LA FLEUR AU FUSIL
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LA FLEUR AU FUSIL
« La fleur au fusil »
Avec insouciance et naïveté.
Avec enthousiasme, gaieté et/ou courage
La date d'apparition de cette expression ne semble pas connue avec certitude.
Mais elle sert de titre à un ouvrage de Jean Galtier-Boissière paru en 1928, initialement publié en 1917 dans une version censurée sous le titre "en rase campagne 1914".
Cet ouvrage parle de la première guerre mondiale et y décrit entre autres ces soldats qui, en 1914, partaient à la guerre avec insouciance vers ce qu'on leur avait présenté comme une promenade de santé, en étant persuadés que la chose serait de très courte durée et sans risques.
Il y écrit en effet : « Dans leur riante insouciance, la plupart de mes camarades n’avaient jamais réfléchi aux horreurs de la guerre. Ils ne voyaient la bataille qu’à travers des chromos patriotiques. […] Persuadés de l’écrasante supériorité de notre artillerie et de notre aviation, nous nous représentions naïvement la campagne comme une promenade militaire, une succession rapide de victoires faciles et éclatantes. »
On imagine bien alors ces militaires, portant le fusil en bandoulière, cueillir une fleur sur le bord de la route et en planter la tige dans le canon de cette arme qui ne servirait probablement pas.
L'insouciance de ces soldats, marchant la fleur au fusil suffit à expliquer le sens initial de l'expression.
Par extension, en oubliant le côté insouciant et en mettant l'accent sur l'enthousiasme et le courage qu'il faut pour partir aussi volontairement dans un conflit, la locution a également pris le deuxième sens plus commun aujourd'hui.
Avec insouciance et naïveté.
Avec enthousiasme, gaieté et/ou courage
La date d'apparition de cette expression ne semble pas connue avec certitude.
Mais elle sert de titre à un ouvrage de Jean Galtier-Boissière paru en 1928, initialement publié en 1917 dans une version censurée sous le titre "en rase campagne 1914".
Cet ouvrage parle de la première guerre mondiale et y décrit entre autres ces soldats qui, en 1914, partaient à la guerre avec insouciance vers ce qu'on leur avait présenté comme une promenade de santé, en étant persuadés que la chose serait de très courte durée et sans risques.
Il y écrit en effet : « Dans leur riante insouciance, la plupart de mes camarades n’avaient jamais réfléchi aux horreurs de la guerre. Ils ne voyaient la bataille qu’à travers des chromos patriotiques. […] Persuadés de l’écrasante supériorité de notre artillerie et de notre aviation, nous nous représentions naïvement la campagne comme une promenade militaire, une succession rapide de victoires faciles et éclatantes. »
On imagine bien alors ces militaires, portant le fusil en bandoulière, cueillir une fleur sur le bord de la route et en planter la tige dans le canon de cette arme qui ne servirait probablement pas.
L'insouciance de ces soldats, marchant la fleur au fusil suffit à expliquer le sens initial de l'expression.
Par extension, en oubliant le côté insouciant et en mettant l'accent sur l'enthousiasme et le courage qu'il faut pour partir aussi volontairement dans un conflit, la locution a également pris le deuxième sens plus commun aujourd'hui.
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