TOMBER COMME A GRAVELOTTE
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TOMBER COMME A GRAVELOTTE
« Tomber comme à Gravelotte »
Pleuvoir très fort.
Tomber en grandes quantités ou de manière très rapprochée.
Il faut remonter du 16 au 18 août 1870, lors d'une bataille de 1870-1871, pour comprendre d'où vient cette expression.
Nous sommes en Lorraine, pas très loin de Metz. D'un côté, nous avons l'armée française, constituée d'environ 113 000 hommes, et de l'autre, celle de Prusse, forte d'environ 190 000 soldats. La bataille se déroule sur un espace un peu plus grand qu'un terrain de football, cela s'annonce déséquilibré.
Le commandant en chef est le maréchal Bazaine, son homologue adverse est le maréchal von Moltke.
A la fin de la bataille, on compte 12500 français hors de combat (dont 1100 tués) et 19200 allemands (dont 5000 morts). Aucun camp n'a une victoire nette et Bazaine doit se replier dans Metz.
Toujours est-il qu'au cours de cette bataille, il est dit que les balles et les obus d'artillerie tombaient avec une telle densité, que les participants à cette bataille en ont été très impressionnés, au point que, renforcé par le nombre très important de pertes (les hommes tombaient comme des mouches), notre expression en est née.
Elle ne s'emploie pas que pour la pluie, mais aussi lorsque diverses choses (généralement non souhaitées) se succèdent rapidement, comme des statistiques indésirables, par exemple.
Pleuvoir très fort.
Tomber en grandes quantités ou de manière très rapprochée.
Il faut remonter du 16 au 18 août 1870, lors d'une bataille de 1870-1871, pour comprendre d'où vient cette expression.
Nous sommes en Lorraine, pas très loin de Metz. D'un côté, nous avons l'armée française, constituée d'environ 113 000 hommes, et de l'autre, celle de Prusse, forte d'environ 190 000 soldats. La bataille se déroule sur un espace un peu plus grand qu'un terrain de football, cela s'annonce déséquilibré.
Le commandant en chef est le maréchal Bazaine, son homologue adverse est le maréchal von Moltke.
A la fin de la bataille, on compte 12500 français hors de combat (dont 1100 tués) et 19200 allemands (dont 5000 morts). Aucun camp n'a une victoire nette et Bazaine doit se replier dans Metz.
Toujours est-il qu'au cours de cette bataille, il est dit que les balles et les obus d'artillerie tombaient avec une telle densité, que les participants à cette bataille en ont été très impressionnés, au point que, renforcé par le nombre très important de pertes (les hommes tombaient comme des mouches), notre expression en est née.
Elle ne s'emploie pas que pour la pluie, mais aussi lorsque diverses choses (généralement non souhaitées) se succèdent rapidement, comme des statistiques indésirables, par exemple.
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