Georges JEANPERRIN - compagnon de la libération
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Georges JEANPERRIN - compagnon de la libération
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Deuxième ordre national français après la Légion d'honneur, l'ordre de la Libération a été institué pendant la Seconde Guerre mondiale par le général de Gaulle, chef des Français libres. L'ordonnance n°7 qui institue l'Ordre, a été signée à Brazzaville (Congo) le 16 novembre 1940.
L'Ordre, destiné « à récompenser les personnes ou les collectivités militaires et civiles qui se seront signalées dans l'oeuvre de libération de la France et de son Empire », ne comporte qu'un seul grade. Ses titulaires ont droit au titre de compagnon de la Libération. Le général de Gaulle, fondateur de l'Ordre en a été le seul grand maître.
L'insigne de l'Ordre est la croix de la Libération, un écu de bronze rectangulaire portant un glaive, surchargé d'une croix de Lorraine et portant au revers la devise : "PATRIAM SERVANDO VICTORIAM TULIT" (« En servant la Patrie, il a remporté la Victoire »). Le ruban de la décoration symbolise l'état de la France en 1940 et allie le noir du deuil au vert de l'espérance.
Parmi ces 1 038 compagnons, 271 l'ont été à titre posthume, soixante n'étaient pas Français au moment d'être nommés et six sont des femmes.
Le 12 juillet 2016, après la mort de Claude Lepeu, quatorze compagnons de la Libération sont encore en vie
12 sont nés dans les Vosges
Jacques Ballet né le à Neufchateau, René Briot né à Saint Maurice Sur Moselle Julien Chabert né à Saint Dié des Vosges
Camille Cunin né à Lépange Sur Vologne Roger Gardet né à Epinal André Gravier né à Eloyes
Georges Jeanperrin né à Remiremont voire ci dessous Henri Karcher né à Saint Dié des Vosges Albert Littolff né à Cornimont
Christian Megret De Devise né à Epinal René Morel à Granges Sur Vologne et Jean Netter né à Gérardmer
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Deuxième ordre national français après la Légion d'honneur, l'ordre de la Libération a été institué pendant la Seconde Guerre mondiale par le général de Gaulle, chef des Français libres. L'ordonnance n°7 qui institue l'Ordre, a été signée à Brazzaville (Congo) le 16 novembre 1940.
L'Ordre, destiné « à récompenser les personnes ou les collectivités militaires et civiles qui se seront signalées dans l'oeuvre de libération de la France et de son Empire », ne comporte qu'un seul grade. Ses titulaires ont droit au titre de compagnon de la Libération. Le général de Gaulle, fondateur de l'Ordre en a été le seul grand maître.
L'insigne de l'Ordre est la croix de la Libération, un écu de bronze rectangulaire portant un glaive, surchargé d'une croix de Lorraine et portant au revers la devise : "PATRIAM SERVANDO VICTORIAM TULIT" (« En servant la Patrie, il a remporté la Victoire »). Le ruban de la décoration symbolise l'état de la France en 1940 et allie le noir du deuil au vert de l'espérance.
Parmi ces 1 038 compagnons, 271 l'ont été à titre posthume, soixante n'étaient pas Français au moment d'être nommés et six sont des femmes.
Le 12 juillet 2016, après la mort de Claude Lepeu, quatorze compagnons de la Libération sont encore en vie
12 sont nés dans les Vosges
Jacques Ballet né le à Neufchateau, René Briot né à Saint Maurice Sur Moselle Julien Chabert né à Saint Dié des Vosges
Camille Cunin né à Lépange Sur Vologne Roger Gardet né à Epinal André Gravier né à Eloyes
Georges Jeanperrin né à Remiremont voire ci dessous Henri Karcher né à Saint Dié des Vosges Albert Littolff né à Cornimont
Christian Megret De Devise né à Epinal René Morel à Granges Sur Vologne et Jean Netter né à Gérardmer
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yves philippe- MODERATEUR
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Date d'inscription : 28/12/2010
Re: Georges JEANPERRIN - compagnon de la libération
GEORGES JEANPERRIN
BM 4
Georges Jeanperrin est né le 14 mai 1916 à Remiremont dans les Vosges.
En 1936, il entre à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr d'où il sort deux ans plus tard dans la promotion "du soldat Inconnu".
Il choisit la "Coloniale" et, après une année passée en France, est affecté en AOF, au Sénégal en juillet 1939.
C'est en Haute-Volta que le surprend l'armistice. Refusant la défaite, il gagne la Gold Coast britannique d'où il rejoint les Forces françaises libres au Cameroun au moment du ralliement du territoire.
A Douala, il prend une part active, en septembre 1940, à la formation du 3e Bataillon du Régiment de tirailleurs du Cameroun (BRTC) et inculque à ses tirailleurs une discipline de feu remarquable.
Deux mois plus tard, Georges Jeanperrin, adjoint au commandant de la 2e Compagnie, participe avec son unité aux opérations de ralliement du Gabon à la France libre et à la prise de Libreville sous les ordres du colonel Leclerc.
Au lendemain des combats du Gabon, fin décembre 1940, le 3e BRTC devient le Bataillon de marche n° 4 et rejoint, après un séjour au Tchad, la 1ère Brigade coloniale pour prendre part à la campagne de Syrie en juin 1941. Après la prise de Kissoué puis de Damas, le lieutenant Jeanperrin est nommé à la tête de la 1ère Compagnie du BM 4.
Fin juillet 1941 le BM 4 est envoyé en Ethiopie, où seule la 3e Compagnie participe à la prise de Gondar en décembre. Le Bataillon gagne ensuite Beyrouth, en mai 1942, avant de rejoindre en Libye, en janvier 1943, les rangs de la 2e Brigade française libre (2e BFL) au sein de la 1ère Division française libre (1ère DFL).
Le 12 avril 1943, à la veille du départ pour la campagne de Tunisie, Georges Jeanperrin est nommé au grade de capitaine ; il prend part aux combats du Djebel Zaghouan et de Takrouna où il se distingue particulièrement. De juillet 1943 à avril 1944, il séjourne à Nabeul avec la 1ère DFL où l'entraînement, les manœuvres et l'instruction se succèdent.
Il débarque en Italie avec l'ensemble de la 1ère DFL en avril 1944 et, le 17 mai 1944, dans la région du Rio Mari, il pousse sa compagnie en avant sur une position dominée par l'ennemi qu'il parvient à tenir pendant 24 heures. Blessé par balle dans cette action, il refuse de se laisser évacuer et continue à assurer son commandement.
Débarqué en Provence avec la 1ère DFL le 16 août 1944, il se distingue dans les combats pour la libération de Toulon ; le 23 août 1944, à l'attaque du Thouar, sa compagnie doit à sa maîtrise et à son exemple d'avoir atteint son objectif, après avoir relevé, sous un bombardement intense, une compagnie voisine usée par le feu ennemi.
La compagnie Jeanperrin se distingue encore lors de la campagne des Vosges, notamment pendant la prise d'Andornay le 26 septembre 1944 avant de participer à la campagne d'Alsace.
Le capitaine Georges Jeanperrin termine la guerre dans le sud des Alpes où le BM 4 participe à la réduction des dernières résistances allemandes.
Il poursuit sa carrière dans l'Armée et sert outremer, à Madagascar (1946-1948) puis, après avoir suivi les cours de l'Ecole d'Etat-major où il est breveté, en Indochine (1951-1954) et en Algérie (1955-1956).
Après une affectation au Cambodge de 1956 à 1958, il prend part de nouveau aux opérations en Algérie (1958-1961) avant de servir en République centrafricaine jusqu'en 1963.
Promu lieutenant-colonel en 1963, il fait valoir ses droits à la retraite l'année suivante.
Georges Jeanperrin est décédé le 6 janvier 2003 à Tours.
• Commandeur de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 24 mars 1945
• Croix de Guerre 39/45
• Croix de Guerre des TOE
• Croix de la Valeur Militaire
• Médaille de la Résistance
• Médaille Coloniale
• Médaille des Services Volontaires dans la France Libre
• Bronze Star Medal (USA)
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BM 4
Georges Jeanperrin est né le 14 mai 1916 à Remiremont dans les Vosges.
En 1936, il entre à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr d'où il sort deux ans plus tard dans la promotion "du soldat Inconnu".
Il choisit la "Coloniale" et, après une année passée en France, est affecté en AOF, au Sénégal en juillet 1939.
C'est en Haute-Volta que le surprend l'armistice. Refusant la défaite, il gagne la Gold Coast britannique d'où il rejoint les Forces françaises libres au Cameroun au moment du ralliement du territoire.
A Douala, il prend une part active, en septembre 1940, à la formation du 3e Bataillon du Régiment de tirailleurs du Cameroun (BRTC) et inculque à ses tirailleurs une discipline de feu remarquable.
Deux mois plus tard, Georges Jeanperrin, adjoint au commandant de la 2e Compagnie, participe avec son unité aux opérations de ralliement du Gabon à la France libre et à la prise de Libreville sous les ordres du colonel Leclerc.
Au lendemain des combats du Gabon, fin décembre 1940, le 3e BRTC devient le Bataillon de marche n° 4 et rejoint, après un séjour au Tchad, la 1ère Brigade coloniale pour prendre part à la campagne de Syrie en juin 1941. Après la prise de Kissoué puis de Damas, le lieutenant Jeanperrin est nommé à la tête de la 1ère Compagnie du BM 4.
Fin juillet 1941 le BM 4 est envoyé en Ethiopie, où seule la 3e Compagnie participe à la prise de Gondar en décembre. Le Bataillon gagne ensuite Beyrouth, en mai 1942, avant de rejoindre en Libye, en janvier 1943, les rangs de la 2e Brigade française libre (2e BFL) au sein de la 1ère Division française libre (1ère DFL).
Le 12 avril 1943, à la veille du départ pour la campagne de Tunisie, Georges Jeanperrin est nommé au grade de capitaine ; il prend part aux combats du Djebel Zaghouan et de Takrouna où il se distingue particulièrement. De juillet 1943 à avril 1944, il séjourne à Nabeul avec la 1ère DFL où l'entraînement, les manœuvres et l'instruction se succèdent.
Il débarque en Italie avec l'ensemble de la 1ère DFL en avril 1944 et, le 17 mai 1944, dans la région du Rio Mari, il pousse sa compagnie en avant sur une position dominée par l'ennemi qu'il parvient à tenir pendant 24 heures. Blessé par balle dans cette action, il refuse de se laisser évacuer et continue à assurer son commandement.
Débarqué en Provence avec la 1ère DFL le 16 août 1944, il se distingue dans les combats pour la libération de Toulon ; le 23 août 1944, à l'attaque du Thouar, sa compagnie doit à sa maîtrise et à son exemple d'avoir atteint son objectif, après avoir relevé, sous un bombardement intense, une compagnie voisine usée par le feu ennemi.
La compagnie Jeanperrin se distingue encore lors de la campagne des Vosges, notamment pendant la prise d'Andornay le 26 septembre 1944 avant de participer à la campagne d'Alsace.
Le capitaine Georges Jeanperrin termine la guerre dans le sud des Alpes où le BM 4 participe à la réduction des dernières résistances allemandes.
Il poursuit sa carrière dans l'Armée et sert outremer, à Madagascar (1946-1948) puis, après avoir suivi les cours de l'Ecole d'Etat-major où il est breveté, en Indochine (1951-1954) et en Algérie (1955-1956).
Après une affectation au Cambodge de 1956 à 1958, il prend part de nouveau aux opérations en Algérie (1958-1961) avant de servir en République centrafricaine jusqu'en 1963.
Promu lieutenant-colonel en 1963, il fait valoir ses droits à la retraite l'année suivante.
Georges Jeanperrin est décédé le 6 janvier 2003 à Tours.
• Commandeur de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 24 mars 1945
• Croix de Guerre 39/45
• Croix de Guerre des TOE
• Croix de la Valeur Militaire
• Médaille de la Résistance
• Médaille Coloniale
• Médaille des Services Volontaires dans la France Libre
• Bronze Star Medal (USA)
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Lorrain aime ce message
Re: Georges JEANPERRIN - compagnon de la libération
Bien évidemment, même si je n'ai souhaité développer que les cursus d'André Gravier, Georges Jeanperrin, Albert Littolff et René BRIOT,
parce qu'ils s'inscrivent pleinement dans les rubriques régionales de ce forum,
ça n enlève rien aux mérites des huit autres Vosgiens cités ci dessus.
PATRIAM SERVANDO VICTORIAM TULIT
parce qu'ils s'inscrivent pleinement dans les rubriques régionales de ce forum,
ça n enlève rien aux mérites des huit autres Vosgiens cités ci dessus.
PATRIAM SERVANDO VICTORIAM TULIT
yves philippe- MODERATEUR
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