Tank du Lieutenant HARRIS
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PARET Lionel
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PARET Lionel- Canonnier de 1ère classe
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Re: Tank du Lieutenant HARRIS
Bonjour,
pas étonnant qu'ils aient été tués, lorsque l'on voit les impacts de 7,5 cm pak.
Cordialement
Florian
pas étonnant qu'ils aient été tués, lorsque l'on voit les impacts de 7,5 cm pak.
Cordialement
Florian
CottonBaler88- MARECHAL DES LOGIS
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char HARRIS
Bonjour à tous, à votre avis, avec quels armes ce char a pu être détruit? Je m'y connait pas en munitions et j'aimerais avoir votre avis, merci d'avance.
PARET Lionel- Canonnier de 1ère classe
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CottonBaler88- MARECHAL DES LOGIS
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Tank du Lieutenant HARRIS
Merci, ça peut-être tiré par un tank Allemand ou par un canon antichar?
PARET Lionel- Canonnier de 1ère classe
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Re: Tank du Lieutenant HARRIS
Ce modèle uniquement par un char allemand type StugIII , Panzer 4 et d'autre je pense.
CottonBaler88- MARECHAL DES LOGIS
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Re: Tank du Lieutenant HARRIS
Salut à tous
Quelques précisions:
2nd Lt James L. HARRIS
Medal of Honor
1916 – 1944
Company A – 756th Tank Battalion
3rd Infantry Division
James L. Harris est né à Hillsboro au Texas en 1916. Il est allé au collège jusqu’en 3ème et est parti à
l’armée à Fort Sam Houston, Texas fin 1941.
Il est versé dans le 756th Tank Battalion avec lequel il s’entraine à Fort Knox, Kentucky, Fort Lewis,
Washington, Fort Ord, California, et enfin Camp Pickett, Virginie.
Il participe à la campagne d’Afrique de nord et de Sicile.
Le 26 mars 1944, pendant la bataille de Monte Cassino, il reçoit une promotion de 2nd Lieutenant sur
le terrain.
Harris participe au débarquement de Provence et arrive dans les basses-Vosges début octobre.
Vagney – 7 octobre 1944.
Le 7th Infantry Regiment de la 3rd Division a établi son PC à Vagney.
A 21 heures, une patrouille allemande comprenant deux pelotons d’infanterie et un char, entrent dans la
ville.
Ils profitent du brouillard et de l’obscurité pour attaquer le PC du 7th Régiment.
Harris approche de l’embuscade avec son Sherman M4 et les Allemands se retirent en position
d’embuscade.
Conscient de la nécessité d’agir vite et agressivement, Harris stoppe son char et s’avançe, pistolet au
poing, pour sonder les défenses ennemies. Alors qu’il se trouve à environ dix mètres devant son char, il
reçoit une plein rafale de mitrailleuse presque à bout portant et s’écroule sévèrement blessé. L’homme
qui l’accompagnait est tué sur le coup.
Bien qu’immobilisé et mortellement blessé par une balle qui l’a atteint au plexus solaire, il parvient à
ramper jusqu’à son char, laissant une trainée de sang derrière lui.
Trop faible pour grimper à bord, il donne des indications de tirs, allongé sur le bord de la route à côté de
son char.
Quand les deux chars sont face à face, le char allemand, ayant à présent localisé le Sherman grâce
aux traçantes américaines, tire trois coups à toute vitesse avec son 75 mm, utilisant des obus
perforants. Les trois projectiles traversent par en par la partie le Sherman, tuant trois des occupants et
blessant le 4ème.
Harris est blessé une seconde fois et sa jambe est déchiquetée à hauteur de la hanche.
Le Sherman du Lt Harris après la bataille
Le même endroit aujourd’hui
D’autres GI’s qui tirent depuis les fenêtres et depuis la rue sont aussi blessés par les tirs d’armes
légères allemandes.
Le char allemand commence alors à tirer sur le poste de commandement avec son canon.
Il y a d’autres blessés et toutes les communications sont coupées.
Le 2nd Lt Harris réussi à contenir les Allemands jusqu’à ce que des renforts de blindés les mettent en
fuite, évitant ainsi la detruction du PC du 7th Regiment et la capture certaine de son personnel.
Un medic trouve le Lieutenant Harris dans une rue entre les deux chars, toujours conscient.
Harris refuse d’être évacué tant que les membres de son équipage n’ont été transportés en sécurité.
Le medic revient ensuite vers Harris et voit que sa jambe avait été sectionnée à hauteur de la hanche
et qu’il saignait abondemment.Il est mort avant d’avoir pu recevoir les premiers soins.
Harris est enterré à Vagney ou son corps demeure jusqu’en 1951.
Sa dépouille est ensuite ramenée aux Etats Unis et il repose désormais à Ridge Park Cemetery,
Hillsboro.
Harris avait 28 ans.
Pour ces actions, il reçut la Medal of Honor à titre posthume le 23 avril 1945
Quelques précisions:
2nd Lt James L. HARRIS
Medal of Honor
1916 – 1944
Company A – 756th Tank Battalion
3rd Infantry Division
James L. Harris est né à Hillsboro au Texas en 1916. Il est allé au collège jusqu’en 3ème et est parti à
l’armée à Fort Sam Houston, Texas fin 1941.
Il est versé dans le 756th Tank Battalion avec lequel il s’entraine à Fort Knox, Kentucky, Fort Lewis,
Washington, Fort Ord, California, et enfin Camp Pickett, Virginie.
Il participe à la campagne d’Afrique de nord et de Sicile.
Le 26 mars 1944, pendant la bataille de Monte Cassino, il reçoit une promotion de 2nd Lieutenant sur
le terrain.
Harris participe au débarquement de Provence et arrive dans les basses-Vosges début octobre.
Vagney – 7 octobre 1944.
Le 7th Infantry Regiment de la 3rd Division a établi son PC à Vagney.
A 21 heures, une patrouille allemande comprenant deux pelotons d’infanterie et un char, entrent dans la
ville.
Ils profitent du brouillard et de l’obscurité pour attaquer le PC du 7th Régiment.
Harris approche de l’embuscade avec son Sherman M4 et les Allemands se retirent en position
d’embuscade.
Conscient de la nécessité d’agir vite et agressivement, Harris stoppe son char et s’avançe, pistolet au
poing, pour sonder les défenses ennemies. Alors qu’il se trouve à environ dix mètres devant son char, il
reçoit une plein rafale de mitrailleuse presque à bout portant et s’écroule sévèrement blessé. L’homme
qui l’accompagnait est tué sur le coup.
Bien qu’immobilisé et mortellement blessé par une balle qui l’a atteint au plexus solaire, il parvient à
ramper jusqu’à son char, laissant une trainée de sang derrière lui.
Trop faible pour grimper à bord, il donne des indications de tirs, allongé sur le bord de la route à côté de
son char.
Quand les deux chars sont face à face, le char allemand, ayant à présent localisé le Sherman grâce
aux traçantes américaines, tire trois coups à toute vitesse avec son 75 mm, utilisant des obus
perforants. Les trois projectiles traversent par en par la partie le Sherman, tuant trois des occupants et
blessant le 4ème.
Harris est blessé une seconde fois et sa jambe est déchiquetée à hauteur de la hanche.
Le Sherman du Lt Harris après la bataille
Le même endroit aujourd’hui
D’autres GI’s qui tirent depuis les fenêtres et depuis la rue sont aussi blessés par les tirs d’armes
légères allemandes.
Le char allemand commence alors à tirer sur le poste de commandement avec son canon.
Il y a d’autres blessés et toutes les communications sont coupées.
Le 2nd Lt Harris réussi à contenir les Allemands jusqu’à ce que des renforts de blindés les mettent en
fuite, évitant ainsi la detruction du PC du 7th Regiment et la capture certaine de son personnel.
Un medic trouve le Lieutenant Harris dans une rue entre les deux chars, toujours conscient.
Harris refuse d’être évacué tant que les membres de son équipage n’ont été transportés en sécurité.
Le medic revient ensuite vers Harris et voit que sa jambe avait été sectionnée à hauteur de la hanche
et qu’il saignait abondemment.Il est mort avant d’avoir pu recevoir les premiers soins.
Harris est enterré à Vagney ou son corps demeure jusqu’en 1951.
Sa dépouille est ensuite ramenée aux Etats Unis et il repose désormais à Ridge Park Cemetery,
Hillsboro.
Harris avait 28 ans.
Pour ces actions, il reçut la Medal of Honor à titre posthume le 23 avril 1945
GRAV88- MARECHAL DES LOGIS
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Re: Tank du Lieutenant HARRIS
Ce texte est accompagné bien sûr des photos que vous connaissez .
GRAV88- MARECHAL DES LOGIS
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CottonBaler88- MARECHAL DES LOGIS
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yves philippe- MODERATEUR
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Re: Tank du Lieutenant HARRIS
Salut Yves, tu as raison, toujours sur la brèche, on veut refaire le monument de HARRIS en inscrivant les noms de l'équipage du char qui ont brûlé vif dans cette rue, je pense qu'ils le méritent bien. j'ai donné à la mairie le projet, dès qu'il sera validé, je vous le présenterai, à suivre.....
PARET Lionel- Canonnier de 1ère classe
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Re: Tank du Lieutenant HARRIS
Témoignage qui sera lu devant le monument du Lt HARRIS à l'occasion de la fête de la libération:
Alors que le soleil se couchait, ce 7 octobre, le régiment contrôlait Vagney, mais les combats n'étaient pas pour autant terminés. Cette nuit là, les allemands ont monté leurs hommes sur des camions et des chars, et, protégé par le brouillard et la brume, ont lancé une contre-attaque sur Vagney. Ils se présentent dans tous les coins de la ville face aux trois bataillons Américains. Les « Cottonbalers » tirent sur eux depuis leurs positions établies à l’intérieur des bâtiments mais également depuis l’arrière des barrages routiers. Les assaillants allemands ont délibérément recherché à exploiter les points faibles du dispositif. Ici et là, quelques tanks ont réussi à percer les avant-postes américains. Dans un de ces cas, un tank ennemi et un groupe d'une trentaine de fantassins ennemis risquait de menacer le poste de commandement du 1er Bataillon.
Le soldat Mack BLOOM se trouve justement au poste de commandement cette nuit là. Il avait été désigné pour conduire un camion qui remorquait un canon antichar 57mm pour la compagnie de canons. Les servants de la pièce et Lui-même se reposaient dans la maison qui servait de poste de commandement, observant les hommes du 1er Bataillon qui installaient les câbles pour le standard de communications, quand un soldat américain fit irruption et avertit : « il y a un char Krauth (allemand) PANTHER qui a traversé nos lignes, personne n’est au courant, mais je vous dis qu’il y a maintenant non seulement un tank Allemand mais aussi une escouade de soldats allemands qui se dirigent vers ici ! »
BLOOM et les autres se regardèrent et se demandèrent que faire? Quelqu'un a suggéré d'appeler leur lieutenant. Bien peu intéressé, le lieutenant répondît : "pourquoi vous inquiétez-vous ? Vous avez des canons antichar !" et il a raccroché. La réponse du lieutenant était un bien piètre réconfort pour les hommes. Ils savaient qu’on ne pouvait guère s’attendre à ce qu'un canon de 57mm rivalise avec un Panther Allemand, Ils ont alors cherché des bazookas mais n’en n'ont trouvé aucun.
Quelques instants plus tard, ils entendirent le lourd grondement du moteur du tank. Terrifiés, ils jetèrent un coup d’oeil dans la rue : "ils étaient là, 10-15 soldats, vêtus de ces ponchos de camouflage, accroupi, agitant lentement leurs bras au-dessus de leurs têtes. Il nous paraissait géant ce tank, vu de près et d’en haut dans la nuit…" Ils ont envisagé de jeter des grenades sur les fantassins, mais ont craint les représailles du char.
BLOOM pouvait entendre quelqu'un au standard demander du renfort à l’arrière" Puis soudain, ils ont entendu des cris qui venaient l'extérieur et ont vu deux chars américains se mettre en positon. Ils appartenaient au 756ème Bataillon de Char, une unité qui soutenait le 7ème régiment d’infanterie. Les tanks avaient apparemment entendu les appels au secours et venaient vérifier l’exactitude de la situation. Le commandant des chars, le Deuxième Lieutenant James HARRIS, a couru dans la rue pour s’assurer que le char était bien un tank allemand. Il a rapidement eu la réponse à sa question. "Le premier tir de mitrailleuse du char ennemi a carrément fauché le Lieutenant," se souvient le sergent-major de bataillon, "le faisant tomber à terre. La rafale suivante a tué un homme à côté de moi, Nous étions vraiment dans une mauvaise tache posture" La jambe d'Harris a été déchiquetée, mais il a néanmoins réussi à ramper vers l’un de ses chars pour ordonner à l'équipage de le déplacer vers une position plus avantageuse. Avant qu'ils aient eu l’occasion de le faire, le Panther, avec sa promptitude terrifiante, a tiré plusieurs obus à travers le blindage avant du char.
Le Sherman a explosé, propageant des flammes et des débris dans toutes les directions, vers tous les soldats présents, y compris sur Harris. La puanteur nauséabonde de la chair et des cheveux brûlants qui émanait de la combustion des corps des membres de l'équipage de char, a envahi toute la rue…
Les coups de feu et les explosions ont attiré l'attention d'autres Cottonbalers du 1er Bataillon qui se sont immédiatement rendus sur la zone des combats. Les soldats ont jeté des grenades sur le char ennemi et ont tiré à plusieurs reprises avec des bazookas. Les mitrailleuses et les fusiliers ont nettoyé la rue et les bâtiments adjacents où l'infanterie ennemie s’était mise à couvert… Vers 23h00, l'ennemi s’était retiré, avec un nombre incalculable de pertes humaines. Un infirmier a finalement réussi à atteindre Harris, qui était allongé dans la rue boueuse, attendant de mourir. "Il m'a demandé si j’avais pris soin de ses hommes, je lui ai dit que je l'avais fait… Il a semblé soulagé. Il m'a dit que c’était fini pour lui, à cet instant précis, j'ai vu que sa jambe droite avait été sectionnée au niveau de l’entrejambe, apparemment par les morceaux de blindage de son char. Il était dans un état critique et je me demandais comment il avait pu survivre aussi longtemps. "Le toubib regarda Harris trembler et émettre un dernier râle, le malheureux venait d’expirer…"
Malgré leur contre-attaque, les allemands ont échoué dans leur mission pour reprendre Vagney. Ils ont abandonné le combat, et se sont repliés vers Sapois, une petite ville à quelques miles à l'est de Vagney, poursuivi méthodiquement par les soldats du régiment.
Alors que le soleil se couchait, ce 7 octobre, le régiment contrôlait Vagney, mais les combats n'étaient pas pour autant terminés. Cette nuit là, les allemands ont monté leurs hommes sur des camions et des chars, et, protégé par le brouillard et la brume, ont lancé une contre-attaque sur Vagney. Ils se présentent dans tous les coins de la ville face aux trois bataillons Américains. Les « Cottonbalers » tirent sur eux depuis leurs positions établies à l’intérieur des bâtiments mais également depuis l’arrière des barrages routiers. Les assaillants allemands ont délibérément recherché à exploiter les points faibles du dispositif. Ici et là, quelques tanks ont réussi à percer les avant-postes américains. Dans un de ces cas, un tank ennemi et un groupe d'une trentaine de fantassins ennemis risquait de menacer le poste de commandement du 1er Bataillon.
Le soldat Mack BLOOM se trouve justement au poste de commandement cette nuit là. Il avait été désigné pour conduire un camion qui remorquait un canon antichar 57mm pour la compagnie de canons. Les servants de la pièce et Lui-même se reposaient dans la maison qui servait de poste de commandement, observant les hommes du 1er Bataillon qui installaient les câbles pour le standard de communications, quand un soldat américain fit irruption et avertit : « il y a un char Krauth (allemand) PANTHER qui a traversé nos lignes, personne n’est au courant, mais je vous dis qu’il y a maintenant non seulement un tank Allemand mais aussi une escouade de soldats allemands qui se dirigent vers ici ! »
BLOOM et les autres se regardèrent et se demandèrent que faire? Quelqu'un a suggéré d'appeler leur lieutenant. Bien peu intéressé, le lieutenant répondît : "pourquoi vous inquiétez-vous ? Vous avez des canons antichar !" et il a raccroché. La réponse du lieutenant était un bien piètre réconfort pour les hommes. Ils savaient qu’on ne pouvait guère s’attendre à ce qu'un canon de 57mm rivalise avec un Panther Allemand, Ils ont alors cherché des bazookas mais n’en n'ont trouvé aucun.
Quelques instants plus tard, ils entendirent le lourd grondement du moteur du tank. Terrifiés, ils jetèrent un coup d’oeil dans la rue : "ils étaient là, 10-15 soldats, vêtus de ces ponchos de camouflage, accroupi, agitant lentement leurs bras au-dessus de leurs têtes. Il nous paraissait géant ce tank, vu de près et d’en haut dans la nuit…" Ils ont envisagé de jeter des grenades sur les fantassins, mais ont craint les représailles du char.
BLOOM pouvait entendre quelqu'un au standard demander du renfort à l’arrière" Puis soudain, ils ont entendu des cris qui venaient l'extérieur et ont vu deux chars américains se mettre en positon. Ils appartenaient au 756ème Bataillon de Char, une unité qui soutenait le 7ème régiment d’infanterie. Les tanks avaient apparemment entendu les appels au secours et venaient vérifier l’exactitude de la situation. Le commandant des chars, le Deuxième Lieutenant James HARRIS, a couru dans la rue pour s’assurer que le char était bien un tank allemand. Il a rapidement eu la réponse à sa question. "Le premier tir de mitrailleuse du char ennemi a carrément fauché le Lieutenant," se souvient le sergent-major de bataillon, "le faisant tomber à terre. La rafale suivante a tué un homme à côté de moi, Nous étions vraiment dans une mauvaise tache posture" La jambe d'Harris a été déchiquetée, mais il a néanmoins réussi à ramper vers l’un de ses chars pour ordonner à l'équipage de le déplacer vers une position plus avantageuse. Avant qu'ils aient eu l’occasion de le faire, le Panther, avec sa promptitude terrifiante, a tiré plusieurs obus à travers le blindage avant du char.
Le Sherman a explosé, propageant des flammes et des débris dans toutes les directions, vers tous les soldats présents, y compris sur Harris. La puanteur nauséabonde de la chair et des cheveux brûlants qui émanait de la combustion des corps des membres de l'équipage de char, a envahi toute la rue…
Les coups de feu et les explosions ont attiré l'attention d'autres Cottonbalers du 1er Bataillon qui se sont immédiatement rendus sur la zone des combats. Les soldats ont jeté des grenades sur le char ennemi et ont tiré à plusieurs reprises avec des bazookas. Les mitrailleuses et les fusiliers ont nettoyé la rue et les bâtiments adjacents où l'infanterie ennemie s’était mise à couvert… Vers 23h00, l'ennemi s’était retiré, avec un nombre incalculable de pertes humaines. Un infirmier a finalement réussi à atteindre Harris, qui était allongé dans la rue boueuse, attendant de mourir. "Il m'a demandé si j’avais pris soin de ses hommes, je lui ai dit que je l'avais fait… Il a semblé soulagé. Il m'a dit que c’était fini pour lui, à cet instant précis, j'ai vu que sa jambe droite avait été sectionnée au niveau de l’entrejambe, apparemment par les morceaux de blindage de son char. Il était dans un état critique et je me demandais comment il avait pu survivre aussi longtemps. "Le toubib regarda Harris trembler et émettre un dernier râle, le malheureux venait d’expirer…"
Malgré leur contre-attaque, les allemands ont échoué dans leur mission pour reprendre Vagney. Ils ont abandonné le combat, et se sont repliés vers Sapois, une petite ville à quelques miles à l'est de Vagney, poursuivi méthodiquement par les soldats du régiment.
PARET Lionel- Canonnier de 1ère classe
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yves philippe- MODERATEUR
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Photos montage
Je sais pas qui fais ce genre de montage sur YT sous le pseudo de conquerant88,mais dans tous les cas : chapeau
on y retrouve en autres, le cherman du Lt HARRIS , Remiremont avant et après l'occupation ..............: supers documents,seuls regrets : qu'il n'y ai pas de sous-titrage des lieux.
on y retrouve en autres, le cherman du Lt HARRIS , Remiremont avant et après l'occupation ..............: supers documents,seuls regrets : qu'il n'y ai pas de sous-titrage des lieux.
snafu- Canonnier de 1ère classe
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yves philippe aime ce message
Re: Tank du Lieutenant HARRIS
Noirgueux , Remiremont , Vagney ,Bruyeres .....Vraiment de très beaux documents . Merci.
GRAV88- MARECHAL DES LOGIS
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snafu aime ce message
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