Combats dans la vallée de la Moselotte
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Combats dans la vallée de la Moselotte
Bonsoir à tous,
La plaque commémorative posée sur le mur de la mairie de Basse sur le Rupt rappelle les durs combats menés par le 3ème Groupe de Tabors Marocains.
" Sous le commandement du Colonel MASSIET du BIEST, a eu une part déterminante dans les succès remportés sur le front des Vosges par la 3ème D I A. Ayant reçu la mission de déborder par le Nord les résistances opposées aux unités régulières dans la forêt de Longegoutte, il s'empare en de violents combats, le 8 octobre, du Col de Xiard, débouche sans désemparer dans la vallée de la Moselotte qu'il franchit à Thiéfosse, fait tomber ensuite par une manoeuvre hardie, le Col de la Burotte et du Haut du Roc, permettant ainsi à nos éléments blindés de progresser dans la vallée vers la Bresse. Pendant 18 jours consécutifs, combattant sous la pluie, dans les bois un ennemi tenace, sans cesse renforcé, a infligé à celui-ci des pertes particulièrement sévères. Aux prix de durs sacrifices et d'efforts exceptionnels, a soutenu magnifiquement la réputation des Goums Marocains."
Extrait du Tome 2 de l'histoire des Goums Marocains de Yves Salkin et de Jacques Morineau)
La plaque commémorative posée sur le mur de la mairie de Basse sur le Rupt rappelle les durs combats menés par le 3ème Groupe de Tabors Marocains.
CITATION à l'orde de l'armée 3ème Groupe de Tabors Marocains
" Sous le commandement du Colonel MASSIET du BIEST, a eu une part déterminante dans les succès remportés sur le front des Vosges par la 3ème D I A. Ayant reçu la mission de déborder par le Nord les résistances opposées aux unités régulières dans la forêt de Longegoutte, il s'empare en de violents combats, le 8 octobre, du Col de Xiard, débouche sans désemparer dans la vallée de la Moselotte qu'il franchit à Thiéfosse, fait tomber ensuite par une manoeuvre hardie, le Col de la Burotte et du Haut du Roc, permettant ainsi à nos éléments blindés de progresser dans la vallée vers la Bresse. Pendant 18 jours consécutifs, combattant sous la pluie, dans les bois un ennemi tenace, sans cesse renforcé, a infligé à celui-ci des pertes particulièrement sévères. Aux prix de durs sacrifices et d'efforts exceptionnels, a soutenu magnifiquement la réputation des Goums Marocains."
Extrait du Tome 2 de l'histoire des Goums Marocains de Yves Salkin et de Jacques Morineau)
Monument des Goums Marocains à la Croix des Moinats
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Invité- Invité
GRAV88- MARECHAL DES LOGIS
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hommage à la 3 eme DIA
"Qu’il me soit permis d’évoquer les épreuves et les sacrifices que cette bataille a imposés à la
3e D.I.A. et aux unités qui lui furent rattachées : pendant trois mois, cette division s’est battue
sans un jour de repos sur un front qui, de 6 km au 4 octobre, en atteignit plus de 100 en
décembre, tandis que ses effectifs étaient progressivement triplés et que les liaisons s’étiraient
sur plus de 200 km de routes enneigées et verglacées. Le lieutenant-colonel Lardin, chef d’étatmajor
de la division, et ses officiers se trouvèrent, pour assurer dans ces conditions le
ravitaillement et les évacuations des unités, devant des problèmes quasi insolubles, compte
tenu des moyens dont ils disposaient.
Quant à la troupe, elle a combattu de bout en bout dans des conditions inhumaines. On s’est
battu avec l’exaltante perspective, toujours déçue, d’entrer les premiers en Alsace. On s’est
battu en ménageant les obus et en manquant toujours des renforts qui eussent permis
d’exploiter sur-le-champ les brèches ouvertes dans le front ennemi. On s’est battu sous la pluie,
puis sous la neige, avec des effets de toile, les tenues de drap des tirailleurs, laissées en Italie,
tardant à leur parvenir ; quant aux F.F.I., ils arrivaient le plus souvent médiocrement habillés et
chaussés. On s’est battu et on a vaincu par usure, mais on était usé soi-même presque autant
que l’ennemi. Dès le 18 octobre, il manque 700 hommes au 4e R.T.T., 1 500 aux goums. En
décembre, le 7e R.T.A. a 400 hommes évacués pour gelures. En quatre jours du même mois, un
G.T.M. en a 257. Chaque nouveau bond en avant, chaque contre-attaque, allonge tragiquement
la liste des pertes. Au total, I 200 tués de la 3e D.I.A. et des unités associées sont inhumés
provisoirement- dans le cimetière de Rupt. Le nombre des blessés et des évacués pour gelures
est estimé au quadruple.
On chiffre les pertes, mais comment chiffrer la somme des souffrances physiques et morales qui
ont marqué cette lente, cette interminable montée des Vosges, par le 2e C.A., par la 3e D.I.A.
surtout, escortée des goums et des F.F.I.?
Dans cette bataille d’usure de trois mois, la plus sanglante de celles qu’eut à livrer la 1re armée
au cours de son épopée, les survivants ne conserveraient que d’amers et douloureux souvenirs
si ne s’y opposaient ceux que leur a laissés l’accueil émouvant des populations vosgiennes
libérées. Ils ne sont pas près, non plus, d’oublier le courage indomptable de ces populations. Au
col de Morbieux, ce sont nos blessés qui, à travers bois, sous la neige, sont ramenés
clandestinement dans nos lignes. A Cornimont, c’est la population groupée autour de son maire
héroïque, M. Fabre, et de son épouse, qui subit sans broncher le tir précis des mortiers, refusant
obstinément de quitter le sol natal. A Xoulces, ce sont des isolés qui, la nuit, s’infiltrent à travers
les postes allemands pour échapper à l’évacuation vers le Reich. A Rochesson, c’est un habitant
qui vient signaler à nos artilleurs la présence d’une batterie allemande à proximité de sa maison,
vouant celle-ci à une destruction certaine. Ce ne sont là que quelques exemples. Ainsi, à la
fidélité et à la gratitude des Vosgiens envers leurs libérateurs, répond une admiration sincère de
ceux-ci à l’égard d’une population dont le patriotisme et l’héroïsme avaient eu déjà si souvent
dans le passé l’occasion de se manifester.
Ainsi s’est opérée une adoption mutuelle des combattants et des civils, non plus seulement cette
familiarité qui s’instaure où la troupe paraît, mais une rencontre dans les régions les plus hautes
et les plus nobles du coeur humain, celles où voisinent l’héroïsme et le dévouement.
Après un tel calvaire, il semble presque incroyable que nos unités dans lesquelles, même après
l’amalgame avec les F.F.I., prédomineront les éléments nord-africains, aient pu, sans reprendre
souffle, participer à la première bataille pour Colmar, voler au secours de Strasbourg, achever
de libérer l’Alsace, forcer la ligne Siegfried aux côtés de nos alliés américains, franchir le Rhin,
atteindre l’Enz et conquérir Stuttgart..."
sources : article du Général Guillaume Historia magazine 1969
3e D.I.A. et aux unités qui lui furent rattachées : pendant trois mois, cette division s’est battue
sans un jour de repos sur un front qui, de 6 km au 4 octobre, en atteignit plus de 100 en
décembre, tandis que ses effectifs étaient progressivement triplés et que les liaisons s’étiraient
sur plus de 200 km de routes enneigées et verglacées. Le lieutenant-colonel Lardin, chef d’étatmajor
de la division, et ses officiers se trouvèrent, pour assurer dans ces conditions le
ravitaillement et les évacuations des unités, devant des problèmes quasi insolubles, compte
tenu des moyens dont ils disposaient.
Quant à la troupe, elle a combattu de bout en bout dans des conditions inhumaines. On s’est
battu avec l’exaltante perspective, toujours déçue, d’entrer les premiers en Alsace. On s’est
battu en ménageant les obus et en manquant toujours des renforts qui eussent permis
d’exploiter sur-le-champ les brèches ouvertes dans le front ennemi. On s’est battu sous la pluie,
puis sous la neige, avec des effets de toile, les tenues de drap des tirailleurs, laissées en Italie,
tardant à leur parvenir ; quant aux F.F.I., ils arrivaient le plus souvent médiocrement habillés et
chaussés. On s’est battu et on a vaincu par usure, mais on était usé soi-même presque autant
que l’ennemi. Dès le 18 octobre, il manque 700 hommes au 4e R.T.T., 1 500 aux goums. En
décembre, le 7e R.T.A. a 400 hommes évacués pour gelures. En quatre jours du même mois, un
G.T.M. en a 257. Chaque nouveau bond en avant, chaque contre-attaque, allonge tragiquement
la liste des pertes. Au total, I 200 tués de la 3e D.I.A. et des unités associées sont inhumés
provisoirement- dans le cimetière de Rupt. Le nombre des blessés et des évacués pour gelures
est estimé au quadruple.
On chiffre les pertes, mais comment chiffrer la somme des souffrances physiques et morales qui
ont marqué cette lente, cette interminable montée des Vosges, par le 2e C.A., par la 3e D.I.A.
surtout, escortée des goums et des F.F.I.?
Dans cette bataille d’usure de trois mois, la plus sanglante de celles qu’eut à livrer la 1re armée
au cours de son épopée, les survivants ne conserveraient que d’amers et douloureux souvenirs
si ne s’y opposaient ceux que leur a laissés l’accueil émouvant des populations vosgiennes
libérées. Ils ne sont pas près, non plus, d’oublier le courage indomptable de ces populations. Au
col de Morbieux, ce sont nos blessés qui, à travers bois, sous la neige, sont ramenés
clandestinement dans nos lignes. A Cornimont, c’est la population groupée autour de son maire
héroïque, M. Fabre, et de son épouse, qui subit sans broncher le tir précis des mortiers, refusant
obstinément de quitter le sol natal. A Xoulces, ce sont des isolés qui, la nuit, s’infiltrent à travers
les postes allemands pour échapper à l’évacuation vers le Reich. A Rochesson, c’est un habitant
qui vient signaler à nos artilleurs la présence d’une batterie allemande à proximité de sa maison,
vouant celle-ci à une destruction certaine. Ce ne sont là que quelques exemples. Ainsi, à la
fidélité et à la gratitude des Vosgiens envers leurs libérateurs, répond une admiration sincère de
ceux-ci à l’égard d’une population dont le patriotisme et l’héroïsme avaient eu déjà si souvent
dans le passé l’occasion de se manifester.
Ainsi s’est opérée une adoption mutuelle des combattants et des civils, non plus seulement cette
familiarité qui s’instaure où la troupe paraît, mais une rencontre dans les régions les plus hautes
et les plus nobles du coeur humain, celles où voisinent l’héroïsme et le dévouement.
Après un tel calvaire, il semble presque incroyable que nos unités dans lesquelles, même après
l’amalgame avec les F.F.I., prédomineront les éléments nord-africains, aient pu, sans reprendre
souffle, participer à la première bataille pour Colmar, voler au secours de Strasbourg, achever
de libérer l’Alsace, forcer la ligne Siegfried aux côtés de nos alliés américains, franchir le Rhin,
atteindre l’Enz et conquérir Stuttgart..."
sources : article du Général Guillaume Historia magazine 1969
GRAV88- MARECHAL DES LOGIS
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Age : 57
Points : 180
Date d'inscription : 01/03/2017
Re: Combats dans la vallée de la Moselotte
Merci pour ces textes !
CottonBaler88- MARECHAL DES LOGIS
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Age : 25
Emploi/loisirs : Passionné par la WW2 dans les Hautes Vosges
Points : 176
Date d'inscription : 07/05/2016
Re: Combats dans la vallée de la Moselotte
Je saisi cette occasion pour rappeler l'action d'Emile Lombard
originaire de Bussang
qui après un long parcours militaire
s'est retrouvé au 3eme RTM, 10eme Tabor, 86eme Goum
et qui a mis toute son énergie
aux côtés de ses frères d'arme
pour libérer ( entre autres ) notre secteur et spécifiquement la vallée de la Moselotte.
Il vient de nous quitter en centenaire accompli
j'ai une pensée émue à son égard
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Emile Lombard. Goum jusqu'au bout
et je vous prie de croire que ces médailles là
ne proviennent pas d'un paquet de Bonnux
originaire de Bussang
qui après un long parcours militaire
s'est retrouvé au 3eme RTM, 10eme Tabor, 86eme Goum
et qui a mis toute son énergie
aux côtés de ses frères d'arme
pour libérer ( entre autres ) notre secteur et spécifiquement la vallée de la Moselotte.
Il vient de nous quitter en centenaire accompli
j'ai une pensée émue à son égard
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Emile Lombard. Goum jusqu'au bout
et je vous prie de croire que ces médailles là
ne proviennent pas d'un paquet de Bonnux
yves philippe- MODERATEUR
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Ville : le Ménil
Age : 60
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Date d'inscription : 28/12/2010
snafu aime ce message
Re: Combats dans la vallée de la Moselotte
Je connaissais le parcours de ce Grand Monsieur. Quel panoplie de Bananes...! Quelle perte et quel exemple pour les jeunes générations ,qui,espérons le continueront d'honorer sa mémoire ainsi que ce corps d'arme que sont les Goumiers.
Respect . tout simplement
Merci Yves de nous avoir rappeler ce Grand Homme.
Respect . tout simplement
Merci Yves de nous avoir rappeler ce Grand Homme.
GRAV88- MARECHAL DES LOGIS
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Ville : Vagney
Age : 57
Points : 180
Date d'inscription : 01/03/2017
Re: Combats dans la vallée de la Moselotte
GRAV88 a écrit:Quel panoplie de Bananes...! Quelle perte et quel exemple pour les jeunes générations ,qui,espérons le continueront d'honorer sa mémoire ainsi que ce corps d'arme que sont les Goumiers.
Respect . tout simplement
Merci Yves de nous avoir rappeler ce Grand Homme.
+1 , je ne connaissais pas , merci du partage
et qu'il repose en paix !!
CottonBaler88- MARECHAL DES LOGIS
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Emploi/loisirs : Passionné par la WW2 dans les Hautes Vosges
Points : 176
Date d'inscription : 07/05/2016
Re: Combats dans la vallée de la Moselotte
"Commander un goum était la chose la plus facile au monde. On marchait en colonne sur des chemins
de montagnes, et en tant qu’officier, j’étais en tête de colonne. Au premier coup de feu, il y en avait déjà
dix devant moi, et moi qui aurais dû être en tête, je devais alors courir pour les rattraper."
Colonel de Kérautem
de montagnes, et en tant qu’officier, j’étais en tête de colonne. Au premier coup de feu, il y en avait déjà
dix devant moi, et moi qui aurais dû être en tête, je devais alors courir pour les rattraper."
Colonel de Kérautem
GRAV88- MARECHAL DES LOGIS
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Ville : Vagney
Age : 57
Points : 180
Date d'inscription : 01/03/2017
Re: Combats dans la vallée de la Moselotte
Pour celles et ceux que ça intéresse
je vous invite à aller compulser le témoignage synthétisé d'Emile Lombard
que j'ai recueilli à sa maison du Prey au Thillot
Rubrique ; Vallée de la Moselle
sous rubrique ; Recueil de témoignage
sous rubrique ; BUSSANG - Témoignage d'Emile Lombard
C'était un petit bonhomme, mais un grand Monsieur
à + de 95 ans, il débordait encore d'énergie
j'imagine ce qu'il devait être à l'automne 44
Il a eu la Baraka, et là je pèse mon mot
De 1942 à 1953 dans les Goums et en ressortir Adjudant chef !
il faut potasser le sujet pour comprendre les réalités de cette période
Aujourd'hui, ça prête à sourire pour peu qu'on connaisse le milieu militaire
Mais un Adjudant, voire un Adjudant Chef, à l'époque, ce n'était pas n'importe qui..
Il est passé à travers les balles et les éclats pendant ces périodes
( enfin, pas tous à fait puisque blessé quatre fois)
un peu comme si vous remontiez l'autoroute à contre sens entre les files
C'est à peine croyable. Chapeau bas Emile.
je vous invite à aller compulser le témoignage synthétisé d'Emile Lombard
que j'ai recueilli à sa maison du Prey au Thillot
Rubrique ; Vallée de la Moselle
sous rubrique ; Recueil de témoignage
sous rubrique ; BUSSANG - Témoignage d'Emile Lombard
C'était un petit bonhomme, mais un grand Monsieur
à + de 95 ans, il débordait encore d'énergie
j'imagine ce qu'il devait être à l'automne 44
Il a eu la Baraka, et là je pèse mon mot
De 1942 à 1953 dans les Goums et en ressortir Adjudant chef !
il faut potasser le sujet pour comprendre les réalités de cette période
Aujourd'hui, ça prête à sourire pour peu qu'on connaisse le milieu militaire
Mais un Adjudant, voire un Adjudant Chef, à l'époque, ce n'était pas n'importe qui..
Il est passé à travers les balles et les éclats pendant ces périodes
( enfin, pas tous à fait puisque blessé quatre fois)
un peu comme si vous remontiez l'autoroute à contre sens entre les files
C'est à peine croyable. Chapeau bas Emile.
yves philippe- MODERATEUR
- Nombre de messages : 2134
Ville : le Ménil
Age : 60
Points : 2755
Date d'inscription : 28/12/2010
Re: Combats dans la vallée de la Moselotte
Bonjour,
Oui un grand respect, une attitude d'humilité face à cet homme, qui en a bavé, il est parti rejoindre ses camarades.
Que son souvenir perdure, n'oublions jamais !
Pour nos lecteurs, il y a également une rubrique dédié aux grades :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Bien à vous
Florian
Oui un grand respect, une attitude d'humilité face à cet homme, qui en a bavé, il est parti rejoindre ses camarades.
Que son souvenir perdure, n'oublions jamais !
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Bien à vous
Florian
Re: Combats dans la vallée de la Moselotte
REMIREMONT INFOS : Aujourd'hui...
Garigliano – 600 militaires du 1er RT d’Epinal marchent sur les traces de leurs ancêtres
Le 1er Régiment de Tirailleurs d’Epinal a commémoré mercredi 24 mai la bataille de Garigliano (Italie) avec un grand raid de près de 36 heures de marche qui a conduit les militaires au sommet du Hohneck.
Une prise d’armes a eu lieu, suivie de la célébration de la bataille italienne de Garigliano remportée par les Alliés pendant la Seconde Guerre Mondiale.Recréé à Epinal en 1994, le 1er régiment de tirailleurs est le dépositaire de l’histoire des 47 régiments de tirailleurs Nord-Africains. C’est le dernier régiment héritier de tous les tirailleurs Nord-Africains qui ont existé. Fiers de ces traditions, les tirailleurs célèbrent chaque année leur fête régimentaire, symbolisée par la bataille du Garigliano (Italie – 11 au 18 mai 1944). Ce mercredi, les soldats du 1er RT on marché sur les pas des anciens tirailleurs nord-africains durant l’hiver 1944.
La première étape s’est achevée mardi à proximité du lac de Longemer. Les derniers kilomètres se sont fait le lendemain matin avec une prise d’armes pour clôturer l’hommage régimentaire au Hohneck, haut lieu des combats menés par le 4è RT tunisien en décembre 1944.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Il fallait signaler cet événement , c'est un bel hommage à nos libérateurs.
Garigliano – 600 militaires du 1er RT d’Epinal marchent sur les traces de leurs ancêtres
Le 1er Régiment de Tirailleurs d’Epinal a commémoré mercredi 24 mai la bataille de Garigliano (Italie) avec un grand raid de près de 36 heures de marche qui a conduit les militaires au sommet du Hohneck.
Une prise d’armes a eu lieu, suivie de la célébration de la bataille italienne de Garigliano remportée par les Alliés pendant la Seconde Guerre Mondiale.Recréé à Epinal en 1994, le 1er régiment de tirailleurs est le dépositaire de l’histoire des 47 régiments de tirailleurs Nord-Africains. C’est le dernier régiment héritier de tous les tirailleurs Nord-Africains qui ont existé. Fiers de ces traditions, les tirailleurs célèbrent chaque année leur fête régimentaire, symbolisée par la bataille du Garigliano (Italie – 11 au 18 mai 1944). Ce mercredi, les soldats du 1er RT on marché sur les pas des anciens tirailleurs nord-africains durant l’hiver 1944.
La première étape s’est achevée mardi à proximité du lac de Longemer. Les derniers kilomètres se sont fait le lendemain matin avec une prise d’armes pour clôturer l’hommage régimentaire au Hohneck, haut lieu des combats menés par le 4è RT tunisien en décembre 1944.
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Il fallait signaler cet événement , c'est un bel hommage à nos libérateurs.
GRAV88- MARECHAL DES LOGIS
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Date d'inscription : 01/03/2017
snafu aime ce message
Re: Combats dans la vallée de la Moselotte
Oui, le personnel qui a la charge de la sauvegarde des traditions
doit mesurer le poids de la mission qui lui est confiée
le der des ders ........
je n'ai pas fait le point sur le sujet
mais ce régiment est peut être bien le dernier des Vosges également ... non?
doit mesurer le poids de la mission qui lui est confiée
le der des ders ........
je n'ai pas fait le point sur le sujet
mais ce régiment est peut être bien le dernier des Vosges également ... non?
yves philippe- MODERATEUR
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Ville : le Ménil
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Points : 2755
Date d'inscription : 28/12/2010
Re: Combats dans la vallée de la Moselotte
Je crois bien ,oui.
Où sont passés les troufions qui faisaient du stop lors des permes et des quartiers libres quand j’étais gosse ?
Mon père les chargeaient toujours dans sa 204...Ceux de Rambervillers, Pouxeux , Epinal (170 RI ,18 RT).
Nostalgie....
Où sont passés les troufions qui faisaient du stop lors des permes et des quartiers libres quand j’étais gosse ?
Mon père les chargeaient toujours dans sa 204...Ceux de Rambervillers, Pouxeux , Epinal (170 RI ,18 RT).
Nostalgie....
GRAV88- MARECHAL DES LOGIS
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Date d'inscription : 01/03/2017
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