QUELQUES DATES
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FOREST :: FORT DE RUPT :: LE FORT
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QUELQUES DATES
14 avril 1874
L’ordre d’étudier l’ouvrage a été donné aujourd’hui.
7 mai 1874
1ère Lettre de M. le chef de bataillon Ferron, demandant au préfet de Haute Saône, l’autorisation de pénétrer sur les terrains nécessaires à des travaux de fortification.
2ème lettre de M. le chef de bataillon Ferron, donnant quelques précisions sur les travaux :
Les travaux de fortification seront peut-être entrepris au col de Château-Lambert, sur la route du Thillot à Lure, au col du Mont de Fourche, sur la route de Rupt à Luxeuil. En outre le département de la guerre, demande l’ouverture d’un chemin de crête qui relierait la montagne du ballon de Servance à Remiremont.
12 mai 1874
Lettre de M. le chef de bataillon du génie Ferron à M. le préfet de Haute Saône, comportant la liste des communes concernées par les travaux de fortification, il s’agit de :
Château-Lambert, Haut du Them, Beulotte, Corravillers, La Rosière, Servance.
20 juillet 1874
Le plan parcellaire pour l’acquisition des terrains nécessaires à la construction de la route stratégique et du fort est terminé. Le plan en couleur a été dessiné à la chefferie d’Epinal sous la direction du chef du génie, M. le chef de bataillon Ferron.
25 juillet 1874
Le plan parcellaire pour l’acquisition des terrains nécessaires à la construction de la route stratégique et du fort a été approuvé aujourd’hui par M. Maritz, directeur des fortifications à Toul.
4 août 1874
Déclaration du décret d’utilité publique et d’urgence pour l’acquisition des terrains. Le décret d’utilité publique a été signé par M. le maréchal de Mac Mahon, président de la république et par M. le général de Cissey, ministre de la guerre. Copie a été envoyée à M. le chef de bataillon Ferron, commandant le génie de la place d’Epinal.
9 août 1874
Lettre de M. le général Séré de Rivières, au préfet de Haute Saône, accompagnée du décret d’utilité publique.
11 août 1874
Lettre de M. le chef de bataillon Ferron, commandant la chefferie d’Epinal, au préfet de la Haute Saône, accompagnée par la copie du décret d’utilité publique concernant la construction du fort et de la route d’accès.
1er septembre 1874
Par suite d’un jugement ce jour, rendu du tribunal civil de l’arrondissement de Lure, en vertu de l’article 10 de la loi du 30 mars 1831. Les propriétaires désignés ci-dessous doivent abandonner les immeubles qui y sont indiqués, pour la construction du fort de la Roche la Haie. Le même jugement fixe les indemnités approximatives et provisionnelles revenant aux propriétaires.
Tisserand Basile : La Rosière, champ, pré : terrain de 24,47 ares ; prix 632,25 fr.
Galmiche François (dit Laroche) : La Rosière, chènevière, champ, jardin : terrain de 7,31 ares ; prix 282,45 fr.
Bolot Virginie : La Rosière, champ : terrain de 2,61 ares ; prix 45,70 fr.
Huguenin Claude : La Rosière, champ, pâtis, forêt : terrain de 2,38 ha ; prix 4785,56 fr.
Faivre Auguste : La Rosière, champ : terrain de 2,74 ares ; prix 54,80 fr.
Galmiche François Xavier (dit Le Maigre) : La Rosière, champ, pré : terrain de 2,86 ha ; prix 6451,70 fr.
Galmiche François (dit Eloy) : La Rosière, champ : terrain de 52,59 ares ; prix 931,30 fr.
Faivre Basile : La Rosière, champ : terrain de 38,40 ares ; prix 710 fr.
Huguenin Julien : Corravillers, pré, champ, forêt : terrain de 76,79 ares ; prix 2185,15 fr.
Galmiche Marie Marguerite : La Rosière, champ : terrain de 8,48 ares ; prix 212 fr.
Bolot Camille : La Rosière, champ, forêt : terrain de 40,48 ares ; prix 928,45 fr.
Petitjean François Xavier : La Rosière, champ : terrain de 26,08 ares ; prix 586,80 fr.
Bolot Constant (avoué) : Lure, pré, champ, forêt : terrain de 27,72 ares ; prix 623,35 fr.
Perchet Etienne Ignace (avocat): Besançon, champ : terrain de 2,43 ares ; prix 32,80 fr.
Demange Ignace : Corravillers, champ : terrain de 11,87 ares ; prix 211,65 fr.
Febvay Jean Joseph : La Rosière, champ : terrain de 9,10 ares ; prix 227,50 fr.
Faivre Basile et Faivre Auguste : La Rosière, champ : terrain de 1,46 ha ; prix 2591 fr.
Andreux (veuve Charles) : La Rosière, champ : terrain de 3,08 ha ; prix 5153,50 fr.
Huguenin (dit Nini) : La Rosière, champ : terrain de 2,14 ha ; prix 3638,70 fr.
Faivre Basile : La Rosière, champ : terrain de 86 ares ; prix 2213 fr.
Galmiche Eugène : La Rosière, champ : terrain de 79,97 ares ; prix 1398,80 fr.
Galmiche Jean Baptiste Delphin : La Rosière, champ : terrain de 39,16 ares ; prix 1018,20 fr.
Galmiche Emélie : La Rosière, champ : terrain de 97,40 ares ; prix 1558,50 fr.
Tisserand Basile (veuve et ses enfants) : La Rosière, champ : terrain de 36,90 ares ; prix 793,35 fr.
18 septembre 1874
Approbation de l’adjudication des travaux.
Approbation d’exécution des travaux par le directeur supérieur des fortifications.
20 septembre 1874
Début des travaux.
31 septembre 1874
Approbation par le ministre de la guerre, du projet de construction du fort.
23 janvier 1875
Des détachements de gendarmerie mobile sont chargés sur chaque site de la surveillance des ouvriers employés à la construction des forts. Le détachement de Remiremont est logé en ville, le détachement du fort de Rupt est cantonné sur le site, celui du fort de Château-Lambert est logé dans un baraquement au Thillot.
9 juin 1875
M. le chef de bataillon Ferron, chef du génie à Epinal, a écrit au préfet de Haute Saône et lui a fait parvenir le plan parcellaire des terrains à acquérir pour la construction de la route d’accès du fort de Rupt et la construction de celui-ci. Lettre n° 440.
12 février 1875
Un certains nombre de propriétaires de terrains nécessaire à la construction du fort, ont envoyés à M. le ministre de la guerre, une lettre de réclamation concernant le retard constaté sur le paiement de ces terrains.
24 juillet 1875
Lettre de M. le général Séré de Rivières à M. le lieutenant colonel Ferron. Il donne son approbation pour le projet des actes de vente des terrains.
31 octobre 1876
Fin des travaux du fort. Les fort a coûté 1 712 000 fr., dont 54 320 fr. pour l’acquisition des terrains.
Mercredi 3 Janvier 1877
Le fort est prévu pour 368 hommes, 12 officiers, 20 sous-officiers, 336 soldats, l’infirmerie peut contenir 60 malades. Le magasin à poudre a une contenance de 45 000 kg, le magasin aux projectiles confectionnés contient 1 000 000 cartouches, les magasins de l’artillerie ont une superficie de 250 m², le magasin du génie est de 36 m², les magasins des services administratifs ont une superficie de 172 m², la manutention possède un four avec un débit de 200 rations. Son armement est constitué par 18 pièces de rempart (1 pièce de 138 sous casemate, 7 canons de 138 (+1 en réserve), 3 canons de 155L Mle 1877, 3 canons de 7 de Reffye Mle 1875, 4 mortiers lisses Mle 1839 (en réserve)), soit au total 26 pièces. La batterie annexe Est est armée de 6 canon de 7 de Reffye Mle 1875 et la batterie Nord de 3 canons de 7 de Reffye Mle 1875. Soit pour le site, au total 36 pièces. Le fort est prévu pour résister à trois mois de siège.
Route stratégique 102
Lors de la construction du chemin des crêtes, le maçon Carlo Beretta mentionne dans ses carnets, que des popotes au nombre de 10 ou 12 étaient placées tout au long des travaux de la route qui doit reliée le fort de Château-Lambert au fort de Rupt. Il avait la charge tous les deux jours de distribuer la poudre et la Dynamite.
La majorité des italiens qui travaillaient à la construction du chemin stratégique étaient des parmesans.
15 mai 1882
Demande d’autorisation de M. Gauvin, entrepreneur et adjudicataire des travaux d’entretien du fort, d’occuper une parcelle de terrain situé sur la commune de la Rosière. L’entrepreneur informe le préfet qu’il est dans l’obligation de puiser de l’eau dans la fontaine de M. Galmiche, située dans les environs du fort, afin de pouvoir confectionner le mortier, précisant que les travaux s’exécutent à 8km de la Moselle, et qu’il se trouve dans l’impossibilité de continuer les ouvrages que le service du génie lui a commander. Il précise que le sieur Galmiche s’oppose au puisage de l’eau dans sa fontaine.
17 mai 1882
Lettre de M. le capitaine Colson, commandant la chefferie du génie de Remiremont, attestant que l’entrepreneur Gauvin ne peut trouver dans ce fort, l’eau nécessaire aux travaux demandés par le service du génie, l’eau de celui-ci étant réservée à l’approvisionnement de la garnison, et qu’il est obligé par conséquent de se servir en eau dans une propriété voisine.
19 mai 1882
Lettre n° 362 de M. le chef de bataillon Bonnal, commandant la chefferie du génie d’Epinal à M. le préfet de Haute Saône, demandant à celui-ci un arrêté d’occupation temporaire pour le sieur Gauvin, lui permettant de puiser de l’eau dans la fontaine de M. Galmiche. Lettre accompagnée de la pétition de M. Gauvin.
23 mai 1882
Lettre de M. Gauvin à M. le maire de la Rosière, accompagnée du plan pour l’occupation temporaire de la parcelle de M. Galmiche.
20 juin 1882
Autorisation donnée à M. Gauvin, entrepreneur et adjudicataire des travaux d’entretien du fort d’occuper temporairement une parcelle de terrains appartenant à M. Galmiche François, celle-ci étant situé au lieu dit « La Breuche », l’autorisation concerne un passage de 170m de longueur sur 2m de largeur dans un terrain en nature de champ.
Dimanche 13 mars 1887
Le ministre de la guerre a lancé un nouveau décret sur l’appellation des forts :
Fort de Rupt : fort Caulaincourt
Jeudi 20 septembre 1888
Une compagnie du 1er bataillon du 149ème de ligne cantonne à Remiremont aujourd’hui, pour se rendre demain au fort de Rupt. Le 1er bataillon doit remplacer le 3ème qui est dans les forts de la Haute Moselle et qui retourne à Epinal.
1889
Construction des magasins sous roc
Samedi 21 janvier 1890
Dans la nuit du 19 au 20, deux officiers du fort de Rupt, revenaient du village ; la nuit était noire ; arrivés devant le débit Colin, ils aperçurent de la lumière à une fenêtre du 1er étage, ils eurent l’idée de demander une lanterne pour regagner le fort. Ils frappèrent à différentes reprises à la porte ; pas de réponse. Ils jetèrent des graviers sur la fenêtre éclairée, la fenêtre s’ouvrit et un coup de feu retentit, puis un deuxième et la fenêtre se referma.
Un des officiers affirme qu’il a vu le feu du canon tourné vers la route, heureusement, personne ne fut touché. M. Colin déclare qu’entendant frapper à sa porte et jeter des cailloux contre ses carreaux et ne recevant pas de réponse à ses « qui va là ?», il a ouvert la fenêtre et tiré deux coups de pistolet en l’air. Il croyait que des mauvais plaisants venaient lui jouer une farce et casser ses carreaux comme cela est déjà arrivé.
La gendarmerie a ouvert une enquête.
Mercredi 27 juillet 1890
Le bornage des zones de servitude du fort a commencé aujourd’hui.
Mercredi 4 octobre 1893
Deux compagnies du 149ème de ligne venant de Bruyères, cantonnent à Remiremont. Elles vont relever les deux compagnies qui sont dans les forts de Rupt et de Château-Lambert qui elles, regagnent Epinal.
L’effectif d’une compagnie est de 2 officiers, 80 sous-officiers et soldats.
Mercredi 1er mai 1895
A dater de ce jour, les forts d’Arches, Château-Lambert, Rupt et Remiremont, sont rattachés à la place d’Epinal.
15ème BCP
Vendredi 5 juillet 1895
Le général de Négrier a quitté Remiremont ce matin, pour inspecter les forts de Rupt et Château-Lambert.
Mardi 7 juillet 1896
Forts de la Haute Moselle
M. le général Hervé a inspecté les forts de la Haute Moselle. Il est repartit par le train à 6h30 du soir.
Jeudi 25 mars1897
Conseil de guerre. 6ème corps d’armée. Châlons
Le soldat Victor François Paul L. du 149ème de ligne au fort de Rupt, est prévenu d’avoir le 1er février, outragé par paroles et menaces, à l’occasion du service, ses supérieurs, le caporal Maire et l’adjudant Jausserand. Il a été condamné 2 ans de prison.
Mercredi 7 juillet 1897
Le détachement du 8ème bataillon d’artillerie à pied, en provenance d’Epinal, qui doit prendre possession du fort, est arrivé à Remiremont à 9h00 du soir, il loge chez l’habitant. 1 officier, 34 sous-officiers et soldats.
Jeudi 24 février 1898
Les magasins de l’habillement et du campement sont placés à Troyes, Nancy, Toul, Epinal, Neufchâteau, fort de Frouard, batterie de l’Eperon, fort de Pont St Vincent, fort de Manonviller, fort du Parmont, fort de Rupt, fort de Château-Lambert et fort d’Arches.
Lundi 20 juin 1898
Un détachement du 8ème BAP, qui se rend au fort, séjourne aujourd’hui à Remiremont.
Jeudi 16 février 1899
Conseil de guerre. 20ème corps. Nancy.
Le soldat G.L. du 149ème de ligne, a comparu devant le conseil de guerre pour avoir frappé un de ses camarades.
Le soldat G.L. se trouvait au poste de garde avec le soldat Garnier. Après l’appel, le soldat L. qui était en état d’ivresse, pour une raison inexpliquée, se jeta sur Garnier et le blessa d’un coup de couteau. Le caporal, chef de poste réussit à maîtriser le soldat L. et prit le couteau. Garnier fut transféré à l’hôpital militaire de Remiremont, il y resta 47 jours.
Le caporal F. qui était chef de poste et qui avait laissé sortir le soldat L. et Garnier, a été cassé.
Le soldat L. a été condamné à 6 mois de prison.
Samedi 24 juin 1899
M. le général de Monard a poursuivi sa visite en visitant les forts de la Haute Moselle.
Mercredi 8 novembre 1899
3 officiers, 53 soldats et 1 cheval, ont quittés le fort pour rejoindre Epinal, ils seront remplacés par une compagnie du 109ème de ligne. Ils logent à Remiremont, chez l’habitant aujourd’hui.
Mercredi 19 août 1903
Une manœuvre a eut lieu aujourd’hui sous la direction de M. le général de Lardenelle, sous-gouverneur d’Epinal. Les quatre forts de la Haute Moselle ont pris part à cette manœuvre, avec les réservistes du 4ème bataillon de forteresse du 109ème RI dont le thème consistait à refouler une colonne ennemie venant de Saulxures par le col du Rhamné, et qui avait tenté d’attaquer le fort de Rupt.
Vendredi 10 juin 1904
Un détachement du 8ème bataillon d’artillerie à pied est arrivé à St Nabord où il sera logé. Ce détachement vient du fort et se rend à Epinal. Effectif : 12 sous-officiers et soldats.
Jeudi 4 janvier 1906
Le portier consigne Harotte est décoré de la médaille militaire.
Lundi 10 mai 1909
Il est prévu des visites du fort pour les écoles des environs de Rupt. Chaque élèves premier de sa classe aura la primeur de visiter le fort en récompense de son année de travail.
Dimanche 29 janvier 1911
Le soldat Petel Gaston Paul, du 109ème de ligne, incorporé au fort le 1er octobre 1909, avait déserté 20 jours après. Arrêté le 10 décembre 1910 par la gendarmerie il est passé devant le conseil de guerre qui l’a condamné à trois ans de prison.
Lundi 8 janvier 1912
Un décret permet aux garçons de Rupt sur Moselle « soutien de famille », de faire leur service militaire au fort.
Les jeunes recrues doivent rejoindre le fort le matin à l’aube. Ils ont le droit de quitter le fort à 5h00 du soir, pour rejoindre leur famille pour aider aux travaux.
Lundi 2 septembre 1912
Manoeuvres de la Haute Moselle.
Dirigés par le général Thévenet, elles ont lieu entre le fort de Rupt et le fort du Parmont. A cause de fortes intempéries, le général préféra interrompre les manoeuvres, elles reprendront Mardi.
Mardi 3 septembre 1912
Fort du Parmont et fort de Rupt
Les manoeuvres de la Haute Moselle se poursuivent entre les forts de Rupt et du Parmont, elles ont pour but de vérifier si des troupes ennemies peuvent s'infiltrer entre les deux forts. La manoeuvre a commencé a 6h00 du matin, le groupe bleu était composé des 5ème et 15ème BCP, trois batteries du 62ème et une Cie du génie. Le groupe était commandé par le colonel Griarche. Le groupe rouge était composé des quatre bataillons de forteresse d'Epinal, de batteries d'artillerie sous le commandement du colonel Buckhart, adjoint au gouverneur d'Epinal.
Samedi 24 mai 1913
Agrandissement du casernement du fort de Rupt : 150 000 F
Jeudi 1er janvier 1914
La compagnie du 109ème de ligne devient une compagnie du 172ème de ligne.
Jeudi 29 janvier 1914
Place de la gare à Rupt, lors d’une magnifique manœuvre, le drapeau des chasseurs a été présenté par le chef de bataillon du Huy à toutes les compagnies. A cette occasion, M. Pinot, maire, qu’entourait toute la population et les enfants des écoles, prononce un vibrant discours de haute teneur patriotique.
La garde du drapeau des chasseurs étant remise au 10ème B.C.P. de St-Dié, ensuite la cérémonie a vu la présentation par le colonel de Thuy, commandant le 172ème R.I., du drapeau de ce régiment aux officiers, sous-officiers, caporaux et soldats des compagnies du 3ème bataillon, casernés dans les forts de la Haute Moselle. Les compagnies du fort du Parmont, de Rupt, de Château Lambert, un détachement de Bussang et l'équipe de skieurs de la compagnie du fort de Servance. M. le capitaine Dorlet en tête, les troupes étaient groupées sur la place sous les ordres de M. le capitaine adjudant-major Robert. M. le colonel de Thuy, après la revue des troupes, il leur présenta leur nouveau commandant, monsieur le chef de bataillon Soleilhavoup, nous sommes heureux de souhaiter la bienvenue ici. La présentation du drapeau eut lieu ensuite. Un brillant défilé clôtura cette cérémonie.
Dimanche 31 mai 1914
Le gouverneur du fort, le capitaine Davoust et ses hommes de la 9ème Cie du 172ème R.I., que l'on connaît sous le nom des « dégourdis de la 9ème », ont invité dans la salle des fêtes laïque de Rupt, la population des alentours à faire connaissance avec eux. Certes, pour dégourdis, les hommes du capitaine Davoust le sont, pour si résistants qu'ils soient là-haut au fort où au Mont de Fourche, sous la rafale, sous la neige et les coups d'aiguille du froid.
L’ordre d’étudier l’ouvrage a été donné aujourd’hui.
7 mai 1874
1ère Lettre de M. le chef de bataillon Ferron, demandant au préfet de Haute Saône, l’autorisation de pénétrer sur les terrains nécessaires à des travaux de fortification.
2ème lettre de M. le chef de bataillon Ferron, donnant quelques précisions sur les travaux :
Les travaux de fortification seront peut-être entrepris au col de Château-Lambert, sur la route du Thillot à Lure, au col du Mont de Fourche, sur la route de Rupt à Luxeuil. En outre le département de la guerre, demande l’ouverture d’un chemin de crête qui relierait la montagne du ballon de Servance à Remiremont.
12 mai 1874
Lettre de M. le chef de bataillon du génie Ferron à M. le préfet de Haute Saône, comportant la liste des communes concernées par les travaux de fortification, il s’agit de :
Château-Lambert, Haut du Them, Beulotte, Corravillers, La Rosière, Servance.
20 juillet 1874
Le plan parcellaire pour l’acquisition des terrains nécessaires à la construction de la route stratégique et du fort est terminé. Le plan en couleur a été dessiné à la chefferie d’Epinal sous la direction du chef du génie, M. le chef de bataillon Ferron.
25 juillet 1874
Le plan parcellaire pour l’acquisition des terrains nécessaires à la construction de la route stratégique et du fort a été approuvé aujourd’hui par M. Maritz, directeur des fortifications à Toul.
4 août 1874
Déclaration du décret d’utilité publique et d’urgence pour l’acquisition des terrains. Le décret d’utilité publique a été signé par M. le maréchal de Mac Mahon, président de la république et par M. le général de Cissey, ministre de la guerre. Copie a été envoyée à M. le chef de bataillon Ferron, commandant le génie de la place d’Epinal.
9 août 1874
Lettre de M. le général Séré de Rivières, au préfet de Haute Saône, accompagnée du décret d’utilité publique.
11 août 1874
Lettre de M. le chef de bataillon Ferron, commandant la chefferie d’Epinal, au préfet de la Haute Saône, accompagnée par la copie du décret d’utilité publique concernant la construction du fort et de la route d’accès.
1er septembre 1874
Par suite d’un jugement ce jour, rendu du tribunal civil de l’arrondissement de Lure, en vertu de l’article 10 de la loi du 30 mars 1831. Les propriétaires désignés ci-dessous doivent abandonner les immeubles qui y sont indiqués, pour la construction du fort de la Roche la Haie. Le même jugement fixe les indemnités approximatives et provisionnelles revenant aux propriétaires.
Tisserand Basile : La Rosière, champ, pré : terrain de 24,47 ares ; prix 632,25 fr.
Galmiche François (dit Laroche) : La Rosière, chènevière, champ, jardin : terrain de 7,31 ares ; prix 282,45 fr.
Bolot Virginie : La Rosière, champ : terrain de 2,61 ares ; prix 45,70 fr.
Huguenin Claude : La Rosière, champ, pâtis, forêt : terrain de 2,38 ha ; prix 4785,56 fr.
Faivre Auguste : La Rosière, champ : terrain de 2,74 ares ; prix 54,80 fr.
Galmiche François Xavier (dit Le Maigre) : La Rosière, champ, pré : terrain de 2,86 ha ; prix 6451,70 fr.
Galmiche François (dit Eloy) : La Rosière, champ : terrain de 52,59 ares ; prix 931,30 fr.
Faivre Basile : La Rosière, champ : terrain de 38,40 ares ; prix 710 fr.
Huguenin Julien : Corravillers, pré, champ, forêt : terrain de 76,79 ares ; prix 2185,15 fr.
Galmiche Marie Marguerite : La Rosière, champ : terrain de 8,48 ares ; prix 212 fr.
Bolot Camille : La Rosière, champ, forêt : terrain de 40,48 ares ; prix 928,45 fr.
Petitjean François Xavier : La Rosière, champ : terrain de 26,08 ares ; prix 586,80 fr.
Bolot Constant (avoué) : Lure, pré, champ, forêt : terrain de 27,72 ares ; prix 623,35 fr.
Perchet Etienne Ignace (avocat): Besançon, champ : terrain de 2,43 ares ; prix 32,80 fr.
Demange Ignace : Corravillers, champ : terrain de 11,87 ares ; prix 211,65 fr.
Febvay Jean Joseph : La Rosière, champ : terrain de 9,10 ares ; prix 227,50 fr.
Faivre Basile et Faivre Auguste : La Rosière, champ : terrain de 1,46 ha ; prix 2591 fr.
Andreux (veuve Charles) : La Rosière, champ : terrain de 3,08 ha ; prix 5153,50 fr.
Huguenin (dit Nini) : La Rosière, champ : terrain de 2,14 ha ; prix 3638,70 fr.
Faivre Basile : La Rosière, champ : terrain de 86 ares ; prix 2213 fr.
Galmiche Eugène : La Rosière, champ : terrain de 79,97 ares ; prix 1398,80 fr.
Galmiche Jean Baptiste Delphin : La Rosière, champ : terrain de 39,16 ares ; prix 1018,20 fr.
Galmiche Emélie : La Rosière, champ : terrain de 97,40 ares ; prix 1558,50 fr.
Tisserand Basile (veuve et ses enfants) : La Rosière, champ : terrain de 36,90 ares ; prix 793,35 fr.
18 septembre 1874
Approbation de l’adjudication des travaux.
Approbation d’exécution des travaux par le directeur supérieur des fortifications.
20 septembre 1874
Début des travaux.
31 septembre 1874
Approbation par le ministre de la guerre, du projet de construction du fort.
23 janvier 1875
Des détachements de gendarmerie mobile sont chargés sur chaque site de la surveillance des ouvriers employés à la construction des forts. Le détachement de Remiremont est logé en ville, le détachement du fort de Rupt est cantonné sur le site, celui du fort de Château-Lambert est logé dans un baraquement au Thillot.
9 juin 1875
M. le chef de bataillon Ferron, chef du génie à Epinal, a écrit au préfet de Haute Saône et lui a fait parvenir le plan parcellaire des terrains à acquérir pour la construction de la route d’accès du fort de Rupt et la construction de celui-ci. Lettre n° 440.
12 février 1875
Un certains nombre de propriétaires de terrains nécessaire à la construction du fort, ont envoyés à M. le ministre de la guerre, une lettre de réclamation concernant le retard constaté sur le paiement de ces terrains.
24 juillet 1875
Lettre de M. le général Séré de Rivières à M. le lieutenant colonel Ferron. Il donne son approbation pour le projet des actes de vente des terrains.
31 octobre 1876
Fin des travaux du fort. Les fort a coûté 1 712 000 fr., dont 54 320 fr. pour l’acquisition des terrains.
Mercredi 3 Janvier 1877
Le fort est prévu pour 368 hommes, 12 officiers, 20 sous-officiers, 336 soldats, l’infirmerie peut contenir 60 malades. Le magasin à poudre a une contenance de 45 000 kg, le magasin aux projectiles confectionnés contient 1 000 000 cartouches, les magasins de l’artillerie ont une superficie de 250 m², le magasin du génie est de 36 m², les magasins des services administratifs ont une superficie de 172 m², la manutention possède un four avec un débit de 200 rations. Son armement est constitué par 18 pièces de rempart (1 pièce de 138 sous casemate, 7 canons de 138 (+1 en réserve), 3 canons de 155L Mle 1877, 3 canons de 7 de Reffye Mle 1875, 4 mortiers lisses Mle 1839 (en réserve)), soit au total 26 pièces. La batterie annexe Est est armée de 6 canon de 7 de Reffye Mle 1875 et la batterie Nord de 3 canons de 7 de Reffye Mle 1875. Soit pour le site, au total 36 pièces. Le fort est prévu pour résister à trois mois de siège.
Route stratégique 102
Lors de la construction du chemin des crêtes, le maçon Carlo Beretta mentionne dans ses carnets, que des popotes au nombre de 10 ou 12 étaient placées tout au long des travaux de la route qui doit reliée le fort de Château-Lambert au fort de Rupt. Il avait la charge tous les deux jours de distribuer la poudre et la Dynamite.
La majorité des italiens qui travaillaient à la construction du chemin stratégique étaient des parmesans.
15 mai 1882
Demande d’autorisation de M. Gauvin, entrepreneur et adjudicataire des travaux d’entretien du fort, d’occuper une parcelle de terrain situé sur la commune de la Rosière. L’entrepreneur informe le préfet qu’il est dans l’obligation de puiser de l’eau dans la fontaine de M. Galmiche, située dans les environs du fort, afin de pouvoir confectionner le mortier, précisant que les travaux s’exécutent à 8km de la Moselle, et qu’il se trouve dans l’impossibilité de continuer les ouvrages que le service du génie lui a commander. Il précise que le sieur Galmiche s’oppose au puisage de l’eau dans sa fontaine.
17 mai 1882
Lettre de M. le capitaine Colson, commandant la chefferie du génie de Remiremont, attestant que l’entrepreneur Gauvin ne peut trouver dans ce fort, l’eau nécessaire aux travaux demandés par le service du génie, l’eau de celui-ci étant réservée à l’approvisionnement de la garnison, et qu’il est obligé par conséquent de se servir en eau dans une propriété voisine.
19 mai 1882
Lettre n° 362 de M. le chef de bataillon Bonnal, commandant la chefferie du génie d’Epinal à M. le préfet de Haute Saône, demandant à celui-ci un arrêté d’occupation temporaire pour le sieur Gauvin, lui permettant de puiser de l’eau dans la fontaine de M. Galmiche. Lettre accompagnée de la pétition de M. Gauvin.
23 mai 1882
Lettre de M. Gauvin à M. le maire de la Rosière, accompagnée du plan pour l’occupation temporaire de la parcelle de M. Galmiche.
20 juin 1882
Autorisation donnée à M. Gauvin, entrepreneur et adjudicataire des travaux d’entretien du fort d’occuper temporairement une parcelle de terrains appartenant à M. Galmiche François, celle-ci étant situé au lieu dit « La Breuche », l’autorisation concerne un passage de 170m de longueur sur 2m de largeur dans un terrain en nature de champ.
Dimanche 13 mars 1887
Le ministre de la guerre a lancé un nouveau décret sur l’appellation des forts :
Fort de Rupt : fort Caulaincourt
Jeudi 20 septembre 1888
Une compagnie du 1er bataillon du 149ème de ligne cantonne à Remiremont aujourd’hui, pour se rendre demain au fort de Rupt. Le 1er bataillon doit remplacer le 3ème qui est dans les forts de la Haute Moselle et qui retourne à Epinal.
1889
Construction des magasins sous roc
Samedi 21 janvier 1890
Dans la nuit du 19 au 20, deux officiers du fort de Rupt, revenaient du village ; la nuit était noire ; arrivés devant le débit Colin, ils aperçurent de la lumière à une fenêtre du 1er étage, ils eurent l’idée de demander une lanterne pour regagner le fort. Ils frappèrent à différentes reprises à la porte ; pas de réponse. Ils jetèrent des graviers sur la fenêtre éclairée, la fenêtre s’ouvrit et un coup de feu retentit, puis un deuxième et la fenêtre se referma.
Un des officiers affirme qu’il a vu le feu du canon tourné vers la route, heureusement, personne ne fut touché. M. Colin déclare qu’entendant frapper à sa porte et jeter des cailloux contre ses carreaux et ne recevant pas de réponse à ses « qui va là ?», il a ouvert la fenêtre et tiré deux coups de pistolet en l’air. Il croyait que des mauvais plaisants venaient lui jouer une farce et casser ses carreaux comme cela est déjà arrivé.
La gendarmerie a ouvert une enquête.
Mercredi 27 juillet 1890
Le bornage des zones de servitude du fort a commencé aujourd’hui.
Mercredi 4 octobre 1893
Deux compagnies du 149ème de ligne venant de Bruyères, cantonnent à Remiremont. Elles vont relever les deux compagnies qui sont dans les forts de Rupt et de Château-Lambert qui elles, regagnent Epinal.
L’effectif d’une compagnie est de 2 officiers, 80 sous-officiers et soldats.
Mercredi 1er mai 1895
A dater de ce jour, les forts d’Arches, Château-Lambert, Rupt et Remiremont, sont rattachés à la place d’Epinal.
15ème BCP
Vendredi 5 juillet 1895
Le général de Négrier a quitté Remiremont ce matin, pour inspecter les forts de Rupt et Château-Lambert.
Mardi 7 juillet 1896
Forts de la Haute Moselle
M. le général Hervé a inspecté les forts de la Haute Moselle. Il est repartit par le train à 6h30 du soir.
Jeudi 25 mars1897
Conseil de guerre. 6ème corps d’armée. Châlons
Le soldat Victor François Paul L. du 149ème de ligne au fort de Rupt, est prévenu d’avoir le 1er février, outragé par paroles et menaces, à l’occasion du service, ses supérieurs, le caporal Maire et l’adjudant Jausserand. Il a été condamné 2 ans de prison.
Mercredi 7 juillet 1897
Le détachement du 8ème bataillon d’artillerie à pied, en provenance d’Epinal, qui doit prendre possession du fort, est arrivé à Remiremont à 9h00 du soir, il loge chez l’habitant. 1 officier, 34 sous-officiers et soldats.
Jeudi 24 février 1898
Les magasins de l’habillement et du campement sont placés à Troyes, Nancy, Toul, Epinal, Neufchâteau, fort de Frouard, batterie de l’Eperon, fort de Pont St Vincent, fort de Manonviller, fort du Parmont, fort de Rupt, fort de Château-Lambert et fort d’Arches.
Lundi 20 juin 1898
Un détachement du 8ème BAP, qui se rend au fort, séjourne aujourd’hui à Remiremont.
Jeudi 16 février 1899
Conseil de guerre. 20ème corps. Nancy.
Le soldat G.L. du 149ème de ligne, a comparu devant le conseil de guerre pour avoir frappé un de ses camarades.
Le soldat G.L. se trouvait au poste de garde avec le soldat Garnier. Après l’appel, le soldat L. qui était en état d’ivresse, pour une raison inexpliquée, se jeta sur Garnier et le blessa d’un coup de couteau. Le caporal, chef de poste réussit à maîtriser le soldat L. et prit le couteau. Garnier fut transféré à l’hôpital militaire de Remiremont, il y resta 47 jours.
Le caporal F. qui était chef de poste et qui avait laissé sortir le soldat L. et Garnier, a été cassé.
Le soldat L. a été condamné à 6 mois de prison.
Samedi 24 juin 1899
M. le général de Monard a poursuivi sa visite en visitant les forts de la Haute Moselle.
Mercredi 8 novembre 1899
3 officiers, 53 soldats et 1 cheval, ont quittés le fort pour rejoindre Epinal, ils seront remplacés par une compagnie du 109ème de ligne. Ils logent à Remiremont, chez l’habitant aujourd’hui.
Mercredi 19 août 1903
Une manœuvre a eut lieu aujourd’hui sous la direction de M. le général de Lardenelle, sous-gouverneur d’Epinal. Les quatre forts de la Haute Moselle ont pris part à cette manœuvre, avec les réservistes du 4ème bataillon de forteresse du 109ème RI dont le thème consistait à refouler une colonne ennemie venant de Saulxures par le col du Rhamné, et qui avait tenté d’attaquer le fort de Rupt.
Vendredi 10 juin 1904
Un détachement du 8ème bataillon d’artillerie à pied est arrivé à St Nabord où il sera logé. Ce détachement vient du fort et se rend à Epinal. Effectif : 12 sous-officiers et soldats.
Jeudi 4 janvier 1906
Le portier consigne Harotte est décoré de la médaille militaire.
Lundi 10 mai 1909
Il est prévu des visites du fort pour les écoles des environs de Rupt. Chaque élèves premier de sa classe aura la primeur de visiter le fort en récompense de son année de travail.
Dimanche 29 janvier 1911
Le soldat Petel Gaston Paul, du 109ème de ligne, incorporé au fort le 1er octobre 1909, avait déserté 20 jours après. Arrêté le 10 décembre 1910 par la gendarmerie il est passé devant le conseil de guerre qui l’a condamné à trois ans de prison.
Lundi 8 janvier 1912
Un décret permet aux garçons de Rupt sur Moselle « soutien de famille », de faire leur service militaire au fort.
Les jeunes recrues doivent rejoindre le fort le matin à l’aube. Ils ont le droit de quitter le fort à 5h00 du soir, pour rejoindre leur famille pour aider aux travaux.
Lundi 2 septembre 1912
Manoeuvres de la Haute Moselle.
Dirigés par le général Thévenet, elles ont lieu entre le fort de Rupt et le fort du Parmont. A cause de fortes intempéries, le général préféra interrompre les manoeuvres, elles reprendront Mardi.
Mardi 3 septembre 1912
Fort du Parmont et fort de Rupt
Les manoeuvres de la Haute Moselle se poursuivent entre les forts de Rupt et du Parmont, elles ont pour but de vérifier si des troupes ennemies peuvent s'infiltrer entre les deux forts. La manoeuvre a commencé a 6h00 du matin, le groupe bleu était composé des 5ème et 15ème BCP, trois batteries du 62ème et une Cie du génie. Le groupe était commandé par le colonel Griarche. Le groupe rouge était composé des quatre bataillons de forteresse d'Epinal, de batteries d'artillerie sous le commandement du colonel Buckhart, adjoint au gouverneur d'Epinal.
Samedi 24 mai 1913
Agrandissement du casernement du fort de Rupt : 150 000 F
Jeudi 1er janvier 1914
La compagnie du 109ème de ligne devient une compagnie du 172ème de ligne.
Jeudi 29 janvier 1914
Place de la gare à Rupt, lors d’une magnifique manœuvre, le drapeau des chasseurs a été présenté par le chef de bataillon du Huy à toutes les compagnies. A cette occasion, M. Pinot, maire, qu’entourait toute la population et les enfants des écoles, prononce un vibrant discours de haute teneur patriotique.
La garde du drapeau des chasseurs étant remise au 10ème B.C.P. de St-Dié, ensuite la cérémonie a vu la présentation par le colonel de Thuy, commandant le 172ème R.I., du drapeau de ce régiment aux officiers, sous-officiers, caporaux et soldats des compagnies du 3ème bataillon, casernés dans les forts de la Haute Moselle. Les compagnies du fort du Parmont, de Rupt, de Château Lambert, un détachement de Bussang et l'équipe de skieurs de la compagnie du fort de Servance. M. le capitaine Dorlet en tête, les troupes étaient groupées sur la place sous les ordres de M. le capitaine adjudant-major Robert. M. le colonel de Thuy, après la revue des troupes, il leur présenta leur nouveau commandant, monsieur le chef de bataillon Soleilhavoup, nous sommes heureux de souhaiter la bienvenue ici. La présentation du drapeau eut lieu ensuite. Un brillant défilé clôtura cette cérémonie.
Dimanche 31 mai 1914
Le gouverneur du fort, le capitaine Davoust et ses hommes de la 9ème Cie du 172ème R.I., que l'on connaît sous le nom des « dégourdis de la 9ème », ont invité dans la salle des fêtes laïque de Rupt, la population des alentours à faire connaissance avec eux. Certes, pour dégourdis, les hommes du capitaine Davoust le sont, pour si résistants qu'ils soient là-haut au fort où au Mont de Fourche, sous la rafale, sous la neige et les coups d'aiguille du froid.
yves philippe- MODERATEUR
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