BUSSANG - SOUVENIRS DE GILBERT DIDIERLAURENT
FOREST :: VALLEE DE LA HAUTE MOSELLE, Rupt sur Moselle à Bussang :: "Recueil de témoignages sur le vécu sous la botte Allemande ( 39-45)
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BUSSANG - SOUVENIRS DE GILBERT DIDIERLAURENT
J'ai passé le conseil de révision en 1943 au Thillot devant des Allemands et le Docteur Bralet.
En 1943, je travaillais, par obligation, avec d'autres jeunes de Bussang et de Saint Maurice, pour le compte des Allemands.
Nous faisions une grosse tranchée anti-chars, à hauteur de l'ancien garage Citroën. Nous étions là lorsqu'au soir du 23 septembre 1944 nous avons été contactés par des résistants qui souhaitaient notre aide pour réceptionner un parachutage qui était prévu le soir même à la Kinsmuss.
Nous sommes tous allés prêter main forte aux maquisards mais comme notre activité nocturne avait tiré en longueur, nous n'avons pas été en mesure de reprendre notre travail le lendemain pour les Boches.
Comme l'absentéisme avait été trop important, les Allemands ont cherché à en savoir les raisons.
Le lendemain, tous les gens de Bussang ont été convoqués sur la place du village, laquelle était étroitement surveillée par des Allemands en arme.
Ensuite, avec six autres gars de Bussang qui n'étaient pas retournés au travail, j'ai été convoqué dans les locaux de l'école des garçons.
Un Français, dont la famille avait des origines sur Bussang, qui s'était enrôlé dans l'armée allemande, m'a posé le canon de son revolver sur le cou et m'a interrogé. Il voulait que je lui donne les positions des maquis.
Comme je ne disais rien, il m'a dit que je méritais qu'il tire.
Je me trouvais avec Georges Lombard, un nommé Creusot, un nommé Cunat et un cinquième dont j'ai oublié le nom.
Un officier SS est entré, a mis sa casquette sous son bras, nous a fait asseoir et nous a informé que nous allions être fusillés le lendemain matin à l'aube.
Nous l'avons cru puisque nous savions qu'ils avaient déjà abattu des gens du secteur au Steingraben, sur le versant alsacien du Col de Bussang.
Le 29 septembre au matin nous avons été conduits par camion à la prison de Colmar.
Les Boches nous avaient fait monter à l'arrière d'un camion entièrement tôlé d'où il nous était impossible de nous évader d'autant qu'une demi-douzaine de soldats armés nous tenaient en respect à l'arrière du camion.
Le 10 octobre 1944 nous avons été transférés, toujours par camion, au camp de Shirmeck (Bas Rhin) où nous avons séjourné dix jours.
Nous nous levions à trois heures du matin, tentions d'avoir un peu d'hygiène et déjeunions un ersatz de café à 04H00. Ensuite il nous fallait attendre l'appel. Nous étions considérés par les Boches comme de dangereux bandits.
Il nous était interdit de circuler dans le camp, sauf pour aller aux toilettes, ce qui se faisait sous escorte.
A 07h30, nous partions à pied pour travailler à la carrière de Schirmeck qui se trouvait à une demi-heure de marche. A cet endroit, nous manipulions barre à mines, explosifs et compresseur afin d'extraire de la pierre de route. La caillasse était chargée dans des wagonnets pour être concassée. Elle servait à la réfection des chaussées endommagées.
A midi nous bénéficions d'une demi-heure pour manger une soupe de rutabagas et de feuilles de choux.
Nous reprenions ensuite le travail jusqu'à 17 heures sans discontinuer. Nous revenions au camp les habits mouillés.
A dix huit heures nous avions droit à une tranche de pain et un bâton de margarine. Le couvre feu était à 22h00.
Ensuite nous avons été conduits par trains à bestiaux pour le camp de concentration de Dachau. Là nous avons retrouvé la soixantaine de gars de St Maurice qui avait été raflés le 24 septembre. Ils étaient arrivés là veille.
Quand on est rentré dans ce camp, les Allemands nous ont pris nos papiers et nous ont dit qu'ils nous les rendraient dès que notre peine serait purgée.
J'ai vécu au bloc 25, nous étions trois cents par chambre alors qu'elles étaient conçues pour cent cinquante.
Nous dormions la tête au pied de l'autre pour avoir assez de place. Toutes les nationalités étaient mélangées. Je me souviens qu'on se serrait tous les uns contre les autres pour conserver un peu de chaleur.
Les journées se déroulaient ainsi: levés à 03h00 du matin, nous prenions le fameux café vers 04h30.
A 05h00 nous devions tous être en rang dans la cour principale du camp à attendre l'appel, au garde à vous, lequel se faisait entre 05h00 et 09h00 par le chef de camp et ses aides.
En effet comme nous étions 35000 prisonniers il fallait que les premiers inspectés attendent que la revue soit terminée pour se mettre au repos.
Les morts de la nuit devaient être présents eux aussi, alors ils étaient portés par les vivants jusqu'à la fin de l'appel. Ensuite seulement il nous était permis de déposer les morts dans nos chambres.
Ceux qui n'allaient pas travailler étaient chargés des corvées et d'enlever les cadavres pour les déposer sur un tas de corps qu'ils recouvraient de chaux.
Nous comptions environ trente à quarante décès par jour.
Ensuite nous allions chercher des manteaux et nous étions transportés en train à la gare de Munich où nous devions sans cesse réparer les voies ferrées qui étaient régulièrement bombardées.
Comme nous n'étions pas prioritaires pour bénéficier des abris, nous étions laissés là, en proie aux bombes.
De plus, nos maigres habits, souvent humides, ne nous protégeaient pas du froid qui régnait cet hiver là.
Si nous ne respections pas les consignes ou n'étions plus assez forts pour faire ce qu'on nous demandait de faire, on avait droit à la « Schlag ».
Les boches nous frappaient à coups de cravaches. Ils coulaient du plomb au bout d'un tuyau en caoutchouc. Les coups nous laissaient des marques noires sur le corps.
Nous rentrions au camp à 18H00. Comme repas : une tranche de pain et un bout de margarine.
Il nous fallait même faire attention de ne pas se faire prendre son repas par un prisonnier russe.
Ceux qui avaient cherché à s'évader étaient punis par cinquante coups de cravache par jour pendant quinze jours.
Le camp de Dachau était encerclé de grillages électrifiés renforcés par un réseau de fils de fer barbelés. Derrière le grillage se trouvait un canal, de ce fait il était impossible de s'échapper.
J'ai vu des gens se jeter sur les fils électriques pour en finir.
Nous étions vêtus des habits rayés comme on peut en voir dans les livres. J'étais devenu le numéro 120872. S'il y a des choses que j'ai oubliées, je n'oublierai jamais ce numéro là.
Je suis resté là jusqu'au 26 novembre.
Suite à un dispatching, j'ai été séparé de mes copains bussenets avec qui j'étais resté jusque là.
Eux sont allés à Auchwitz, moi j'ai été transféré au camp d'Augsburg où je suis resté jusqu'au 22 avril 1945.
Là, j'ai travaillé en équipe dans une usine d'aviation qui construisait les Messerschmitt. Nous faisions les 3x8. Une semaine en équipe de nuit, une autre de l'après midi et une troisième du matin. Il nous fallait à chaque fois faire 10 Km à pied pour aller travailler.
Le 23 avril les SS nous ont conduits en pleine nature où nous sommes restés trois jours sans aucune alimentation.
Avec nos camarades, nous étions contraints de ramasser des herbes diverses, pissenlits, oseille, persil sauvage etc, pour pouvoir nous nourrir. Les Américains nous ont trouvés là et se sont occupés de nous.
Beaucoup d'hommes sont morts par la suite d'avoir trop mangé. Ils se sont rués sur la nourriture et se sont fait éclater l'estomac.
Je suis revenu à Bussang le 07 mai 1945, j'avais 20 ans et ne faisait plus que 34 kilos. Mon état de faiblesse était tel que je suis resté alité pendant plus de trois mois.
Je ne savais même plus comment s'appelait ma mère, je ne savais plus écrire tellement j'avais été choqué par ce que j'avais vécu. Je me suis vu pleurer de ne plus pouvoir tenir un crayon.
Au début, le docteur Fayet de Bussang, qui me visitait toutes les semaines avait dit à ma mère que j'étais condamné. Il ne me donnait plus que trois semaines à vivre.
Il a même demandé conseil au Docteur Creusot du Thillot sur mon cas. Grâce au courage, à la patience et aux attentions incessantes de ma mère, j'ai fini par me remettre lentement mais je n'ai pu reprendre un travail aux Ets Pottecher qu'au 1er octobre 1946.
Il m'a fallu de longs mois pour parvenir à me souvenir ce que j'avais vécu en Allemagne. Lorsque j'ai recommencé à écrire, je marquais les bribes de souvenir au fur et à mesure qu'ils me revenaient
Fin 1945, j'ai été à nouveau appelé pour passer le conseil de révision. Mon état de santé et mon passé récent m'ont permis de ne plus être mobilisé. Ils ont dû penser que j'en avais vu assez.
Aujourd'hui je suis le dernier survivant de Dachau sur le canton du Thillot. Ce passé va disparaître, il est déjà presque oublié. Je me souviens avoir montré mes documents lors d'une cérémonie patriotique. Une dame d'un certain âge a douté de ce que je disais sur mon passé en camp de concentration, alors je n'ose même pas imaginer ce qu'il va en être dans quelques années...
En 1943, je travaillais, par obligation, avec d'autres jeunes de Bussang et de Saint Maurice, pour le compte des Allemands.
Nous faisions une grosse tranchée anti-chars, à hauteur de l'ancien garage Citroën. Nous étions là lorsqu'au soir du 23 septembre 1944 nous avons été contactés par des résistants qui souhaitaient notre aide pour réceptionner un parachutage qui était prévu le soir même à la Kinsmuss.
Nous sommes tous allés prêter main forte aux maquisards mais comme notre activité nocturne avait tiré en longueur, nous n'avons pas été en mesure de reprendre notre travail le lendemain pour les Boches.
Comme l'absentéisme avait été trop important, les Allemands ont cherché à en savoir les raisons.
Le lendemain, tous les gens de Bussang ont été convoqués sur la place du village, laquelle était étroitement surveillée par des Allemands en arme.
Ensuite, avec six autres gars de Bussang qui n'étaient pas retournés au travail, j'ai été convoqué dans les locaux de l'école des garçons.
Un Français, dont la famille avait des origines sur Bussang, qui s'était enrôlé dans l'armée allemande, m'a posé le canon de son revolver sur le cou et m'a interrogé. Il voulait que je lui donne les positions des maquis.
Comme je ne disais rien, il m'a dit que je méritais qu'il tire.
Je me trouvais avec Georges Lombard, un nommé Creusot, un nommé Cunat et un cinquième dont j'ai oublié le nom.
Un officier SS est entré, a mis sa casquette sous son bras, nous a fait asseoir et nous a informé que nous allions être fusillés le lendemain matin à l'aube.
Nous l'avons cru puisque nous savions qu'ils avaient déjà abattu des gens du secteur au Steingraben, sur le versant alsacien du Col de Bussang.
Le 29 septembre au matin nous avons été conduits par camion à la prison de Colmar.
Les Boches nous avaient fait monter à l'arrière d'un camion entièrement tôlé d'où il nous était impossible de nous évader d'autant qu'une demi-douzaine de soldats armés nous tenaient en respect à l'arrière du camion.
Le 10 octobre 1944 nous avons été transférés, toujours par camion, au camp de Shirmeck (Bas Rhin) où nous avons séjourné dix jours.
Nous nous levions à trois heures du matin, tentions d'avoir un peu d'hygiène et déjeunions un ersatz de café à 04H00. Ensuite il nous fallait attendre l'appel. Nous étions considérés par les Boches comme de dangereux bandits.
Il nous était interdit de circuler dans le camp, sauf pour aller aux toilettes, ce qui se faisait sous escorte.
A 07h30, nous partions à pied pour travailler à la carrière de Schirmeck qui se trouvait à une demi-heure de marche. A cet endroit, nous manipulions barre à mines, explosifs et compresseur afin d'extraire de la pierre de route. La caillasse était chargée dans des wagonnets pour être concassée. Elle servait à la réfection des chaussées endommagées.
A midi nous bénéficions d'une demi-heure pour manger une soupe de rutabagas et de feuilles de choux.
Nous reprenions ensuite le travail jusqu'à 17 heures sans discontinuer. Nous revenions au camp les habits mouillés.
A dix huit heures nous avions droit à une tranche de pain et un bâton de margarine. Le couvre feu était à 22h00.
Ensuite nous avons été conduits par trains à bestiaux pour le camp de concentration de Dachau. Là nous avons retrouvé la soixantaine de gars de St Maurice qui avait été raflés le 24 septembre. Ils étaient arrivés là veille.
Quand on est rentré dans ce camp, les Allemands nous ont pris nos papiers et nous ont dit qu'ils nous les rendraient dès que notre peine serait purgée.
J'ai vécu au bloc 25, nous étions trois cents par chambre alors qu'elles étaient conçues pour cent cinquante.
Nous dormions la tête au pied de l'autre pour avoir assez de place. Toutes les nationalités étaient mélangées. Je me souviens qu'on se serrait tous les uns contre les autres pour conserver un peu de chaleur.
Les journées se déroulaient ainsi: levés à 03h00 du matin, nous prenions le fameux café vers 04h30.
A 05h00 nous devions tous être en rang dans la cour principale du camp à attendre l'appel, au garde à vous, lequel se faisait entre 05h00 et 09h00 par le chef de camp et ses aides.
En effet comme nous étions 35000 prisonniers il fallait que les premiers inspectés attendent que la revue soit terminée pour se mettre au repos.
Les morts de la nuit devaient être présents eux aussi, alors ils étaient portés par les vivants jusqu'à la fin de l'appel. Ensuite seulement il nous était permis de déposer les morts dans nos chambres.
Ceux qui n'allaient pas travailler étaient chargés des corvées et d'enlever les cadavres pour les déposer sur un tas de corps qu'ils recouvraient de chaux.
Nous comptions environ trente à quarante décès par jour.
Ensuite nous allions chercher des manteaux et nous étions transportés en train à la gare de Munich où nous devions sans cesse réparer les voies ferrées qui étaient régulièrement bombardées.
Comme nous n'étions pas prioritaires pour bénéficier des abris, nous étions laissés là, en proie aux bombes.
De plus, nos maigres habits, souvent humides, ne nous protégeaient pas du froid qui régnait cet hiver là.
Si nous ne respections pas les consignes ou n'étions plus assez forts pour faire ce qu'on nous demandait de faire, on avait droit à la « Schlag ».
Les boches nous frappaient à coups de cravaches. Ils coulaient du plomb au bout d'un tuyau en caoutchouc. Les coups nous laissaient des marques noires sur le corps.
Nous rentrions au camp à 18H00. Comme repas : une tranche de pain et un bout de margarine.
Il nous fallait même faire attention de ne pas se faire prendre son repas par un prisonnier russe.
Ceux qui avaient cherché à s'évader étaient punis par cinquante coups de cravache par jour pendant quinze jours.
Le camp de Dachau était encerclé de grillages électrifiés renforcés par un réseau de fils de fer barbelés. Derrière le grillage se trouvait un canal, de ce fait il était impossible de s'échapper.
J'ai vu des gens se jeter sur les fils électriques pour en finir.
Nous étions vêtus des habits rayés comme on peut en voir dans les livres. J'étais devenu le numéro 120872. S'il y a des choses que j'ai oubliées, je n'oublierai jamais ce numéro là.
Je suis resté là jusqu'au 26 novembre.
Suite à un dispatching, j'ai été séparé de mes copains bussenets avec qui j'étais resté jusque là.
Eux sont allés à Auchwitz, moi j'ai été transféré au camp d'Augsburg où je suis resté jusqu'au 22 avril 1945.
Là, j'ai travaillé en équipe dans une usine d'aviation qui construisait les Messerschmitt. Nous faisions les 3x8. Une semaine en équipe de nuit, une autre de l'après midi et une troisième du matin. Il nous fallait à chaque fois faire 10 Km à pied pour aller travailler.
Le 23 avril les SS nous ont conduits en pleine nature où nous sommes restés trois jours sans aucune alimentation.
Avec nos camarades, nous étions contraints de ramasser des herbes diverses, pissenlits, oseille, persil sauvage etc, pour pouvoir nous nourrir. Les Américains nous ont trouvés là et se sont occupés de nous.
Beaucoup d'hommes sont morts par la suite d'avoir trop mangé. Ils se sont rués sur la nourriture et se sont fait éclater l'estomac.
Je suis revenu à Bussang le 07 mai 1945, j'avais 20 ans et ne faisait plus que 34 kilos. Mon état de faiblesse était tel que je suis resté alité pendant plus de trois mois.
Je ne savais même plus comment s'appelait ma mère, je ne savais plus écrire tellement j'avais été choqué par ce que j'avais vécu. Je me suis vu pleurer de ne plus pouvoir tenir un crayon.
Au début, le docteur Fayet de Bussang, qui me visitait toutes les semaines avait dit à ma mère que j'étais condamné. Il ne me donnait plus que trois semaines à vivre.
Il a même demandé conseil au Docteur Creusot du Thillot sur mon cas. Grâce au courage, à la patience et aux attentions incessantes de ma mère, j'ai fini par me remettre lentement mais je n'ai pu reprendre un travail aux Ets Pottecher qu'au 1er octobre 1946.
Il m'a fallu de longs mois pour parvenir à me souvenir ce que j'avais vécu en Allemagne. Lorsque j'ai recommencé à écrire, je marquais les bribes de souvenir au fur et à mesure qu'ils me revenaient
Fin 1945, j'ai été à nouveau appelé pour passer le conseil de révision. Mon état de santé et mon passé récent m'ont permis de ne plus être mobilisé. Ils ont dû penser que j'en avais vu assez.
Aujourd'hui je suis le dernier survivant de Dachau sur le canton du Thillot. Ce passé va disparaître, il est déjà presque oublié. Je me souviens avoir montré mes documents lors d'une cérémonie patriotique. Une dame d'un certain âge a douté de ce que je disais sur mon passé en camp de concentration, alors je n'ose même pas imaginer ce qu'il va en être dans quelques années...
yves philippe- MODERATEUR
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