Randonnée en forêt verdunoise...sous la neige.

Bonjour à tous,

Etant remonté à Verdun pour passer Noël en famille, je n'ai pu m'empécher de passer 6 heures dans les bois. Je suis retourné à un endroit que j'adore aller, entre Ornes et Vaux, mais à ma grande surprise, il y a eu pas mal de changement...des engins forestiers ont fait et font leur oeuvre. Je vous laisse constater:





Je ne vous cacherais pas qu'à la vue de ce sacage, des insultes ont fusé dans ma tête!!

Mais bon, cela ne m'a pas empéché de voir des choses interressantes comme ceci:







...et des objets A NE TOUCHER SOUS AUCUN PRÉTEXTE:



Voilà pour ce "petit reportage" en forêt verdunoise...à suivre.

Encore bonnes fêtes à tous, je repars dans mes fusées...

Bien à vous,

Mathieu qui vous salue bien bas.

Bonjour Mathieu,

merci pour ce reportage, la Meuse memanque aussi !

C'est un beau sabot pour canon de 155 que tu nous a trouvé là !

Amicalement
Florian

Bonjour Mathieu
l'exploitation de la fôret est du fait de l'ancienne ONF
Ta deuxième pièce est une grenade "Taube" Allemande
Cordialement
Didier

Bonsoir à tous !
Bonsoir Mathieu !

Belles trouvailles, merci de nous en faire profiter !

A propos des engins forestiers qui saccagent les forêts, nous avons le même problème dans les Vosges.
Nos forêts sont pentues, imagine-toi l'état des chemins après débardage !

Ils sont complètement déformés par de profondes ornières creusées par les engins...

Quand il pleut, l'eau coule dans celles-ci, ce qui à la longue, abîme et détériore les chemins.

Nous comprenons bien que les forestiers font leur travail, mais bon, c'est ainsi...!

Amicalement,

Gaëtane.

Bonsoir Gaëtane,

Je suis bien d'accord avec toi quand tu dis que les engins forestiers fond leur travail, mais je suis convaincu qu'il y a des zones tellement chargées d'Histoire que pour moi elles sont intouchables! Les tranchées sont défoncées par le passage de lourds engins chenillés. J'ai déjà croisé de nombreux vestiges a jamais perdus comme des casques allemeands et français, des gourdes réduites à l'état de crêpes, des bouteilles et des assiettes en milles morceaux, et autres pelles et outils de la vie de nos ancétres perdu à tout jamais. A chaque fois que je me promene dans ces bois, je suis partagé entre un sentiment d'émotion et de rage: l'émotion pour tout ce qui s'est déroulé sur ces terres, et la rage pour le manque de respect des Hommes envers les leurs. Je ne vise personne en particulier mais par moment j'aimerais quand même des baffes. Seuls les "zones commerciales" deumeurent inviolées comme le fort de Douaumont ou encore celui de Vaux. Le champs de bailles verdunois perd de son visage historique et mystique chaque jour...je le déplore vivement.

Bien cordialement,

Mathieu