Petit rappel historique
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Petit rappel historique
Lors de leur avancée libératrice, les troupes américaines abordent la vallée de la Haute moselle le 23 Septembre 1944, par son contrefort Haute-Saônois.
Ils progressent péniblement en remontant la vallée, sans pour autant libérer les hauteurs.
Après RUPT SUR MOSELLE 88360, ils tiennent la ligne de front à Ferdrupt 88360 jusqu'au 03 Octobre, date à laquelle ils sont relevés pour être engagés plus au Nord du Département sur la vallée de la Moselotte.
Les parachutistes du 1er RCP ne prennent la relève que le 04 Octobre, sans que le front ne soit repris pour autant.
Le centre de Ferdrupt aura donc été laissée sans troupes militaire pendant presque 24h00.
Les combats de libération reprennent, les paras progressent, arrivent au centre de Ramonchamp 88160, la ligne de front stagnera là du 08 Octobre au 26 Novembre 1944
Les forces Allemandes, maintenant lourdement massées sur les limites Alsace/Vosges affichent une farouche résistance, protégeant ainsi le replis de leurs troupes en Alsace et vers l'Allemagne.
L'affrontement devient continu sur toute la partie haute de la vallée, mitrailles, artilleries et pillonages aérien deviennent presque quotidien.
Le 11 Novembre, l'ordre d'évacuer le Thillot est donné à la population civile.
Le fait que le bas de la vallée est maintenant libéré jusqu'à la partie aval de Ramonchamp d'une part, et les combats qui font rage sur la partie haute de cette même vallée d'autre part produit une débacle des populations civiles, qui survivaient jusque là dans les caves ou dans les abris collectifs sans pouvoir s'approvisionner.
Individuellement ou collectivement, femmes, enfants vieillards prennent la décision de fuir pour ne pas être ensevelis vivants.
Ils partent par le seul itinéraire recommandé qui les mene tous au Ménil 88160 où une chaine de solidarité s'est mise en en place.
Le Pont de Demrupt ayant sauté, les réfugiés emprunte la Rue des Vieux moulin. Par une passerelle, ils pénètrent dans la propriété des Tissages Kohler. Ils entrent dans le sous sol d'une citée ouvrière ( qui n'existe plus aujourd'hui) montent à l'étage et ressorte par une fenêtre pour accèder à nouveau à la route départementale sur laquelle des arbres ont été couchés par l'occupant.
Le cortège est orienté par la population locale vers le café CHEVRIER ( dit Noni) au bas des Fenesses où il passe la nuit. Au petit matin, les bagages les plus lourds sont chargés sur une schlitte tirée par une paire de Boeufs, guidé par Mimile Noni. Il convient maintenant d'affronter les sévères pentes des "Huttes".
Ensuite le cortège longe la forêt du Géant , en passant par "La Cabane des Italiens". Les bagages sont parfois transvasés sur des dos des mulets du 3ème RTA.
S'ensuivent, sous la neige et la pluie les tortueux chemins qui les mènnent au "chalet des Poncés" et au "Col de Morbieux". Là, Les services sanitaires des armées accueillent et réconfortent les Réfugiés. En fonction des dates de passage ils sont accueillis successivenement par les éléments Français, du Corps Francs Pommies, soit par les RTA ou les Tabors. Un détachement des fusillés marin y est même vu.
Ce sont par milliers que les gens sont pris en compte, réchauffés, réconfortés, alimentés, avant d'être dirigés dans un premiers temps par camions soit sur Rupt Sur Moselle, soit sur Saulxures Sur Moselotte ( également libéré) , puis vers la salle des fêtes de Remiremont où un centre de transfert est mis en place.
Ils progressent péniblement en remontant la vallée, sans pour autant libérer les hauteurs.
Après RUPT SUR MOSELLE 88360, ils tiennent la ligne de front à Ferdrupt 88360 jusqu'au 03 Octobre, date à laquelle ils sont relevés pour être engagés plus au Nord du Département sur la vallée de la Moselotte.
Les parachutistes du 1er RCP ne prennent la relève que le 04 Octobre, sans que le front ne soit repris pour autant.
Le centre de Ferdrupt aura donc été laissée sans troupes militaire pendant presque 24h00.
Les combats de libération reprennent, les paras progressent, arrivent au centre de Ramonchamp 88160, la ligne de front stagnera là du 08 Octobre au 26 Novembre 1944
Les forces Allemandes, maintenant lourdement massées sur les limites Alsace/Vosges affichent une farouche résistance, protégeant ainsi le replis de leurs troupes en Alsace et vers l'Allemagne.
L'affrontement devient continu sur toute la partie haute de la vallée, mitrailles, artilleries et pillonages aérien deviennent presque quotidien.
Le 11 Novembre, l'ordre d'évacuer le Thillot est donné à la population civile.
Le fait que le bas de la vallée est maintenant libéré jusqu'à la partie aval de Ramonchamp d'une part, et les combats qui font rage sur la partie haute de cette même vallée d'autre part produit une débacle des populations civiles, qui survivaient jusque là dans les caves ou dans les abris collectifs sans pouvoir s'approvisionner.
Individuellement ou collectivement, femmes, enfants vieillards prennent la décision de fuir pour ne pas être ensevelis vivants.
Ils partent par le seul itinéraire recommandé qui les mene tous au Ménil 88160 où une chaine de solidarité s'est mise en en place.
Le Pont de Demrupt ayant sauté, les réfugiés emprunte la Rue des Vieux moulin. Par une passerelle, ils pénètrent dans la propriété des Tissages Kohler. Ils entrent dans le sous sol d'une citée ouvrière ( qui n'existe plus aujourd'hui) montent à l'étage et ressorte par une fenêtre pour accèder à nouveau à la route départementale sur laquelle des arbres ont été couchés par l'occupant.
Le cortège est orienté par la population locale vers le café CHEVRIER ( dit Noni) au bas des Fenesses où il passe la nuit. Au petit matin, les bagages les plus lourds sont chargés sur une schlitte tirée par une paire de Boeufs, guidé par Mimile Noni. Il convient maintenant d'affronter les sévères pentes des "Huttes".
Ensuite le cortège longe la forêt du Géant , en passant par "La Cabane des Italiens". Les bagages sont parfois transvasés sur des dos des mulets du 3ème RTA.
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yves philippe- MODERATEUR
- Nombre de messages : 2134
Ville : le Ménil
Age : 60
Points : 2755
Date d'inscription : 28/12/2010
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