FERDRUPT - TÉMOIGNAGE ANONYME
FOREST :: VALLEE DE LA HAUTE MOSELLE, Rupt sur Moselle à Bussang :: "Recueil de témoignages sur le vécu sous la botte Allemande ( 39-45)
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FERDRUPT - TÉMOIGNAGE ANONYME
Je suis née à Rémanvillers en 1924, où mes parents tenaient une petite ferme. Papa était contremaître à l'usine des Grands Prés tenue par Wits & Felts. J'étais donc adolescente lorsque la guerre est arrivée.
Le 1er septembre 1939, ce fut le jour de la mobilisation générale. Mon frère, le plus jeune, dont la femme venait d'accoucher, a été mobilisé. Il était boucher à Cornimont. Je me souviens qu'il était revenu chez nous pour récupérer ses affaires militaires. Il a profité d'une permission au mois de novembre 39 pour se marier.
Lorsque la guerre est devenue effective, papa, qui avait fait la guerre 14/18 a été bouleversé, il savait ce que c'était, pourtant il est toujours resté neutre, il savait que d'un côté comme de l'autre, c'était juste des soldats qui ne faisaient qu'obéir à leurs chefs, seule leur nationalité les différenciait.
En 40, nous avons été évacués parce que les ponts allaient sauter et que les Allemands arrivaient. Nous sommes alors montés dans une ferme qui n'existe plus maintenant, à la colline de Remanvillers. Nous revenions régulièrement chez nous parce qu'on y avait laissé nos bêtes.
Un jour en redescendant de là-haut, avec une copine, nous avons croisé deux soldats à cheval. Au départ nous n'avons pas eu trop peur car nous croyions que les Allemands avaient toujours des casques à pointe. Ce n'est qu'après qu'on a compris.
Un jour, après être allé faire un tour chez nous, papa a constaté que la déflagration de la poudrière du Thillot s'était propagée jusqu'à notre ferme où elle y avait brisé plusieurs carreaux.
Je me souviens que suite à cette explosion, la fille de Mr Antoine, le directeur de l'usine de Remanvillers, qui venait d'accoucher, est morte à cause de cela. Ça lui a fait un choc et elle en est décédée.
Dans le même temps, deux autres jeunes femmes de Ramonchamp ont été tuées à Epinal lors du bombardement de la gare. Il y avait une fille Rouillon et une fille Tramzal, une troisième nommée Lambotte a été blessée.
Il me semble que c’était aussi en 1940 lorsque des gosses d’une dizaine d’années qui jouaient à la cachette près « des Gazon », une maison de Remanvillers, qui n existe plus, ont eu la malheureuse idée de se cacher dans un caisson de l’armée allemande. Il y avait une petite Claude et le petit Wandhammer, dont le père était sagard à la scierie Colle. Ils sont restés coincés dans le caisson. Lorsque les parents les ont retrouvés, ils étaient morts étouffés.
(Le mercredi 26 juin 1940 en début d’après midi, le jeune Gaston Wandhammer, 9 ans et la petite Charlotte Claude, 8 ans, jouent à la cachette, près de la maison familiale à Remanvillers. Ils se cachent tout deux dans un des quatre caissons d’artillerie, montés sur essieux, abandonnés là par l’armée française en déroute. Ce que les gosses ne savent pas, c’est que le lourd couvercle ne peut s’ouvrir de l’intérieur et qu’il se bloque automatiquement lorsqu’il est fermé.
Recherchés toute l’après midi, les enfants ne sont découverts que le lendemain en fin de matinée. Ils sont morts asphyxiés. Il s’agit des premières victimes civiles de la guerre – Source Léon Claude- Ndr).
Mon frère a été démobilisé et est revenu à Cornimont.
Je travaillais à SFK mais ils ont renvoyé les enfants de cultivateurs chez eux, alors je me suis mise à faire de la couture à domicile.
Nous allions à vélo au Moulin de Corravillers ou à celui de La Montagne avec nos sacs de grains et nous revenions avec la farine. C'était une farine grossière, bien sûre, mais on faisait avec.
Quant on tuait une bête, ce n'était pas simple, on faisait ça la nuit et il fallait que tout soit nettoyé au petit jour.
En 1943/44, la résistance s'est mise en place avec les maquis. Personne ne devait rien savoir, pourtant les femmes venaient me voir avec du tissu pour que je fasse des musettes pour leur mari, drôle de discrétion !
J'ai fait la connaissance de celui qui devait devenir mon mari alors qu'il était boulanger, depuis l'âge de 14 ans, chez Petitgenet à Ramonchamp.
En 40, Mr Petitgenet et son commis avaient dû fuir, comme tous les hommes, ce qui fait qu’à 16 ans, mon mari s'était retrouvé seul pour faire le pain. En 1943, il a été requis pour le STO et s'est retrouvé à Charmes dans une usine d'aviation. Il s'est sauvé un peu avant que Charmes ne soit bombardé mais n'a pas pu remonter à Bussang d'où il est originaire, il est donc resté chez nous un temps et c'est à partir de ce moment-là que nous nous sommes fréquentés. Nous nous sommes fiancés au mois de février 1944 dans l'optique de nous marier à la fin du mois de septembre.
Manque de chance pour nous, mais heureusement pour la France, fin septembre est arrivé avec les obus, ce qui fait que nous avons dû repousser notre projet.
Les prémices de la libération se matérialisaient par les lourds cortèges d'avions qui allaient bombarder l'Allemagne. Ils passaient à basse altitude, le bruit des moteurs faisait vibrer les verres. Lorsqu'ils repassaient en sens inverse, ils étaient plus hauts et plus légers, on entendait bien que les moteurs étaient soulagés, le bruit n'était plus le même.
Ces escadrilles étaient précédées par des largages de morceaux de papier d'aluminium qui étaient destinés à brouiller les ondes. Je sais aussi que des tracts incitant à la désertion ou à la soumission de l’ennemi ont été aussi largués par des avions.
Les Américains sont arrivés jusqu'à Ferdrupt mais se sont arrêtés au village, nous ne les avons pas vus à Remanvillers. (Le centre de Ferdrupt a été libéré le 28 septembre – Ndr).
Pendant les bombardements de novembre 1944, un dimanche avant midi nous avons été évacués et sommes allés nous réfugier, avec nos bêtes, dans la ferme Creusot, on disait « Chez Fayette », près de la petite usine de Remanvillers, (Cotonboules maintenant - Ndr). Un matin, maman faisait la soupe pour toutes les personnes qui étaient réfugiées là alors que nous nous trouvions tous à la cave. Un obus est venu frapper la cheminée de la ferme, maman s’est retrouvée couverte de poussière. Heureusement, elle n’a pas été blessée.
Les gens prenaient des risques inconsidérés, je vois encore Paul Brun et Pierre Grosjean qui étaient dans le pré à regarder des obus qui n'avaient pas explosé.
Les hommes avaient fait un abri avec des madriers dans le canal même de l'usine. Nous étions plusieurs familles à nous réfugier là quand ça bombardait. Mon amie Germaine Houillon de Ferdrupt se trouvait avec nous. Je vois encore les obus tomber autour de nous alors que je portais une tarte aux pommes que je n'avais pas voulu laisser dans le four.
Les Allemands se sont repliés. Certains nous avaient demandé des habits civils pour déserter, mais papa n'a pas osé le faire, il leur a dit qu'il ne pouvait pas faire ça.
Sur la route de la sablière, nous avons vu monter sans interruption les courriers, les ambulances et les soldats qui allaient au front. C'était terrible, les goumiers qui montaient à Morbieux dans de la neige mouillée croisaient leurs camarades qui avaient été tués là-haut et qui avaient été chargés deux par deux sur les mulets. Mon frère est allé recueillir un goumier qui était au milieu du pré et qui ne pouvait plus marcher. Il ne pouvait plus mettre ses chaussures. Il avait ficelé ses pieds sur ses chaussures. On l'a réchauffé puis remis à une ambulance. Il n'avait qu'une hâte, retourner au combat et couper à nouveau des oreilles.
Un groupe de goumiers a séjourné chez nous aux ordres du Chef Saïdoun.
Dans le même temps, les Allemands qui s'étaient retirés sur L'Etraye à Ramonchamp, tiraient sur Remanvillers. Des chars alliés leur tiraient dessus depuis Linqueny. Tous les jours, tous les jours nous étions bombardés. Les Goumiers montaient alors le long du ruisseau afin de se protéger des tirs.
Le frère de papa a été tué par un obus alors qu'il se trouvait dans la cave de la maison où habite Robert Joly maintenant. Il a eu droit à un cercueil de fortune et a été enterré provisoirement dans le jardin.
L'ainé de mes frères qui était en ménage à Héricourt entendait parler constamment à la radio des combats au Col de Morbieux. Il se faisait du souci pour nous d'autant que nous gardions son gamin, ainsi qu'une petite nièce de Nancy. Il a fait le trajet à vélo mais il n'a pas pu redescendre le col des croix. Il est donc parti sur Rupt en passant par Le Mont de Fourche. Là, il entendait les grosses pièces d'artillerie qui tiraient depuis Rupt sur Bussang, mais il ne le savait pas. Remanvillers se trouvant sur la trajectoire des obus, il s'est demandé dans quel état il allait nous retrouver.
Il est arrivé chez nous le jour de la libération. (Remanvillers a été libéré le 8 octobre – Ndr)
Un Français, habillé en soldat américain est venu nous annoncer qu'on était libéré. Il était accompagné d'un Africain qu'il appelait « Blanchette ».
Ensuite sont passés bon nombre de soldats français qui venaient du Sud de la France, ils ont fait plus de dégâts dans les maisons à eux seuls que les Allemands. Vraiment, certains de ceux-là manquaient d'éducation.
Le 28 novembre 44 est le jour de mes 20 ans. Papa a fêté la libération en tuant le coq.
Lorsque le ravitaillement s'est remis petit à petit en place, nous nous sommes rappelés qu'il y avait des années que nous n'avions plus mangé ne serait ce qu'une boîte de sardines.
Le 1er septembre 1939, ce fut le jour de la mobilisation générale. Mon frère, le plus jeune, dont la femme venait d'accoucher, a été mobilisé. Il était boucher à Cornimont. Je me souviens qu'il était revenu chez nous pour récupérer ses affaires militaires. Il a profité d'une permission au mois de novembre 39 pour se marier.
Lorsque la guerre est devenue effective, papa, qui avait fait la guerre 14/18 a été bouleversé, il savait ce que c'était, pourtant il est toujours resté neutre, il savait que d'un côté comme de l'autre, c'était juste des soldats qui ne faisaient qu'obéir à leurs chefs, seule leur nationalité les différenciait.
En 40, nous avons été évacués parce que les ponts allaient sauter et que les Allemands arrivaient. Nous sommes alors montés dans une ferme qui n'existe plus maintenant, à la colline de Remanvillers. Nous revenions régulièrement chez nous parce qu'on y avait laissé nos bêtes.
Un jour en redescendant de là-haut, avec une copine, nous avons croisé deux soldats à cheval. Au départ nous n'avons pas eu trop peur car nous croyions que les Allemands avaient toujours des casques à pointe. Ce n'est qu'après qu'on a compris.
Un jour, après être allé faire un tour chez nous, papa a constaté que la déflagration de la poudrière du Thillot s'était propagée jusqu'à notre ferme où elle y avait brisé plusieurs carreaux.
Je me souviens que suite à cette explosion, la fille de Mr Antoine, le directeur de l'usine de Remanvillers, qui venait d'accoucher, est morte à cause de cela. Ça lui a fait un choc et elle en est décédée.
Dans le même temps, deux autres jeunes femmes de Ramonchamp ont été tuées à Epinal lors du bombardement de la gare. Il y avait une fille Rouillon et une fille Tramzal, une troisième nommée Lambotte a été blessée.
Il me semble que c’était aussi en 1940 lorsque des gosses d’une dizaine d’années qui jouaient à la cachette près « des Gazon », une maison de Remanvillers, qui n existe plus, ont eu la malheureuse idée de se cacher dans un caisson de l’armée allemande. Il y avait une petite Claude et le petit Wandhammer, dont le père était sagard à la scierie Colle. Ils sont restés coincés dans le caisson. Lorsque les parents les ont retrouvés, ils étaient morts étouffés.
(Le mercredi 26 juin 1940 en début d’après midi, le jeune Gaston Wandhammer, 9 ans et la petite Charlotte Claude, 8 ans, jouent à la cachette, près de la maison familiale à Remanvillers. Ils se cachent tout deux dans un des quatre caissons d’artillerie, montés sur essieux, abandonnés là par l’armée française en déroute. Ce que les gosses ne savent pas, c’est que le lourd couvercle ne peut s’ouvrir de l’intérieur et qu’il se bloque automatiquement lorsqu’il est fermé.
Recherchés toute l’après midi, les enfants ne sont découverts que le lendemain en fin de matinée. Ils sont morts asphyxiés. Il s’agit des premières victimes civiles de la guerre – Source Léon Claude- Ndr).
Mon frère a été démobilisé et est revenu à Cornimont.
Je travaillais à SFK mais ils ont renvoyé les enfants de cultivateurs chez eux, alors je me suis mise à faire de la couture à domicile.
Nous allions à vélo au Moulin de Corravillers ou à celui de La Montagne avec nos sacs de grains et nous revenions avec la farine. C'était une farine grossière, bien sûre, mais on faisait avec.
Quant on tuait une bête, ce n'était pas simple, on faisait ça la nuit et il fallait que tout soit nettoyé au petit jour.
En 1943/44, la résistance s'est mise en place avec les maquis. Personne ne devait rien savoir, pourtant les femmes venaient me voir avec du tissu pour que je fasse des musettes pour leur mari, drôle de discrétion !
J'ai fait la connaissance de celui qui devait devenir mon mari alors qu'il était boulanger, depuis l'âge de 14 ans, chez Petitgenet à Ramonchamp.
En 40, Mr Petitgenet et son commis avaient dû fuir, comme tous les hommes, ce qui fait qu’à 16 ans, mon mari s'était retrouvé seul pour faire le pain. En 1943, il a été requis pour le STO et s'est retrouvé à Charmes dans une usine d'aviation. Il s'est sauvé un peu avant que Charmes ne soit bombardé mais n'a pas pu remonter à Bussang d'où il est originaire, il est donc resté chez nous un temps et c'est à partir de ce moment-là que nous nous sommes fréquentés. Nous nous sommes fiancés au mois de février 1944 dans l'optique de nous marier à la fin du mois de septembre.
Manque de chance pour nous, mais heureusement pour la France, fin septembre est arrivé avec les obus, ce qui fait que nous avons dû repousser notre projet.
Les prémices de la libération se matérialisaient par les lourds cortèges d'avions qui allaient bombarder l'Allemagne. Ils passaient à basse altitude, le bruit des moteurs faisait vibrer les verres. Lorsqu'ils repassaient en sens inverse, ils étaient plus hauts et plus légers, on entendait bien que les moteurs étaient soulagés, le bruit n'était plus le même.
Ces escadrilles étaient précédées par des largages de morceaux de papier d'aluminium qui étaient destinés à brouiller les ondes. Je sais aussi que des tracts incitant à la désertion ou à la soumission de l’ennemi ont été aussi largués par des avions.
Les Américains sont arrivés jusqu'à Ferdrupt mais se sont arrêtés au village, nous ne les avons pas vus à Remanvillers. (Le centre de Ferdrupt a été libéré le 28 septembre – Ndr).
Pendant les bombardements de novembre 1944, un dimanche avant midi nous avons été évacués et sommes allés nous réfugier, avec nos bêtes, dans la ferme Creusot, on disait « Chez Fayette », près de la petite usine de Remanvillers, (Cotonboules maintenant - Ndr). Un matin, maman faisait la soupe pour toutes les personnes qui étaient réfugiées là alors que nous nous trouvions tous à la cave. Un obus est venu frapper la cheminée de la ferme, maman s’est retrouvée couverte de poussière. Heureusement, elle n’a pas été blessée.
Les gens prenaient des risques inconsidérés, je vois encore Paul Brun et Pierre Grosjean qui étaient dans le pré à regarder des obus qui n'avaient pas explosé.
Les hommes avaient fait un abri avec des madriers dans le canal même de l'usine. Nous étions plusieurs familles à nous réfugier là quand ça bombardait. Mon amie Germaine Houillon de Ferdrupt se trouvait avec nous. Je vois encore les obus tomber autour de nous alors que je portais une tarte aux pommes que je n'avais pas voulu laisser dans le four.
Les Allemands se sont repliés. Certains nous avaient demandé des habits civils pour déserter, mais papa n'a pas osé le faire, il leur a dit qu'il ne pouvait pas faire ça.
Sur la route de la sablière, nous avons vu monter sans interruption les courriers, les ambulances et les soldats qui allaient au front. C'était terrible, les goumiers qui montaient à Morbieux dans de la neige mouillée croisaient leurs camarades qui avaient été tués là-haut et qui avaient été chargés deux par deux sur les mulets. Mon frère est allé recueillir un goumier qui était au milieu du pré et qui ne pouvait plus marcher. Il ne pouvait plus mettre ses chaussures. Il avait ficelé ses pieds sur ses chaussures. On l'a réchauffé puis remis à une ambulance. Il n'avait qu'une hâte, retourner au combat et couper à nouveau des oreilles.
Un groupe de goumiers a séjourné chez nous aux ordres du Chef Saïdoun.
Dans le même temps, les Allemands qui s'étaient retirés sur L'Etraye à Ramonchamp, tiraient sur Remanvillers. Des chars alliés leur tiraient dessus depuis Linqueny. Tous les jours, tous les jours nous étions bombardés. Les Goumiers montaient alors le long du ruisseau afin de se protéger des tirs.
Le frère de papa a été tué par un obus alors qu'il se trouvait dans la cave de la maison où habite Robert Joly maintenant. Il a eu droit à un cercueil de fortune et a été enterré provisoirement dans le jardin.
L'ainé de mes frères qui était en ménage à Héricourt entendait parler constamment à la radio des combats au Col de Morbieux. Il se faisait du souci pour nous d'autant que nous gardions son gamin, ainsi qu'une petite nièce de Nancy. Il a fait le trajet à vélo mais il n'a pas pu redescendre le col des croix. Il est donc parti sur Rupt en passant par Le Mont de Fourche. Là, il entendait les grosses pièces d'artillerie qui tiraient depuis Rupt sur Bussang, mais il ne le savait pas. Remanvillers se trouvant sur la trajectoire des obus, il s'est demandé dans quel état il allait nous retrouver.
Il est arrivé chez nous le jour de la libération. (Remanvillers a été libéré le 8 octobre – Ndr)
Un Français, habillé en soldat américain est venu nous annoncer qu'on était libéré. Il était accompagné d'un Africain qu'il appelait « Blanchette ».
Ensuite sont passés bon nombre de soldats français qui venaient du Sud de la France, ils ont fait plus de dégâts dans les maisons à eux seuls que les Allemands. Vraiment, certains de ceux-là manquaient d'éducation.
Le 28 novembre 44 est le jour de mes 20 ans. Papa a fêté la libération en tuant le coq.
Lorsque le ravitaillement s'est remis petit à petit en place, nous nous sommes rappelés qu'il y avait des années que nous n'avions plus mangé ne serait ce qu'une boîte de sardines.
yves philippe- MODERATEUR
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Date d'inscription : 28/12/2010
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