les fusillés pour l'exemple
2 participants
Page 1 sur 1
les fusillés pour l'exemple
Voici en quelques lignes une synthèse du sujet rapporté aux Vosges
il vous faudra vous replacer dans le contexte de l'époque pour mieux appréhender les faits
et je vous invite à compulser le site "Mémoire des Hommes" et plus particulièrement sa rubrique "Fusillés de la Première Guerre mondiale"
où j'ai collecté le dossier d'Henri Dienunsch , ce Ferdrupéen condamné à mort avant que sa peine ne soit commué en peine de prison
Quelques fois, même hors combat, la vie ne tenait qu'à un fil.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
il vous faudra vous replacer dans le contexte de l'époque pour mieux appréhender les faits
et je vous invite à compulser le site "Mémoire des Hommes" et plus particulièrement sa rubrique "Fusillés de la Première Guerre mondiale"
où j'ai collecté le dossier d'Henri Dienunsch , ce Ferdrupéen condamné à mort avant que sa peine ne soit commué en peine de prison
Quelques fois, même hors combat, la vie ne tenait qu'à un fil.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Dernière édition par yves philippe le Dim 26 Avr 2020 - 8:03, édité 1 fois
yves philippe- MODERATEUR
- Nombre de messages : 2134
Ville : le Ménil
Age : 60
Points : 2755
Date d'inscription : 28/12/2010
yves philippe- MODERATEUR
- Nombre de messages : 2134
Ville : le Ménil
Age : 60
Points : 2755
Date d'inscription : 28/12/2010
Re: les fusillés pour l'exemple
DOSSIER
Henri DIEMUNSCH
Né le 07 / 12 / 1890 à Ferdrupt ( Vosges)
( 17eme Régiment d'Infanterie)
Condamné à Mort par le Conseil de Guerre le 18 Octobre 1914
pour "Abandon de Poste devant l'ennemi"
Fait supposé avoir été commis le 02 Octobre 1914 près de Suippes
( La condamnation à mort implique que le condamné soit passé par les armes)
Peine commuée à 20 ans de Prison le 14 Novembre 1914
Réaffecté le 23 Novembre au 147ème Rgt d'Infanterie
Décédé à Chatel Sur Moselle le 30 Aout 1946
voici le rapport laconique du futur condamné
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Henri DIEMUNSCH
Né le 07 / 12 / 1890 à Ferdrupt ( Vosges)
( 17eme Régiment d'Infanterie)
Condamné à Mort par le Conseil de Guerre le 18 Octobre 1914
pour "Abandon de Poste devant l'ennemi"
Fait supposé avoir été commis le 02 Octobre 1914 près de Suippes
( La condamnation à mort implique que le condamné soit passé par les armes)
Peine commuée à 20 ans de Prison le 14 Novembre 1914
Réaffecté le 23 Novembre au 147ème Rgt d'Infanterie
Décédé à Chatel Sur Moselle le 30 Aout 1946
voici le rapport laconique du futur condamné
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
yves philippe- MODERATEUR
- Nombre de messages : 2134
Ville : le Ménil
Age : 60
Points : 2755
Date d'inscription : 28/12/2010
yves philippe- MODERATEUR
- Nombre de messages : 2134
Ville : le Ménil
Age : 60
Points : 2755
Date d'inscription : 28/12/2010
yves philippe- MODERATEUR
- Nombre de messages : 2134
Ville : le Ménil
Age : 60
Points : 2755
Date d'inscription : 28/12/2010
yves philippe- MODERATEUR
- Nombre de messages : 2134
Ville : le Ménil
Age : 60
Points : 2755
Date d'inscription : 28/12/2010
yves philippe- MODERATEUR
- Nombre de messages : 2134
Ville : le Ménil
Age : 60
Points : 2755
Date d'inscription : 28/12/2010
yves philippe- MODERATEUR
- Nombre de messages : 2134
Ville : le Ménil
Age : 60
Points : 2755
Date d'inscription : 28/12/2010
Re: les fusillés pour l'exemple
Précision qu'en plus de ces jugements sommaires, étaient prises les mesures suivantes :
- Passage du condamné devant le Peloton d'exécution.
- La facturation des balles et des frais de justices est imputée aux familles.
- Dégradation militaire du soldat avant sa mise à mort.
- Dans le dossier administratif , mention "Non mort pour la France".
- Non inscription du nom du soldat sur le monument aux Morts de sa commune.
- Les familles des soldats fusillés se retrouvaient seules face aux railleries de la population ou aux vengeances des poilus permissionnaires.
- Non perception de la pension de Veuves de Guerre et autres allocations de solidarité par les épouses.
- Passage du condamné devant le Peloton d'exécution.
- La facturation des balles et des frais de justices est imputée aux familles.
- Dégradation militaire du soldat avant sa mise à mort.
- Dans le dossier administratif , mention "Non mort pour la France".
- Non inscription du nom du soldat sur le monument aux Morts de sa commune.
- Les familles des soldats fusillés se retrouvaient seules face aux railleries de la population ou aux vengeances des poilus permissionnaires.
- Non perception de la pension de Veuves de Guerre et autres allocations de solidarité par les épouses.
yves philippe- MODERATEUR
- Nombre de messages : 2134
Ville : le Ménil
Age : 60
Points : 2755
Date d'inscription : 28/12/2010
Re: les fusillés pour l'exemple
Pour faire suite aux propos de Yves,il y a dans l’Aisne de nombreux cas de "fusillés pour l'exemple" notamment les régiments déclarés "mutins" en 1917 suite aux échecs de l'offensive Nivelle....surnomé le"boucher du chemin des dames"
Mais aussi "les 6 de vingré"
Ci joint un lien qui vous racontera leurs histoire..........A savoir, qu'ils ont tous étaient réhabilités et que leurs noms figurent sur les monument aux morts de leurs communes respectives
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
L'armée anglaise,n'a d'ailleurs pas était en reste quant aux exemples !!!!!!!!
et comme d'hab ,je suis admiratif devant ce travail de recherche
Merci Yves
Mais aussi "les 6 de vingré"
Ci joint un lien qui vous racontera leurs histoire..........A savoir, qu'ils ont tous étaient réhabilités et que leurs noms figurent sur les monument aux morts de leurs communes respectives
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
L'armée anglaise,n'a d'ailleurs pas était en reste quant aux exemples !!!!!!!!
et comme d'hab ,je suis admiratif devant ce travail de recherche
Merci Yves
snafu- Canonnier de 1ère classe
- Nombre de messages : 36
Ville : crouy
Age : 60
Points : 56
Date d'inscription : 03/08/2017
Re: les fusillés pour l'exemple
Merci Snafu
Oui, flingué par les siens pour un motif improbable, quelle cruauté !
Et quel courage de ces condamnés dans leurs derniers écrits !
Heureusement que beaucoup étaient croyants, la perspective de l'au delà les a peut être aidé à franchir ce cap irrémédiable.
Tous n'ont pas été victimes de ces jugements inappropriés, certains avaient des motifs plus .... comment dire ... adaptés à cette sentence capitale
( en se replaçant dans le contexte de l'époque ou la peine de mort était un jugement comme un autre )
et avec le statut militaire qui faisait qu'une fois l'infraction commise, et quand bien même il s'agisse d'un délit de droit commun ( vol, viol, par exemple)
son auteur voyait tomber la foudre militaire sur ses épaules, puisqu'il était militaire au moment des faits
et pour ce qui était des infractions au Code de Justice militaire, elles étaient simplement aggravées par le fait
que la victoire donnée si rapide, commençait à être trop longue à venir.
En conséquence la pression politique commença à se faire sentir sur les galons des généraux, qui surent pour mieux se protéger
la faire sentir à leur tour sur celles de leurs subordonnés, et pour ne pas déplaire à leur chefs,
combien d'officiers et de gradés ont poussé leurs ouailles au sacrifice suprême.
J'ai pu lire aussi que certains des soldats fusillés pour l'exemple, avaient déjà fait l'objet de plusieurs mesures disciplinaires au préalable
et Dieu sait que l’indiscipline est mal vue dans le monde militaire, alors ... de là à envoyer en première ligne ce trublion servait de peine
et si un événement imprévu avait fait qu'il n'avait pas servi de "chair à canon", il était tôt fait de lui coller un "abandon de poste" .....
La médecine également y mettait son grain de sel lorsque le chirurgien estimait que la poudre présente autour de la plaie
ne pouvait provenir que d'un acte auto agressif destiné à être retiré du front.
Cette même médecine n'avait pas encore absorbé le fait que le corps humain n'est pas fait pour encaisser des explosions de bombes
et que les disparitions ou désorientations des poilus concernés pouvaient naturellement s'expliquer par des états de choc.
Non! la encore il était plus simple de les faire passer pour des "tire au flanc", ou pire encore, de les rendre coupable d'une "tentative de passage à l'ennemi"
Pourtant .... pourtant ... c'est incroyable ce qu'ils étaient patriotes nos poilus, qu'ils étaient courageux et dignes !
Qu'en serait il aujourd'hui avec la même tranche de la population que celle qui était empruntée à la France à l'époque.
Heureusement que la peine de mort n'existe plus.
Oui, flingué par les siens pour un motif improbable, quelle cruauté !
Et quel courage de ces condamnés dans leurs derniers écrits !
Heureusement que beaucoup étaient croyants, la perspective de l'au delà les a peut être aidé à franchir ce cap irrémédiable.
Tous n'ont pas été victimes de ces jugements inappropriés, certains avaient des motifs plus .... comment dire ... adaptés à cette sentence capitale
( en se replaçant dans le contexte de l'époque ou la peine de mort était un jugement comme un autre )
et avec le statut militaire qui faisait qu'une fois l'infraction commise, et quand bien même il s'agisse d'un délit de droit commun ( vol, viol, par exemple)
son auteur voyait tomber la foudre militaire sur ses épaules, puisqu'il était militaire au moment des faits
et pour ce qui était des infractions au Code de Justice militaire, elles étaient simplement aggravées par le fait
que la victoire donnée si rapide, commençait à être trop longue à venir.
En conséquence la pression politique commença à se faire sentir sur les galons des généraux, qui surent pour mieux se protéger
la faire sentir à leur tour sur celles de leurs subordonnés, et pour ne pas déplaire à leur chefs,
combien d'officiers et de gradés ont poussé leurs ouailles au sacrifice suprême.
J'ai pu lire aussi que certains des soldats fusillés pour l'exemple, avaient déjà fait l'objet de plusieurs mesures disciplinaires au préalable
et Dieu sait que l’indiscipline est mal vue dans le monde militaire, alors ... de là à envoyer en première ligne ce trublion servait de peine
et si un événement imprévu avait fait qu'il n'avait pas servi de "chair à canon", il était tôt fait de lui coller un "abandon de poste" .....
La médecine également y mettait son grain de sel lorsque le chirurgien estimait que la poudre présente autour de la plaie
ne pouvait provenir que d'un acte auto agressif destiné à être retiré du front.
Cette même médecine n'avait pas encore absorbé le fait que le corps humain n'est pas fait pour encaisser des explosions de bombes
et que les disparitions ou désorientations des poilus concernés pouvaient naturellement s'expliquer par des états de choc.
Non! la encore il était plus simple de les faire passer pour des "tire au flanc", ou pire encore, de les rendre coupable d'une "tentative de passage à l'ennemi"
Pourtant .... pourtant ... c'est incroyable ce qu'ils étaient patriotes nos poilus, qu'ils étaient courageux et dignes !
Qu'en serait il aujourd'hui avec la même tranche de la population que celle qui était empruntée à la France à l'époque.
Heureusement que la peine de mort n'existe plus.
yves philippe- MODERATEUR
- Nombre de messages : 2134
Ville : le Ménil
Age : 60
Points : 2755
Date d'inscription : 28/12/2010
Sujets similaires
» Balle pour obus
» EN PRENDRE POUR SON GRADE
» PETITION POUR LE CHATEAU DE SAULXURES
» MEILLEURS VOEUX POUR 2010
» BORDEREAU DE PRIX POUR SA CONSTRUCTION
» EN PRENDRE POUR SON GRADE
» PETITION POUR LE CHATEAU DE SAULXURES
» MEILLEURS VOEUX POUR 2010
» BORDEREAU DE PRIX POUR SA CONSTRUCTION
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum