Moselle (88).
Starke louis – 79ème R.I.F. – né le 15 décembre 1905 à Strasbourg (67) – mort le 15 juin 1940 à Remiremont (88) – combat.
Sa fiche de décès mentionne « le 15 juin », alors que c’est le 19 qu’il est décédé.
Sueur Alfred – 168ème R.I.F. – né le né le 19 février 1908 à Campagne les Boulonnais (62) – mort le 20 juin 1940 à Vecoux.
Il n’est pas décédé le 20 juin, mais le 21. Les hommes du 168ème R.I.F. se sont calfeutrés dans les caves, dont les soupiraux donnent sur la place. Ils sont prêts à en découdre. A 4h15, les chars allemands arrivent sur la place et ouvrent le feu sur les habitations et les soupiraux des caves.
Des Schützen suivent les blindés ; un camion allemand abandonné lors d’une première tentative d’attaque est récupéré et se retire avec les blindés. C’est durant cette attaque que le sergent-chef Roux est tué.
Valentin Jean Félix – 168ème R.I.F. – sergent – né le 10 février 1899 à La Bresse (88) – mort le 20 juin à La Rosière (70) – combat.
Voir le récit de Le Ralle Joseph. Le sergent Valentin sera inhumé dans le jardin de l’école de La Rosière.
Régiments d’Infanterie
Barrier Henri Alexandre – 317ème R.I. – né le 8 février 1908 à Aubigne – mort le 20 juin 1940 à St Maurice sur Moselle (88) – combat.
Cheval Raymond Louis – 329ème R.I. – né le 28 février 1909 à St Martin du Vivier (76) – mort le 15 juin 1940 à St Nabord (88).
Dangreau Evrard – 162ème R.I. – caporal - né le 4 janvier 1912 à Liévin (62) – mort le 21 juin 1940 à St Etienne les Rt (88) – combat.
Son corps fut retrouvé près de l’usine des Grands Moulins.
Gallois Georges Emile – 26ème R.I. – né le 4 février 1916 à Mailly le Camp (10) – mort le 20 juin 1940 à Remiremont (88) – suite de ses blessures.
Krust Eugène Léon Alfred – 26ème R.I. – sergent - né le 18 avril 1904 à Saverne (67) – mort le 21 juin 1940 à St Etienne les Rt (88).
Son corps fut retrouvé près de l’usine des Grands Moulins.
Morit Dominique Albert Maurice Léon – 317ème R.I. – né le 27 décembre 1910 à Bretignolle sur Mer (85) – mort le 20 juin 1940 à St Maurice sur Moselle (88)
Muller Bruder Maurice Louis – 317ème R.I. – né le 18 juin 1913 à Paris (75) – mort le 20 juin 1940 à St Maurice sur Moselle (88).
Multin Albert – 26ème R.I. – né le 19 février 1915 à St Martin du Mont (01) – mort le 20 juin 1940 à Remiremont (88).
Le bombardement par le Kampfgruppe Von Aerts, sous le commandement de l’Oberst du même nom, commence à 6h00 du matin. Le quartier Gobert est touché et commence à brûler vers 6h45. C’est durant cette période que Multin sera tué.
Palanque Bernard Louis – 314ème R.I. – né le 6 mai 1909 à Chartres (28) – mort le 20 juin 1940 à St Maurice sur Moselle (88) – combat.
Rioult de Neuville Ernest louis Marie Joseph – 329ème R.I. – né le 23 novembre 1897 à Courtonne la Meudrac (14) – mort le 15 juin 1940 à St Nabord (88) – combat.
Robillard Léon Paul Joseph – 106ème R.I. – né le 31 décembre 1915 à St Siméon – mort le 15 juin 1940 à St Nabord (88).
Thiebaut Charles René – 208ème R.I. – sergent - né le 26 janvier 1902 à Serécourt (88) – mort le 3 juillet 1940 à Remiremont (88).
Bataillons d’Ouvriers d’Artillerie
Lalouette Raymond – 22ème B.O.A. P.M.A. – né le 31 décembre 1899 à Levignen (60) – mort le 18 juin 1940 à St Etienne les Rt (88) – combat.
Pecheu Lucien Marcel – 6ème B.O.A. – né le 12 mars 1894 à Vitry le François (51) – mort le 20 juin 1940 à Remiremont (88).
Groupes de Reconnaissance de Division d’infanterie
Bouzigues Ismaël Marius Anthonin – 39ème G.R.D.I. – né le 22 septembre 1918 à Estampures (65) – mort le 22 juin 1940 à Remiremont (88).
Descours Lucien – 51ème G.R.D.I. – né le 11 février 1913 à Auxerre (89) – mort le 24 juin 1940 à Remiremont (88).
Dalloz Jean Léon Auguste Victor – 39ème G.R.D.I. – peloton 25 - brigadier-chef - né le 13 avril 1915 à St Claude 539) – décédé le 20 juin 1940 à Gérardmer (88) _ combat.
La fiche de décès mentionne « Gérardmer » ce qui est totalement faux. Voici ce que dit le lieutenant de Salettes qui se trouve en compagnie du brigadier-chef, à proximité du pont Le Prieur.
« A 9h30, le pont saute. Le brigadier-chef Dalloz est tué à côté de moi. J’aperçois de l’autre côté une colonne de chars arrêtés. Impossible de les compter, mais ils sont nombreux, on ne voit que des tourelles ! ».
Reste à savoir si le brigadier-chef a été tué par la déflagration de l’explosion du pont ou par des tirs allemands. Ceci étant, je pencherais pour la deuxième solution, puisque le lieutenant ne semble pas mentionner de gênes ou blessures occasionnées par l’explosion.
Forbault Alexandre Jean – 51ème G.R.D.I. – né le 11 août 1913 à Mareuil sur Arnon (18) – mort le 21 juin 1940 à St Etienne les Rt (88).
Décédé le 20 juin et non pas le 21.
Laumonier Robert Cyrille – 51ème G.R.D.I. – né le 9 mai 1911 à Carrières sur Seine (78) – mort le 21 juin 1940 à St Etienne les Rt (88).
Legallet Désiré François – 51ème G.R.D.I. – né le 17 mai 1911 à Mesnil Rognes – mort le 28 juin 1940 à Remiremont (88) – suite de Blessures.
Moreau René Marie – 51ème G.R.D.I. – né le 8 août 1912 à Neuil (37) – mort à Remiremont (88) – suite de blessures.
Roulland Marcel Auguste René – 51ème G.R.D.I. – lieutenant - né le 8 août 1912 à Rouen (76) – mort le 20 juin 1940 à Remiremont (88).
Le lieutenant Roulland sera tué à la tête de sa patrouille, lors d’un engagement avec l’ennemi, sur la route de Plombières. La patrouille fut la troisième envoyée par le chef d’escadron Gigandet, vers Plombières, le 19 juin, et non pas le 20. Donc la fiche de décès est erronée.
Régiments d’Artillerie
Bougel Henri Léon – 69ème R.A. – né le 15 juillet 1916 à Uzemain (88) – mort le 20 juin 1940 à Rupt sur Moselle (88) – combat.
Là encore, la fiche de décès mentionne 69ème R.A., alors qu’il s’agit du 69ème R.A.M.F. le 3ème groupe est en position dans la vallée, et attend de pied ferme, avec ses six pièces de 155, les troupes allemandes qui attaquent le Mont de Fourche.
Lorsque les premiers chars apparaissent sur la route qui descend du col, les pièces tirent à vue. La n° 8 est mise hors de combat par plusieurs salves. C’est à ce moment là, que Bougel est tué.
Delot Lucien François – 2ème R.A.L. – né le 1er août 1910 à Agnières (80) – mort le 20 juin 1940 à Corravillers (70).
La fiche de décès est erronée. Le canonnier Delot appartient au 26ème R.A. et non pas au 2ème R.A.L. Il est décédé le 19 juin et non pas le 20, et encore moins à Corravillers, puisqu’il est tué dans la montée du col du Mont de Fourche.
Appartenant à la 8ème batterie, il venait de quitter avec elle, Faucogney après l’ordre de repli qui avait été donné à 15h00. La batterie après avoir attelée sous le bombardement, remonte lentement (traction hippomobile), la route sinueuse qui mène au Mont de Fourche. Repérée par un avion allemand, elle est l’objet d’un tir d’artillerie de 10,5 cm, assez violent.
Lorsqu’elle arrive à environ 150 mètres du col, le fourneau de mine que les sapeurs français du génie de la 3ème armée, avaient préparée le matin même, saute. Il est 17h45. Prise au piège, et avec les chars à ses trousses, elle ne peut se retourner, les hommes et chevaux affolés et aveuglés par les poussières de l’explosion.
Les chars arrivent sur eux et ouvrent le feu au canon et à la mitrailleuse, balayant, écrasant tout se qui se trouve sur leur passage. C’est à ce moment là, que le canonnier Delot est tué.
Depierre François Marie Edouard Paul Louis – 69ème R.A. – né le 24 novembre 1911 à Grandvilliers (88) – mort le 19 juin 1940 à Château-Lambert (70).
La fiche de décès mentionne « 69ème R.A. » alors qu’il s’agit du « 69ème R.A.M.F. ». De plus, il n’est pas décédé à Château-Lambert, mais au fort du même nom. Le lieutenant Depierre est officier de tir à la 3ème batterie. La batterie se positionne sur une plateforme devant le fort de Château-Lambert.
Elle n’a pas le temps de s’organiser qu’elle fait l’objet d’un bombardement violent, certainement repérée par le Henschel qui rode constamment à basse altitude.
C’est à ce moment là, que le lieutenant Depierre est tué par le même obus qui blessera son supérieur, le lieutenant Philippon.
Gaudry André Henri – 69ème R.A. – 3ème groupe - né le 26 février 1914 à Avesnes le sec (59) – mort le 15 juillet 1940 à Remiremont (88) – suite de blessures.
Là encore, la fiche de décès mentionne 69ème R.A., alors qu’il s’agit du 69ème R.A.M.F. le 3ème groupe est en position dans la vallée, et attend de pied ferme, avec ses six pièces de 155, les troupes allemandes qui attaquent le Mont de Fourche.
Lorsque les premiers chars apparaissent sur la route qui descend du col, les pièces tirent à vue. La n° 8 est mise hors de combat par plusieurs salves. C’est à ce moment là, que Gaudry est blessé grièvement. Il sera évacué à l’hôpital Charlet où il décédera le 15 juillet.
Julhes Jean – 53ème R.A. – né le 16 novembre 1902 à St Evêques de Mallert (15) – mort le 21 juin 1940 à St Maurice sur Moselle (88).
Mercier Maurice Marie Joseph – 69ème R.A.M.F. – 2ème batterie - maréchal des logis - né le 11 avril 1904 à Paris (75) – mort le 19 juin 1940 à Croix sur Wosges.
La fiche de décès mentionne « Croix sur Wosges » ce qui est faux. Il appartient à la 2ème batterie qui est positionnée avec la 3ème batterie devant le fort de Château-Lambert. C’est lors du bombardement que le maréchal des logis sera tué.
Moutaux Louis Nicolas – 26ème R.A. – né le 8 janvier 1908 à Chauvoncourt (55) – mort le 21 juin 1940 à St Etienne les Rt (88).
Il n’est pas mort le 21 juin, mais le 20 juin.
Pérard Benoit – 53ème R.A.D. – 14ème batterie - né le 22 mai 1908 à St Forgeux l’Espinasse (42) – mort le 19 juin 1940 à Lepuy-Gy (90) – combat.
Le canonnier Pérard n’est pas tué à Lepuy-Gy, mais au ballon d’Alsace. Les 155 mm de la 14ème batterie se trouvent au ballon d’Alsace, entre le carrefour routier et le Grand Hôtel du ballon. La batterie qui est sous les ordres du capitaine Amouretti, ouvrent le feu à 9h45, sur une batterie allemande.
La batterie ennemie se replie. Un avion allemand repère la batterie du 53ème R.A.D., les allemands ripostent vigoureusement par un tir de plus de cinquante coups. C’est à ce moment là que le canonnier Pérard est tué.
Philippon Antoine Auguste – 69ème R.A. – 3ème batterie – lieutenant - né à Déols (36) – mort le 19 juin 1940 à Le Thillot (88) – combat.
La fiche de décès mentionne « 69ème R.A. » alors qu’il s’agit du « 69ème R.A.M.F. ». De plus, il n’est pas décédé au combat, mais à l’hôpital. La 3ème batterie se positionne sur une plateforme devant le fort de Château-Lambert. Elle n’a pas le temps de s’organiser qu’elle fait l’objet d’un bombardement violent, certainement repérée par le Henschel qui rode constamment à basse altitude.
C’est à ce moment là, que le lieutenant Philippon est touché. Il sera immédiatement transféré à l’hôpital du Thillot, où il décédera dans la soirée de ses graves blessures.
Roussel André Ernest Fernand – 53ème R.A. – né le 30 mars 1903 à Grandry (63) – mort le 20 juin 1940 à St Maurice sur Moselle – bombardement.
La fiche de décès mentionne « 53ème R.A. », il s’agit en fait du « 53ème R.A.D. ».
Vauthier Henri Georges – 69ème R.A. - né le 4 mars 1906 à Sanchey (88) – mort le 20 juin 1940 à Rupt sur Moselle (88) – combat.
Là encore, la fiche de décès mentionne 69ème R.A., alors qu’il s’agit du 69ème R.A.M.F. le 3ème groupe est en position dans la vallée, et attend de pied ferme, avec ses six pièces de 155, les troupes allemandes qui attaquent le Mont de Fourche.
Lorsque les premiers chars apparaissent sur la route qui descend du col, les pièces tirent à vue. La n° 8 est mise hors de combat par plusieurs salves. C’est à ce moment là, que Vauthier est tué.
Régiments et Bataillons du Génie
Barba André René – 222ème B.G. – né le 18 août 1913 à Soissons (02) – mort le 20 juin 1940 à Remiremont (88) – quartier Gobert – bombardement.
Le bombardement par le Kampfgruppe Von Aerts, sous le commandement de l’Oberst du même nom, commence à 6h00 du matin. Le quartier Gobert est touché et commence à brûler vers 6h45. C’est durant cette période que Barba sera tué.
Courreaux Gaston Henri – 10ème R.G. – sous-lieutenant - né le 10 août 1912 à Chalon sur Saône (71) – mort le 20 juin 1940 à Le Thillot (88).
Le sous-lieutenant Courreaux, le lieutenant Panier, les sapeurs Toufflet (conducteur) et Krait se trouve à bord d’un véhicule du génie du 13ème corps. Leur voiture stoppe à 2h00 du matin devant la mairie du Thillot, alors que la ville est à 80% occupée par les allemands.
On ne comprend pas ce qu’ils font là, ils ne donnaient plus signe de vie depuis deux jours, alors qu’ils avaient reçu l’ordre de leur supérieur, le capitaine Panerat, de préparer les dispositifs de destructions des ponts de la Moselle. Le pont de la Moselle a sauté à 22h00, ce qui leur laissait le temps de fuir vers Gérardmer.
Toujours est il, qu’ils se trouvent devant la mairie, c’est à ce moment là, qu’ils reçoivent une sommation de se rendre. Le conducteur, le sapeur Toufflet, enclenche la marche arrière ce qui déclenche un feu nourri de la part des Schützen. La voiture est criblée de balles ; Toufflet est grièvement blessé, Krait est blessé lui aussi, et mourra dans l’heure.
Le sous-lieutenant Courreaux est tué sur le coup. Seul le lieutenant Panier, légèrement touché et en état de choc, sera fait prisonnier.
Krait François Albin – 10ème R.G. - compagnie Hors Rang – né le 15 août 1915 à Trieste (Italie) – mort le 20 juin 1940 à Le Thillot (88) – combat – par balle.
Voir Récit Courreaux Gaston Henri.
Régiments de Pionniers
Blouin Armand Henri Jean – 422ème R.P. – né le 18 août 1916 à La Romagne (49) – mort le 10 juin 1940 près de Remiremont (88).
Brechard Roger Antoine – 613ème R.P. – né le 31 janvier 1900 à Billon (63) – mort le 20 juin 1940 à Le Ménil (88) – bombardement – par éclats d’obus.
Bregheon Fernand – 613ème R.P. – né le 28 mars 1912 à Luzillot (63) – mort le 20 juin 1940 à Le Ménil (88) – bombardement – par éclats d’obus.
Fombonne André Auguste – 613ème R.P. – né le 19 septembre 1909 à St Moreil (23) – mort le 20 juin 1940 à Le Thillot (88) – combat.
Pratoucy Joseph Marcel – 624ème R.P. – né le 22 décembre 1907 à Pers (15) – mort le 6 février 1940 à Remiremont (88) – accident.
Servais Lucien Alexandre – 624ème R.P. – né le 9 juin 1906 à Paris (75) – mort le 30 janvier 1940 à Remiremont (88) – maladie.
Bataillons de Dragons Portés
Lesecq Fernand – 3ème B.D.P. – né le 27 avril 1918 à Tours (37) – mort le 21 juin 1940 à St Etienne les Rt (88).
Bataillons Autonomes Régionaux
Balandier Paul Edouard – B.A.R. n° 200 – centre secondaire de mobilisation n° 205 – né le 19 juillet 1896 au Val d’Ajol (88) – mort le 15 septembre 1939 à Remiremont (88) – hôpital mixte de Remiremont – fracture ouverte de la cuisse droite.
Marchal Henri André – 200ème B.A.R. – né le 4 décembre 1903 à St Maurice sur Moselle (88) – mort le 23 juin 1940 à Le Thillot (88) – combat.
Régiments Régionaux de protection
Canivet Robert – 64ème R.R.P. – né le 25 avril 1907 à Somme Bionne (51) – mort le 22 juin 1940 à Remiremont (88).
Mort le 20 juin et non pas le 22 juin.
Didierlaurent Nicolas Emile – 2ème R.R.P. – brigadier - né le 22 juillet 1903 à Rochesson (88) – mort le 21 juin 1940 à St Amé –(88) – combat.
Le brigadier Didierlaurent se trouve à l’intérieur de son char, à l’entrée de St Amé. Deux chars F.T. ont été placés en travers de la route, formant barrage.
A 7h30 du matin, une colonne allemande d’une centaine de véhicules, se présentent à l’entrée de St Amé. Elle est stoppée par une barricade en feu. Une autre colonne venant du Nord, attaque la position. Tout d’abord, c’est un Panzer II qui attaque au canon de 2 cm, mais sans résultats. C’est un Panzer III qui prend la suite avec son 3,7 Pak de tourelle.
Un des chars F.T. est touché et brûle ; son équipage arrive à s’échapper. Le brigadier Didierlaurent qui se trouve dans le second, ouvre le feu sur le Panzer III. Indifférent au fait que son char est touché et commence à brûler, il continue à ouvrir le feu avec son canon de 37 mm, jusqu’au moment où il sera touché mortellement. Son corps sera retrouvé carbonisé dans l’épave.
Bataillons de Chasseurs
Belhomme Louis Adolphe Claude – 1er B.C.Pyr – lieutenant - né le 26 avril 1908 à Brest (29) – mort le 20 juin 1940 à Le Thillot (88) – combat.
La compagnie du lieutenant Belhomme est positionnée sur la rive gauche de la Moselle. Au levé du jour, la compagnie ouvre le feu sur les allemands qui commencent à pénétrer dans le Thillot. Après une riposte violente des allemands, la compagnie se replie vers les extérieurs de la ville.
Selon certains témoignages, certain que sa compagnie ne résisterait pas longtemps, il aurait dit « Puisqu’il faut y rester, autant finir en chasseur ». C’est alors qu’il retira sa capote kaki, qui laissa apparaître son uniforme bleu de chasseur. Un F.M. à la hanche, il s’engagea au combat avec ses hommes. Il fut fauché par une rafale de mitrailleuse ou d’arme automatique.
Eyrieux Paul Henri Augustin – 2ème B.C.P. – capitaine - né le 16 juin 1902 à Berroughia (Algérie) – mort le 19 juin 1940 au ballon de Servance (88).
La fiche de décès mentionne « 2ème B.C.P. », il s’agit en fait du « 2ème B.C.Pyr. ». Le capitaine Eyrieux a établi son P.C. au refuge du ballon de Servance. Lorsque les chasseurs ouvrent le feu sur une colonne allemande qui monte vers le ballon, c’est la riposte allemande, aussi violente que rapide.
Les combats font rage et en fin d’après-midi, des tirs d’artillerie s’abattent sur le P.C. du 2ème B.C.Pyr. Le capitaine Eyrieux est mortellement touché, à l’âge de 38 ans. Notez par rapport à la fiche de décès, qu’il venant de fêter son anniversaire, le 16 juin.
Dépôts d’Infanterie
Bonnaire Bernard André Marie – DI 205 – né le 29 janvier 1909 à Lérouville (55) – mort le 6 juin 1940 à Remiremont (88)- 3, faubourg d’Hérival – Accident automobile.
Bouche Charles – D.I. 204 – né le 17 mai 1896 à Thorigny sur Marne (77) – mort le 19 juin 1940 à Remiremont (88).
Carrey Maurice Henri Marcel – D.I. 203 – né le 22 mai 1915 à Clichy (75) – mort le 20 juin 1940 à Remiremont (88).
Le bombardement par le Kampfgruppe Von Aerts, sous le commandement de l’Oberst du même nom, commence à 6h00 du matin. Le quartier Gobert est touché et commence à brûler vers 6h45. C’est durant cette période que Carrey sera tué.
Jacob André – 1ère C.P. – né le 25 novembre 1902 à Pfulgariesheim (67) – mort le 20 juin 1940 à Remiremont – combat.
La fiche mentionne la 1ère compagnie de passage, alors qu’il appartient au dépôt 204.
Jung Pierre Michel – D.I. 204 – né le 3 août 1908 à Tilstroff (57) – décédé le 20 juin 1940 à Remiremont.
Magron Joseph Louis Julien – né le 25 novembre 1901 à Laneveuville aux Bois (54) – mort le 20 juin 1940 à Remiremont (88) – combat.
Le bombardement par le Kampfgruppe Von Aerts, sous le commandement de l’Oberst du même nom, commence à 6h00 du matin. Le quartier Gobert est touché et commence à brûler vers 6h45. C’est durant cette période que Magron sera tué.
Reif Jean – D.I. 204 – né le 15 avril 1905 à Epping (57) – mort le 1er juillet 1940 à Remiremont (88) – suite de blessures.
Le bombardement par le Kampfgruppe Von Aerts, sous le commandement de l’Oberst du même nom, commence à 6h00 du matin. Le quartier Gobert est touché et commence à brûler vers 6h45. C’est durant cette période que Reif sera mortellement blessé.
Scheur Henri – né le 1er décembre 1900 à Schoppersten (67) – mort le 20 juin 1940 à Remiremont (88) – bombardement.
La fiche de décès mentionne Scheur, il s’agit en fait de « Scheuer ». Le bombardement par le Kampfgruppe Von Aerts, sous le commandement de l’Oberst du même nom, commence à 6h00 du matin. Le quartier Gobert est touché et commence à brûler vers 6h45. C’est durant cette période que Scheuer sera tué.
Vincent Jean Raymond Léon – D.I. 204 – né le 24 juillet 1917 à Lyon (69) – mort le 20 juin 1940 à Remiremont (88) – combat.
Régiments d’Artillerie de Défense Contre Avions
Desroches Elie Jean – 403ème R.A.D.C.A. – 14ème batterie d’autocanon – capitaine – né le 30 avril 1911 à St Romain -41) – mort le 25 juin 1940 à Bussang (88) – décédé des suites de ses blessures à l’hôpital.
Le capitaine Desroches commande la 14ème batterie du 5ème bataillon du 403ème R.A.D.C.A. Positionnée près du col des Croix, la batterie subit un tir violent de l’artillerie allemande.
L’autocanon de 75 du capitaine, est touchée par un des obus de 10,5 cm, le capitaine est grièvement blessé. Il est transporté à l’Hôpital Ordinaire d’Evacuation n° 9 à Bussang où il décédera le 25 juin.
Wolff Cyrille Sylvestre François – 403ème R.A.D.C.A. – né le 23 décembre 1911 à Schiltigheim (67) – mort le 17 juin 1940 à Remiremont.
Défense Aérienne du Territoire
Riedinger Charles – D.A.T. – né le 8 décembre 1901 à Hördt – mort le 22 juin 1940 à Remiremont (88) – combat.
Il n’est pas décédé le 22, mais le 20 juin.
Dépôts de Cavalerie
Plancon Henri – Dépôt de Cavalerie – né le 3 avril 1913 à Harbouey (54) – mort le 21 juin 1940 à Dommartin les Remiremont (88) – combat.
Centre de Fabrication du Pain
Aubin André François Bernard – C.F.P. – né le 1er juin 1907 à Criquetot – mort le 20 juin 1940 à Remiremont (88).
Commis et Ouvriers d’Administration
Balloux Gaston Paul – 23ème S.C.O.A. – né le né le 18 novembre 1917 à Villeparisis (77) – mort le 24 juin 1940 à Remiremont (88) – suite de ses blessures.
Kremer Albert André – 23ème S.C.O.A. – né le 27 mars 1897 à Reichshoffen (67) – mort le 20 juin 1940 à Rupt sur Moselle (88) – combat.
Escadrons du Train des Equipages Militaires
Géhin Georges Marcel – 20ème E.T.E.M. – né le 3 décembre 1898 dans les Vosges (88) – mort le 22 juin 1940 à Remiremont (88).
Mort le 20 juin et non pas le 22 juin.
Régiments et bataillons de Chars de Combat
Alexandre Roger Maurice Henri – 16ème B.C.C. – char 50591 – sergent - chef de char – né le 24 avril 1920 à Dijon (21) – mort le 19 juin 1940 à Faucogney (70) – combat.
Son char est aux prises avec les Panzers IV de la 2ème Panzer et des canons de 8,8 cm. Le blindé est touché par trois obus de 8,8 cm, le char prends feu, alors que le sergent Alexandre et le pilote, Marcel Chevallot sont tués. On retrouvera les deux corps carbonisés au fond de l’épave et l’identification sera très difficile.
Chevallot Clément Marcel – 16ème B.C.C. – char 50591 – pilote - né le 31 janvier 1919 à Rouelles (52) – décédé le 19 juin 1940 à Faucogney (70) – combat.
Son char est aux prises avec les Panzers IV de la 2ème Panzer et des canons de 8,8 cm. Le blindé est touché par trois obus de 8,8 cm, le char prends feu, alors que le sergent Alexandre et le pilote, Marcel Chevallot sont tués. On retrouvera les deux corps carbonisés au fond de l’épave et l’identification sera très difficile.
Cholley René Marcel – 16ème B.C.C. – char 50240 – caporal - né le 6 novembre 1916 à Grandoillars – mort le 19 juin 1940 à Faucogney (70) – combat.
La fiche de décès mentionne « Grandoillars », je pense qu’il s’agit plus précisément de « Grandvillars ». Son char est aux prises avec les Panzers IV de la 2ème Panzer et des canons de 8,8 cm. Le blindé est touché par les canons de 8,8 cm Flak. Le pilote est tué et le char commence à brûler. Le caporal réussit à sortir de la tourelle, mais à quelques mètres du blindé, il est fauché par une rafale de mitrailleuse.
Lachaud François Louis – 16ème B.C.C. – char 50240 – pilote - né le 14 février 1918 à Tulle (19) – décédé le 19 juin 1940 à Faucogney (70) – combat.
Son char est aux prises avec les Panzers IV de la 2ème Panzer et des canons de 8,8 cm. Le blindé est touché par les canons de 8,8 cm Flak. Le pilote est tué et le char commence à brûler. On retrouvera le corps carbonisé de François Lachaud dans l’épave.
Philippe Michel Jean Marie – 506ème R.C.C. – pilote - né le 6 novembre 1918 à Remiremont – mort le 19 juin 1940 à Le Thillot (88) – combat.
La fiche de décès mentionne « Le Thillot » comme commune de décès, ce qui est faux. Les chars R35 du 506ème se trouvent à 200 mètres du col des Croix, sur la route stratégique. Le lieutenant Nathan qui commande le groupe de trois R35, reçoit l’autorisation de mettre ses chars à l’abri.
C’est au moment du départ que le char du sergent Bernard est touché de plein fouet par un 21 cm. le sergent arrive à sortir du blindé en feu, mais son pilote, Michel Philippe meurt à son poste.
Tiphine François Edouard Pierre – 16ème B.C.C. – caporal-chef - né le 26 mai 1919 à Manzat (63) – mort le 19 juin 1940 à Faucogney - Combat.
Le caporal Chef a trouvé la mort à bord de son char R35. Il était alors aux prises avec les Panzers IV de la 2ème Panzer, de plus ils doivent éviter les tirs destructeurs de canons de 8,8 cm Flak. Son char manœuvre dans un pré pour se mettre en position face à un objectif qu’il a repéré.
Le char stoppe, la tourelle tourne en direction de son but, c’est à ce moment là que deux obus de 8,8 cm frappe la tourelle. Pierre Tiphine est tué sur le coup.
Forces Françaises de l’Intérieur
Bosselmayer André - F.F.I. maquis du Haut-Bois – né le 29 septembre 1923 à Eloyes (88) – mort le 25 septembre 1944 à St Etienne les Rt (88) – combat.
Cipollini Robert Jules – F.F.I. maquis d’Eloyes (88) – né le 4 janvier 1910 à Ferdrupt (88) – mort le 25 septembre 1944 à St Etienne les Rt (88).
Nurdin Maurice Paul – F.F.I. – né le 29 juin 1920 à St Maurice sur Moselle (88) – mort le 25 septembre 1944 à St Etienne les Rt (88) – combat.
Trinquart Louis – F.F.I. – né le 60 octobre 1901 à Eloyes (88) – mort le 15 septembre 1944 à St Etienne les Rt (88) – combat.
Unités inconnues
Diemunsh Edouard – lieu de naissance inconnu – mort en septembre 1939 à Dommartin les Remiremont (88).
Guyot Paul – né le 11 janvier 1902 à Ottigneville (88) – mort le 14 mars 1940 à Remiremont – suite de blessures.
Nodari Gaëtan Jean – né le 7 juillet 1906 à Cornimont (88) – mort le 15 juin 1940 à Remiremont (88).
Pardoens Emile Henri Georges – né le 21 septembre 1901 à Le Syndicat (88) – mort le 18 juin 1940 à St Maurice sur Moselle – accident.
Roussel Albert – né le 27 août 1900 à Rupt sur Moselle (88) – mort le 29 février 1940 à Pouxeux (88).
respect
là!
l'ADMINISTRATEUR a sorti l'artillerie lourde ! ! ! ! !
respect !
je me mets déjà à la place de celui qui cherche son grand pere depuis belle lurette et qui va le trouver grace à un moteur de recherches ............ ici
yves philippe- MODERATEUR
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