SAINT MAURICE SUR MOSELLE - SOUVENIR DE SUZANNE MATHIEU VVE RAYMOND COLNEL
FOREST :: VALLEE DE LA HAUTE MOSELLE, Rupt sur Moselle à Bussang :: "Recueil de témoignages sur le vécu sous la botte Allemande ( 39-45)
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SAINT MAURICE SUR MOSELLE - SOUVENIR DE SUZANNE MATHIEU VVE RAYMOND COLNEL
Ma mère hébergeait un neveu et une nièce, Madeleine et Ferdinand Lindecker, qui habitaient avant à la chaume de La Jumenterie. Songez que ces gosses descendaient depuis La Jumenterie, par les Roches de Morteville pour aller à l'école aux Charbonniers!
Pendant la guerre, Ils ont perdu leur mère qui était décédée de la grippe espagnole alors que son mari était parti se réfugier en Suisse pour ne pas être enrôlé par les Allemands du fait qu'il était Alsacien d'origine.
Au décès de sa mère, Ferdinand est venu vivre chez nous, c'est un peu lui qui m'a servi de père puisque mon père était décédé l'année de ma naissance, des suites de la guerre 14.
Ma sœur aînée, Madeleine, a dû poursuivre l'activité agricole. A douze ou treize ans avec Ninand Lindecker, ils allaient en forêt avec des vaches attelées à une charrette pour convoyer le bois. A l'époque-là, ma mère avait des vaches, des bœufs, des champs, mais pas un sou.
A cette époque-là, tous les gens étaient pauvres, alors on ne se sentait pas défavorisé par rapport aux autres. Je suis donc la dernière de la famille et je suis une enfant posthume.
De 1939 à 1941, je me trouvais à l'école de sages femmes à Nancy. Cette maternité régionale se trouvait Rue de Strasbourg. Elle a été occupée par les Allemands en 1941. On nous a alors logés dans le pigeonnier, sous les toits où se trouvaient les chambres des employées de service de l'hôpital. Celles ci ont été transférées ailleurs mais je ne sais pas où. L'amphithéâtre de l'hôpital est devenu notre salle de classe. On mangeait dans les couloirs. Nous n'avions plus qu'un petit coin pour nous laver. Nous avions juste la lumière du jour comme seul éclairage.
Nous étions entrées à trente élèves en 1939 et n'en sommes ressorties qu'à neuf. Certaines ont abandonné les cours, d'autres étaient parties se réfugier en zone libre et les juives avaient dû fuir l'occupant.
Certains endroits de l'hôpital nous étaient interdits. Vraisemblablement que les Allemands avaient transformé les lieux en hôpital militaire. Je me souviens qu'une fois, nous avions dû rejoindre par les sous-sols, l'aile de l'hôpital où se trouvait notre école. Nous y avions trouvé des Allemands morts.
Habituellement, nous nous levions les matins à six heures pour aller faire les premières tétées des nourrissons, ensuite nous revenions déjeuner, seulement après nous allions en cours.
Nous remplacions également par moitié d'effectif les sages femmes titulaires lors de leurs congés.
On soignait les bébés ainsi que les femmes en couche.
A la sortie de l'école la directrice m'a proposé, ainsi qu'à une autre élève sage femme, Jeanne Marie Louis originaire de La Bresse, une place sur Paris. Je n'y serais pas allée seule, elle non plus mais toutes les deux, nous avons accepté.
J'ai encore le souvenir du train que nous prenions et des heures interminables que nous passions, vers Langres, à attendre que les Allemands contrôlent tous les passagers et fouillent chaque wagon. Il nous fallait alors présenter notre laissez-passer.
De 1942 jusqu'à l'été 44, je suis donc allée travailler dans une petite clinique ouverte
à St Mandé (Arrondissement de Nogent sur Marne (94) - Ndr ). Là c'était mieux, nous mangions correctement, je pouvais envoyer quelques tickets de pain à mes parents à St Maurice.
A cet endroit, je suis devenue polyvalente à faire le travail d'infirmière sans avoir le diplôme. Cette expérience m'a appris beaucoup de choses, des bonnes comme des mauvaises.
Je remplaçais les infirmières lorsqu’elles prenaient le jour et demi auquel elles avaient droit par semaine. J'étais donc un jour et demi dans un service, un jour et demi dans un autre. Par contre pour les services de nuit les remplacements se faisaient sur deux nuits de suite. J'ai donc fait des soins et même des interventions chirurgicales. Je me suis même retrouvée anesthésiste. J'anesthésiais au masque et à la compresse, je faisais les plâtres et je plâtrais les malades. Nous avions un besoin cruel de matériel, il fallait tout faire avec rien.
Il m'est même arrivé de remplacer la cuisinière un jour où elle était malade. La directrice étant malade également, je me suis retrouvée en possession des clés de la réserve. Je me souviens que ce jour-là j'ai rattrapé le temps perdu. En effet nous avions droit à manger sur place mais nos parts étaient insuffisantes, donc nous avions faim. La directrice touchait directement nos bons d'alimentation. Heureusement que la cuisinière était gentille, comme nous couchions dans le sous sol, à côté de la cuisine, elle nous laissait les fonds de casserole, que l'on raclait pour améliorer notre ordinaire. J'avoue avoir picoré dans des assiettes lorsqu'on distribuait les repas aux malades. Nous n'avons pas eu très très faim, mais nos parts individuelles étaient insuffisantes.
Sur Paris, je me souviens qu'il y avait régulièrement des bombardements sur des usines et de grands centres industriels.
En 1944 je suis revenue chez mes parents aux Charbonniers à St Maurice pour les vacances. Ma belle sœur devait accoucher à la maternité de Bussang mais la sage femme de la maternité de Bussang se mariait. Elle cherchait donc une remplaçante. Ma belle sœur lui a dit que j'étais revenue et j'ai accepté de faire le remplacement.
L'hôpital de Bussang était géré par des religieuses. Je me souviens de Sœur Hélène et de Sœur Alphonse. Cette dernière était l'infirmière.
La sage femme de la maternité de Bussang n'a pas repris son poste et le docteur Mathieu (Le médecin du maquis de Bussang – Ndr), ainsi que d'autres personnes ont insisté pour que je reste.
J'ai donc pris mes fonctions à cet endroit alors que je n'avais que quelques habits sur le dos puisque toutes mes affaires étaient restées sur Paris.
Je me rendais donc à Bussang, depuis Les Charbonniers, en vélo. J'avais un laissez-passer et je bénéficiais des tickets d'alimentations délivrés aux travailleurs de force, nous étions dans la même catégorie qu'eux.
Parmi mes interventions extérieures, je me souviens être allée ensevelir, avec la sœur Alphonse, un homme qui avait été tué sur l'endroit de Bussang en allant sur St Maurice (Rue de la Haitroye – Ndr), il avait une jambe arrachée. Je suis allée également ensevelir Mme Richard, au Quartier, qui avait eu la tête tranchée par un éclat d'obus. C'est son mari qui l'avait retrouvée le corps d'un côté la tête de l'autre, c'était affreux. Il avait dû boire la goutte pour tenir le coup. Lorsque nous avons mis Mme Richard dans son linceul, nous avons dû mettre sa tête sur sa poitrine, nous n'avions pas d'autre solution.
J'ai soigné aussi la fille de l'employé de gare de St Maurice qui avait été blessée par le mitraillage d'un avion, ainsi que Mme David, une femme de Ramonchamp, qui était touchée à la cuisse. Le hasard a fait que je devienne sa voisine par la suite.
J'ai eu également plusieurs femmes qui ont accouché dans le secret. J'ai le souvenir d'une d'entre elles qui nous a dit qu'elle avait été violée, et d'une autre venant d'Epinal qui avait dû avoir une relation avec un homme qui n'était pas le sien. Vous savez à l'époque, la vie de la femme n'était pas simple.
Je suis allée aussi allée à Fresse, au château Lévy qui avait été annexé par les Allemands. A cet endroit je suivais des femmes françaises qui venaient d'Allemagne et que j'avais assistées précédemment à la maternité de Bussang.
Jusqu'au jour où j'ai su qu'un nommé Grissinger, qui habitait au Séchenat et qui devait faire un peu dans le marché noir, allait régulièrement sur Paris avec la voiture de Paul Regenbach, une personne de St Maurice que je connaissais bien. Il m'a proposé de me descendre là-bas. Il faut dire que toutes mes affaires se trouvaient dans une malle donc ce n'était pas facile à transporter, il me fallait un véhicule.
Lorsqu'il y a eu le rafle le 02 octobre à St Maurice, un de mes frères, André et un cousin, Ferdinand Lindecker ont été embarqués. Le lendemain, je suis allée leur apporter une gamelle de soupe alors qu'ils étaient retenus dans l'école de Bussang. Ils étaient tous là dans cette école, je suis donc probablement la dernière à les avoir vus vivants puisqu'ils sont morts à Dachau.
J'ai bien connu aussi Gustave Arcin qui était garde forestier au Plain des Loges et qui a été tué au Steingraben.
Je me souviens aussi qu'un des maquisards du Séchenat a été conduit à l'hôpital de Bussang sur une charrette, caché entre des caisses de bières. Il avait été blessé et est décédé des suites de ses blessures. (Il s'agit probablement du maquisard D'Autremont, un Belge qui a été blessé lors de l'attaque du maquis sur Bussang. - Ndr).
Je me suis mariée en février1945 et me suis installée comme sage femme à Ramonchamp. Je touchais des bons d'essence alors que je n'avais pas de véhicule, ça m'a permis comme beaucoup de gens de faire un peu de troc et d'améliorer mon ordinaire.
Pendant la guerre, Ils ont perdu leur mère qui était décédée de la grippe espagnole alors que son mari était parti se réfugier en Suisse pour ne pas être enrôlé par les Allemands du fait qu'il était Alsacien d'origine.
Au décès de sa mère, Ferdinand est venu vivre chez nous, c'est un peu lui qui m'a servi de père puisque mon père était décédé l'année de ma naissance, des suites de la guerre 14.
Ma sœur aînée, Madeleine, a dû poursuivre l'activité agricole. A douze ou treize ans avec Ninand Lindecker, ils allaient en forêt avec des vaches attelées à une charrette pour convoyer le bois. A l'époque-là, ma mère avait des vaches, des bœufs, des champs, mais pas un sou.
A cette époque-là, tous les gens étaient pauvres, alors on ne se sentait pas défavorisé par rapport aux autres. Je suis donc la dernière de la famille et je suis une enfant posthume.
De 1939 à 1941, je me trouvais à l'école de sages femmes à Nancy. Cette maternité régionale se trouvait Rue de Strasbourg. Elle a été occupée par les Allemands en 1941. On nous a alors logés dans le pigeonnier, sous les toits où se trouvaient les chambres des employées de service de l'hôpital. Celles ci ont été transférées ailleurs mais je ne sais pas où. L'amphithéâtre de l'hôpital est devenu notre salle de classe. On mangeait dans les couloirs. Nous n'avions plus qu'un petit coin pour nous laver. Nous avions juste la lumière du jour comme seul éclairage.
Nous étions entrées à trente élèves en 1939 et n'en sommes ressorties qu'à neuf. Certaines ont abandonné les cours, d'autres étaient parties se réfugier en zone libre et les juives avaient dû fuir l'occupant.
Certains endroits de l'hôpital nous étaient interdits. Vraisemblablement que les Allemands avaient transformé les lieux en hôpital militaire. Je me souviens qu'une fois, nous avions dû rejoindre par les sous-sols, l'aile de l'hôpital où se trouvait notre école. Nous y avions trouvé des Allemands morts.
Habituellement, nous nous levions les matins à six heures pour aller faire les premières tétées des nourrissons, ensuite nous revenions déjeuner, seulement après nous allions en cours.
Nous remplacions également par moitié d'effectif les sages femmes titulaires lors de leurs congés.
On soignait les bébés ainsi que les femmes en couche.
A la sortie de l'école la directrice m'a proposé, ainsi qu'à une autre élève sage femme, Jeanne Marie Louis originaire de La Bresse, une place sur Paris. Je n'y serais pas allée seule, elle non plus mais toutes les deux, nous avons accepté.
J'ai encore le souvenir du train que nous prenions et des heures interminables que nous passions, vers Langres, à attendre que les Allemands contrôlent tous les passagers et fouillent chaque wagon. Il nous fallait alors présenter notre laissez-passer.
De 1942 jusqu'à l'été 44, je suis donc allée travailler dans une petite clinique ouverte
à St Mandé (Arrondissement de Nogent sur Marne (94) - Ndr ). Là c'était mieux, nous mangions correctement, je pouvais envoyer quelques tickets de pain à mes parents à St Maurice.
A cet endroit, je suis devenue polyvalente à faire le travail d'infirmière sans avoir le diplôme. Cette expérience m'a appris beaucoup de choses, des bonnes comme des mauvaises.
Je remplaçais les infirmières lorsqu’elles prenaient le jour et demi auquel elles avaient droit par semaine. J'étais donc un jour et demi dans un service, un jour et demi dans un autre. Par contre pour les services de nuit les remplacements se faisaient sur deux nuits de suite. J'ai donc fait des soins et même des interventions chirurgicales. Je me suis même retrouvée anesthésiste. J'anesthésiais au masque et à la compresse, je faisais les plâtres et je plâtrais les malades. Nous avions un besoin cruel de matériel, il fallait tout faire avec rien.
Il m'est même arrivé de remplacer la cuisinière un jour où elle était malade. La directrice étant malade également, je me suis retrouvée en possession des clés de la réserve. Je me souviens que ce jour-là j'ai rattrapé le temps perdu. En effet nous avions droit à manger sur place mais nos parts étaient insuffisantes, donc nous avions faim. La directrice touchait directement nos bons d'alimentation. Heureusement que la cuisinière était gentille, comme nous couchions dans le sous sol, à côté de la cuisine, elle nous laissait les fonds de casserole, que l'on raclait pour améliorer notre ordinaire. J'avoue avoir picoré dans des assiettes lorsqu'on distribuait les repas aux malades. Nous n'avons pas eu très très faim, mais nos parts individuelles étaient insuffisantes.
Sur Paris, je me souviens qu'il y avait régulièrement des bombardements sur des usines et de grands centres industriels.
En 1944 je suis revenue chez mes parents aux Charbonniers à St Maurice pour les vacances. Ma belle sœur devait accoucher à la maternité de Bussang mais la sage femme de la maternité de Bussang se mariait. Elle cherchait donc une remplaçante. Ma belle sœur lui a dit que j'étais revenue et j'ai accepté de faire le remplacement.
L'hôpital de Bussang était géré par des religieuses. Je me souviens de Sœur Hélène et de Sœur Alphonse. Cette dernière était l'infirmière.
La sage femme de la maternité de Bussang n'a pas repris son poste et le docteur Mathieu (Le médecin du maquis de Bussang – Ndr), ainsi que d'autres personnes ont insisté pour que je reste.
J'ai donc pris mes fonctions à cet endroit alors que je n'avais que quelques habits sur le dos puisque toutes mes affaires étaient restées sur Paris.
Je me rendais donc à Bussang, depuis Les Charbonniers, en vélo. J'avais un laissez-passer et je bénéficiais des tickets d'alimentations délivrés aux travailleurs de force, nous étions dans la même catégorie qu'eux.
Parmi mes interventions extérieures, je me souviens être allée ensevelir, avec la sœur Alphonse, un homme qui avait été tué sur l'endroit de Bussang en allant sur St Maurice (Rue de la Haitroye – Ndr), il avait une jambe arrachée. Je suis allée également ensevelir Mme Richard, au Quartier, qui avait eu la tête tranchée par un éclat d'obus. C'est son mari qui l'avait retrouvée le corps d'un côté la tête de l'autre, c'était affreux. Il avait dû boire la goutte pour tenir le coup. Lorsque nous avons mis Mme Richard dans son linceul, nous avons dû mettre sa tête sur sa poitrine, nous n'avions pas d'autre solution.
J'ai soigné aussi la fille de l'employé de gare de St Maurice qui avait été blessée par le mitraillage d'un avion, ainsi que Mme David, une femme de Ramonchamp, qui était touchée à la cuisse. Le hasard a fait que je devienne sa voisine par la suite.
J'ai eu également plusieurs femmes qui ont accouché dans le secret. J'ai le souvenir d'une d'entre elles qui nous a dit qu'elle avait été violée, et d'une autre venant d'Epinal qui avait dû avoir une relation avec un homme qui n'était pas le sien. Vous savez à l'époque, la vie de la femme n'était pas simple.
Je suis allée aussi allée à Fresse, au château Lévy qui avait été annexé par les Allemands. A cet endroit je suivais des femmes françaises qui venaient d'Allemagne et que j'avais assistées précédemment à la maternité de Bussang.
Jusqu'au jour où j'ai su qu'un nommé Grissinger, qui habitait au Séchenat et qui devait faire un peu dans le marché noir, allait régulièrement sur Paris avec la voiture de Paul Regenbach, une personne de St Maurice que je connaissais bien. Il m'a proposé de me descendre là-bas. Il faut dire que toutes mes affaires se trouvaient dans une malle donc ce n'était pas facile à transporter, il me fallait un véhicule.
Lorsqu'il y a eu le rafle le 02 octobre à St Maurice, un de mes frères, André et un cousin, Ferdinand Lindecker ont été embarqués. Le lendemain, je suis allée leur apporter une gamelle de soupe alors qu'ils étaient retenus dans l'école de Bussang. Ils étaient tous là dans cette école, je suis donc probablement la dernière à les avoir vus vivants puisqu'ils sont morts à Dachau.
J'ai bien connu aussi Gustave Arcin qui était garde forestier au Plain des Loges et qui a été tué au Steingraben.
Je me souviens aussi qu'un des maquisards du Séchenat a été conduit à l'hôpital de Bussang sur une charrette, caché entre des caisses de bières. Il avait été blessé et est décédé des suites de ses blessures. (Il s'agit probablement du maquisard D'Autremont, un Belge qui a été blessé lors de l'attaque du maquis sur Bussang. - Ndr).
Je me suis mariée en février1945 et me suis installée comme sage femme à Ramonchamp. Je touchais des bons d'essence alors que je n'avais pas de véhicule, ça m'a permis comme beaucoup de gens de faire un peu de troc et d'améliorer mon ordinaire.
yves philippe- MODERATEUR
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Date d'inscription : 28/12/2010
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