LA FORET DU PARMONT
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LA FORET DU PARMONT
Bonjour à tous,
voici une petite mise au point, en ce qui concerne la légende qui veut que le Parmont soit une forêt primaire :
Une forêt primaire, dite aussi forêt vierge dans le langage courant, est une forêt intacte (ou originelle), et à haut degré de naturalité qui n'a donc jamais été ni exploitée, ni fragmentée ni directement ou manifestement influencée par l'homme. Toutes les forêts anciennes ne sont pas primaires, elles sont dites secondaires si régénérée depuis longtemps sur une forêt autrefois détruite, significativement modifiée ou exploitée par l'Homme.
Les zones de forêts primaires sont devenues très rares dans le monde.
Mais lisez ce qui suit, issu de mes recherches sur la construction du fort :
16 août 1874
Fort de Remiremont
La sous-commission s’est rendue sur place, afin d’estimer la valeur des terrains, aidée en cela par l’administration forestière.
L’évaluation par M. le conservateur des forêts a transmis son rapport à M. le maire de Remiremont : la valeur du terrain (sol de la forêt) est de 700 fr. l’hectare ; à 1,50 fr. le stère de bois perçu sur le terrain et sur pied ; à 18 000 fr. la perte résultant pour la ville de la privation d’une carrière importante en plein rapport, du morcellement de la forêt, et des dépenses de toute nature qui en seront la conséquence.
Ces appréciations portent à 35 815,20 fr. et 46 127,75 fr. la somme revenant à la ville pour la cession de 25 hectares de terrain. La sous-commission estime que la valeur du terrain est supérieure à celle donner par l’administration militaire et propose la somme de 1200 fr. l’hectare.
Elle précise également que les évaluations des terrains sont inférieures à la réalité. La sous-commission propose malgré tout d’admettre les conclusions de l’administration militaire, tous en se réservant le droit, si l’état refuse ces conditions, de faire valoir le fait que les prix proposés sont inférieurs à la réalité.
L’administration militaire précise dans son rapport que le canton du Parmont était avant 1827, complètement dénudé et constituer de pâturages, il a été boisé en 1827 et il se présente maintenant à l’état de massif boisé.
Son peuplement se compose d’un perchis, essence pin Sylvestre, âgé de 45 à 50 ans généralement complet, serré et vigoureux, entrecoupé de vides et clairières, ou interrompus par des bancs de rochers granitiques, sur 1/5 de son étendue.
L’aménagement de ces pâturages en 1827, a coûté 1125,11 fr. (fourniture et transport des graviers, garde, régie, impôts, etc). En 1862, des sapins ont été plantés pour se substituer aux pins, la forêt n’a jamais rien rapporté jusqu’à maintenant, aujourd’hui, la forêt arrive seulement à l’âge ou les perchis de pin commencent à donner des revenus.
La partie du canton du Parmont qui doit être cédé à l’état renferme une carrière de granit louée à MM. Papier & Coreau, de Reims, par procès verbal d’adjudication du 17 mars dernier.
Considérant que la carrière est inépuisable, que celle-ci avec l’exploitation vaudra beaucoup plus que le prix de la location, en estimant son prix à 600 fr., la commune sera privée d’un revenu annuel de 600 fr.
La commission décide d’adopter les évaluations de la sous-commission et de l’administration forestière.
Amicalement
Florian
voici une petite mise au point, en ce qui concerne la légende qui veut que le Parmont soit une forêt primaire :
Une forêt primaire, dite aussi forêt vierge dans le langage courant, est une forêt intacte (ou originelle), et à haut degré de naturalité qui n'a donc jamais été ni exploitée, ni fragmentée ni directement ou manifestement influencée par l'homme. Toutes les forêts anciennes ne sont pas primaires, elles sont dites secondaires si régénérée depuis longtemps sur une forêt autrefois détruite, significativement modifiée ou exploitée par l'Homme.
Les zones de forêts primaires sont devenues très rares dans le monde.
Mais lisez ce qui suit, issu de mes recherches sur la construction du fort :
16 août 1874
Fort de Remiremont
La sous-commission s’est rendue sur place, afin d’estimer la valeur des terrains, aidée en cela par l’administration forestière.
L’évaluation par M. le conservateur des forêts a transmis son rapport à M. le maire de Remiremont : la valeur du terrain (sol de la forêt) est de 700 fr. l’hectare ; à 1,50 fr. le stère de bois perçu sur le terrain et sur pied ; à 18 000 fr. la perte résultant pour la ville de la privation d’une carrière importante en plein rapport, du morcellement de la forêt, et des dépenses de toute nature qui en seront la conséquence.
Ces appréciations portent à 35 815,20 fr. et 46 127,75 fr. la somme revenant à la ville pour la cession de 25 hectares de terrain. La sous-commission estime que la valeur du terrain est supérieure à celle donner par l’administration militaire et propose la somme de 1200 fr. l’hectare.
Elle précise également que les évaluations des terrains sont inférieures à la réalité. La sous-commission propose malgré tout d’admettre les conclusions de l’administration militaire, tous en se réservant le droit, si l’état refuse ces conditions, de faire valoir le fait que les prix proposés sont inférieurs à la réalité.
L’administration militaire précise dans son rapport que le canton du Parmont était avant 1827, complètement dénudé et constituer de pâturages, il a été boisé en 1827 et il se présente maintenant à l’état de massif boisé.
Son peuplement se compose d’un perchis, essence pin Sylvestre, âgé de 45 à 50 ans généralement complet, serré et vigoureux, entrecoupé de vides et clairières, ou interrompus par des bancs de rochers granitiques, sur 1/5 de son étendue.
L’aménagement de ces pâturages en 1827, a coûté 1125,11 fr. (fourniture et transport des graviers, garde, régie, impôts, etc). En 1862, des sapins ont été plantés pour se substituer aux pins, la forêt n’a jamais rien rapporté jusqu’à maintenant, aujourd’hui, la forêt arrive seulement à l’âge ou les perchis de pin commencent à donner des revenus.
La partie du canton du Parmont qui doit être cédé à l’état renferme une carrière de granit louée à MM. Papier & Coreau, de Reims, par procès verbal d’adjudication du 17 mars dernier.
Considérant que la carrière est inépuisable, que celle-ci avec l’exploitation vaudra beaucoup plus que le prix de la location, en estimant son prix à 600 fr., la commune sera privée d’un revenu annuel de 600 fr.
La commission décide d’adopter les évaluations de la sous-commission et de l’administration forestière.
Amicalement
Florian
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