Rochesson 1944
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GRAV88- MARECHAL DES LOGIS
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Re: Rochesson 1944
Une fois de plus , merci pour le partage ! de quoi lire pour les jours à venir ! Merci !
CottonBaler88- MARECHAL DES LOGIS
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Re: Rochesson 1944
Pas de quoi!
Je suis à la recherche d’éléments sur la destruction du char "LIMOGES" .
Il aurait été détruit à proximité d'Orimont , mais où ?
En attendant , j'ai trouvé ça...
Char Limoges
Le 12 octobre, le 2e escadron, qui se trouve dans la région de LURE,
reçoit l’ordre de se porter à VAGNAY à la disposition de la 3e D.I.N.A. Il
s’agit de faire effort par la vallée de la RUPT et celle du BOUCHOT. Le
pays est hostile aux chars : collines boisées dévalant à pente raide sur
d’étroits vallons, terrain détrempé par les pluies ne permettant pas à nos
engins de sortir des chemins.
Le 14, au matin, l’attaque est déclenchée. A travers un épais bois de
sapins, le char LIMOGES du maréchal des logis NICOT, progresse on
tête du peloton FALGAYRAC. Deux kilomètres sont parcourus sans
difficulté. Tout à coup, sur la droite, venant de la direction de vergers
touffus, jaillissent les traits de feu rouge des projectiles traceurs. Un petit
flocon apparaît sur le flanc droit du LIMOGES puis, une grande flamme
éblouissante. Dans un tourbillon de fumée noire, la silhouette du char
s’estompe. Le TREGUIER de l’aspirant GIRARDOT, puis le MARSEILLE
du maréchal des logis GUIOL fouillent de leurs obus les haies et les
vergers. Où est donc l’équipage du LIMOGES ?
Un tir d’obus et d’armes automatiques d’une violence inouïe est
concentré par l’ennemi sur l’engin en feu. Cela ne saurait empêcher la
fraternité d’équipages de se manifester. BEAUPUIS, CARBONNEL et
CAZELLES sautent à terre pour porter secours à leurs camarades. En
rampant dans les fossés, ils tentent d’approcher du brasier. Ils ont la joie
de retrouver quatre du LIMOGES, blessés et brûlés. Mais le maréchal
des logis NICOT, chef du char, est couché dans le fossé, la cuisse
affreusement déchiquetée. A deux reprises, ils tentent de rejoindre le
blessé sous un déluge de minen et de balles. CAZELLES est blessé à
son tour. Le sous-officier, malgré le garrot posé sur sa blessure, perd
des flots de sang et ne tarde pas à expirer.
BEAUPUIS et CARBONNEL réussissent sous le feu infernal des
Allemands, à ramener CAZELLES en arrière. Le jour tombe prestement.
Le premier peloton a perdu deux tués : MALARET et NICOT et quatre
blessés : CAZELLES, FOURNOU, ÉVERARD et SFOR¬ZINI. Le
LIMOGES n’est plus que de la ferraille brûlante,déchiquetée par
l’explosion des soutes à munitions.
Je suis à la recherche d’éléments sur la destruction du char "LIMOGES" .
Il aurait été détruit à proximité d'Orimont , mais où ?
En attendant , j'ai trouvé ça...
Char Limoges
Le 12 octobre, le 2e escadron, qui se trouve dans la région de LURE,
reçoit l’ordre de se porter à VAGNAY à la disposition de la 3e D.I.N.A. Il
s’agit de faire effort par la vallée de la RUPT et celle du BOUCHOT. Le
pays est hostile aux chars : collines boisées dévalant à pente raide sur
d’étroits vallons, terrain détrempé par les pluies ne permettant pas à nos
engins de sortir des chemins.
Le 14, au matin, l’attaque est déclenchée. A travers un épais bois de
sapins, le char LIMOGES du maréchal des logis NICOT, progresse on
tête du peloton FALGAYRAC. Deux kilomètres sont parcourus sans
difficulté. Tout à coup, sur la droite, venant de la direction de vergers
touffus, jaillissent les traits de feu rouge des projectiles traceurs. Un petit
flocon apparaît sur le flanc droit du LIMOGES puis, une grande flamme
éblouissante. Dans un tourbillon de fumée noire, la silhouette du char
s’estompe. Le TREGUIER de l’aspirant GIRARDOT, puis le MARSEILLE
du maréchal des logis GUIOL fouillent de leurs obus les haies et les
vergers. Où est donc l’équipage du LIMOGES ?
Un tir d’obus et d’armes automatiques d’une violence inouïe est
concentré par l’ennemi sur l’engin en feu. Cela ne saurait empêcher la
fraternité d’équipages de se manifester. BEAUPUIS, CARBONNEL et
CAZELLES sautent à terre pour porter secours à leurs camarades. En
rampant dans les fossés, ils tentent d’approcher du brasier. Ils ont la joie
de retrouver quatre du LIMOGES, blessés et brûlés. Mais le maréchal
des logis NICOT, chef du char, est couché dans le fossé, la cuisse
affreusement déchiquetée. A deux reprises, ils tentent de rejoindre le
blessé sous un déluge de minen et de balles. CAZELLES est blessé à
son tour. Le sous-officier, malgré le garrot posé sur sa blessure, perd
des flots de sang et ne tarde pas à expirer.
BEAUPUIS et CARBONNEL réussissent sous le feu infernal des
Allemands, à ramener CAZELLES en arrière. Le jour tombe prestement.
Le premier peloton a perdu deux tués : MALARET et NICOT et quatre
blessés : CAZELLES, FOURNOU, ÉVERARD et SFOR¬ZINI. Le
LIMOGES n’est plus que de la ferraille brûlante,déchiquetée par
l’explosion des soutes à munitions.
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Re: Rochesson 1944
Oups !.... l'orthographe de Vagney.....
Précisons qu' Orimont est un hameau avant le village de Rochesson (idéal pour une embuscade)
Précisons qu' Orimont est un hameau avant le village de Rochesson (idéal pour une embuscade)
GRAV88- MARECHAL DES LOGIS
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Re: Rochesson 1944
Ou encore...
2 REGIMENT SPAHIS ALGERIENS
Le 12 octobre, le régiment dirige sur la région de VAGNEY un
détachement commandé par le chef d’escadrons GARDY et comprenant
les escadrons d’USSEL et de CHARNACE. Le peloton FAL¬GAYRAC
est engagé le 15 en direction de ROCHESSON. Il est arrêté à l’entrée
d'ORIMONT par une barricade et le char LIMOGES est incendié par un
coup de 88. Le chef de char, maréchal des logis NICOT, quoique très
grièvement blessé, a pu sortir de son char près duquel il meurt quelques
instants après. Tous les membres de l’équipage, le brigadier chef
FOURNOUX, cavaliers EVRARD, SFORZINI et MALLAPET sont
gravement
blessés. Le brigadier BEAUPUY, les chasseurs CARBONEL et
GAZELLES tentent par deux fois sous le feu violent des armes
automatiques de ramener le corps du maréchal des logis NICOT. Le
chasseur GAZELLES est blessé. La devise des équipages Tous pour
un, un pour tous n’est pas un vain mot.
Le même jour, le peloton GODARD de l’escadron de CHARNACE,
opérant dans la région de CORNIMONT détruit une automitrailleuse
allemande. Le chef d’escadrons GARDY, blessé par un éclat de mine,
garde cependant son commandement.
Le 16 octobre l’escadron de CHARNACE reçoit la mission d’appuyer
une attaque d’infanterie sur le HAUT du FAING, au nord-est de
CORNIMONT. Au cours de l’action, le char MAROC saute sur une mine,
mais le personnel est sauf, le lieutenant GODARD et le lieutenant
FALGAYRAC sont légè¬rement blessés par éclats d’obus.Le 21
octobre, le régiment tout entier est articulé dans la région de
TRAVEXIN-THIEFOSSE où il apporte l’appui de ses feux à l’infanterie
installée sur le terrain conquis.
Quatre jours plus tard, le 2e Chasseurs d’Afrique est regroupe dans la
région de MEURCOURT où il aura quelques semaines de repos. Ces
combats des VOSGES ont été particulièrement durs. Les vallées
étroites, le sol détrempé par les pluies abondantes de l’automne
entravaient le déploiement de nos unités. A ces difficultés s’ajoutaient
celles crée par les champs de mines et les destructions. Et puis le
canon de 88, notre ennemi mortel, embusqué dans l’ombre des forêts
perforait impunément nos blindages.
2 REGIMENT SPAHIS ALGERIENS
Le 12 octobre, le régiment dirige sur la région de VAGNEY un
détachement commandé par le chef d’escadrons GARDY et comprenant
les escadrons d’USSEL et de CHARNACE. Le peloton FAL¬GAYRAC
est engagé le 15 en direction de ROCHESSON. Il est arrêté à l’entrée
d'ORIMONT par une barricade et le char LIMOGES est incendié par un
coup de 88. Le chef de char, maréchal des logis NICOT, quoique très
grièvement blessé, a pu sortir de son char près duquel il meurt quelques
instants après. Tous les membres de l’équipage, le brigadier chef
FOURNOUX, cavaliers EVRARD, SFORZINI et MALLAPET sont
gravement
blessés. Le brigadier BEAUPUY, les chasseurs CARBONEL et
GAZELLES tentent par deux fois sous le feu violent des armes
automatiques de ramener le corps du maréchal des logis NICOT. Le
chasseur GAZELLES est blessé. La devise des équipages Tous pour
un, un pour tous n’est pas un vain mot.
Le même jour, le peloton GODARD de l’escadron de CHARNACE,
opérant dans la région de CORNIMONT détruit une automitrailleuse
allemande. Le chef d’escadrons GARDY, blessé par un éclat de mine,
garde cependant son commandement.
Le 16 octobre l’escadron de CHARNACE reçoit la mission d’appuyer
une attaque d’infanterie sur le HAUT du FAING, au nord-est de
CORNIMONT. Au cours de l’action, le char MAROC saute sur une mine,
mais le personnel est sauf, le lieutenant GODARD et le lieutenant
FALGAYRAC sont légè¬rement blessés par éclats d’obus.Le 21
octobre, le régiment tout entier est articulé dans la région de
TRAVEXIN-THIEFOSSE où il apporte l’appui de ses feux à l’infanterie
installée sur le terrain conquis.
Quatre jours plus tard, le 2e Chasseurs d’Afrique est regroupe dans la
région de MEURCOURT où il aura quelques semaines de repos. Ces
combats des VOSGES ont été particulièrement durs. Les vallées
étroites, le sol détrempé par les pluies abondantes de l’automne
entravaient le déploiement de nos unités. A ces difficultés s’ajoutaient
celles crée par les champs de mines et les destructions. Et puis le
canon de 88, notre ennemi mortel, embusqué dans l’ombre des forêts
perforait impunément nos blindages.
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Re: Rochesson 1944
Oui concernant le Sherman détruit à cette endroit , j'en ai entendu parler , mais jamais été sur les lieux exacte malheureusement ...
CottonBaler88- MARECHAL DES LOGIS
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CottonBaler88- MARECHAL DES LOGIS
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Re: Rochesson 1944
Joli , t'as remarqué que c’était des goumiers ?
GRAV88- MARECHAL DES LOGIS
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Re: Rochesson 1944
Malgré le mulet j'aurais dit RTA ? pas de Djellaba mais des overcoate americaine
CottonBaler88- MARECHAL DES LOGIS
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Re: Rochesson 1944
Je dirais plutôt 4 eme RTT. Ce sont eux majoritairement qui ont remontés la vallée du Bouchot , mais tu as raison , le 7 eme RTA était de la partie mais en déboulant de la crête du secteur de Menufosse-Plainfaing , là où il y a le relais télé aujourd'hui. Si tu es de Vagney , tu connais le terrain (coté de la cascade de Battion , pentu , humide , plein d'éboulis..en plus en automne) ! Ils en ont bavés un max ,eux qui venaient du soleil.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
GRAV88- MARECHAL DES LOGIS
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Re: Rochesson 1944
Tout à fait , c'est le plus plausible à mon avis aussi. Oui je connais le terrain de plus je pratique la fouille avec détecteur donc pour le coups ...
CottonBaler88- MARECHAL DES LOGIS
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PARET Lionel- Canonnier de 1ère classe
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Re: Rochesson 1944
Ok Lionel
je vais t'envoyer un mail
Merci
je vais t'envoyer un mail
Merci
GRAV88- MARECHAL DES LOGIS
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Re: Rochesson 1944
Bonjour!
Peut-être connaissez-vous le site chars-français.net de Antoine MISNER?
Le M4A4 Limoges y est recensé, avec le récit des événements et des photos de l'équipage.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Concernant la photo de Lionel, est-ce une photo du char après sa destruction?
Cordialement
Peut-être connaissez-vous le site chars-français.net de Antoine MISNER?
Le M4A4 Limoges y est recensé, avec le récit des événements et des photos de l'équipage.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Concernant la photo de Lionel, est-ce une photo du char après sa destruction?
Cordialement
Maxime- 2ème CANONNIER
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Re: Rochesson 1944
Bonsoir ,
Merci pour le liens Maxime!
Merci pour le liens Maxime!
CottonBaler88- MARECHAL DES LOGIS
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